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Page 562

Vie de la société 562 Bulletin de la Société préhistorique française 1991, en collaboration avec S. N. Astakhov, S. A. Vasiliev, N. M. Ermolova et N. F. Lisitsyn – Paleolit Eniseia [ Le Paléolithique de l’Ienisseï], Leningrad, Naouka, 160 p. 1995a – Verkhnepaleolititcheskoe poselenie Ioudinovo [ L’habitation Paléolithique supérieur de Youdinovo], vol. 1, Saint-Pétersbourg, IIMK RAN, 130 p. 1995b – L’art paléolithique d’Europe orientale et de Sibérie,

Grenoble, Jérôme Millon, 367 p. 1996, en collaboration avec G. V. Grigoryeva et M. Christensen –

Verkhnepaleolititcheskoe poselenie Ioudinovo [ L’habitation Paléolithique supérieur de Youdinovo], vol. 2, Saint-Pétersbourg, IIMK RAN, 162 p. 1997, en collaboration avec G. V. Grigoryeva – Verkhnepaleolititcheskoe poselenie Ioudinovo [ L’habitation Paléolithique supérieur de Youdinovo], vol. 3, Saint-Pétersbourg, IIMK RAN, 150 p. 2005a – Jivotnoe i tchelovek v paleolititcheskom iskousstve Evrazii [ L’animal et l’homme dans l’art paléolithique d’Europe], Saint-Pétersbourg, Evropeiskii Dom, 352 p. 2005b, en collaboration avec S. A. Vasiliev, G. V. Grigoryeva, G. V. Sinitsyna et S. N. Lisitsyn – Pozdnii paleolit severnoi Evrazii. Paleoekologiia i strouktoura poselenii [ Le Paléolithique tardif de l’Eurasie du Nord. Paléoécologie et structure des habitations], Saint-Pétersbourg, IIMK RAN, 107 p. 2010 – Drevneichii obraz tcheloveka. Katalog po materialam paleolitcheskogo iskousstva Evropy [ L’image la plus ancienne de l’homme. Catalogue de l’art paléolithique d’Europe], Saint-Pétersbourg, Peterbourgskoe Vostokovedenie, 304 p.

Sergueï A. Vasiliev

Institut d’histoire de la culture matérielle Saint-Pétersbourg, Russie

Annie Roblin-Jouve (1er avril 1943– 27 février 2014)

Née à Montargis (45), Annie suit la formation de l’école normale d’Auxerre et devient institutrice en 1966 (1). Elle exerce jusqu’en 1968 et complète ses études par une licence de lettres puis une maîtrise de géographie

à l’université de Dijon et enfin, dans la foulée, passe son

agrégation de géographie en 1971. Après quelques mutations et mobilités, elle est affectée au lycée Victor-Duruy à Paris, où elle enseigne la géographie en classe préparatoire de lettres. Elle y achève sa carrière d’enseignante au grade de professeur de chaire supérieure. Tout au long de ce parcours, Annie collabore à plusieurs manuels scolaires. Elle participe aussi à la formation universitaire en donnant des cours de géographie et de paléoenvironnement du Quaternaire à l’institut de Géographie (Paris VII) puis à celui d’Art et Archéologie (Paris I) à la suite de Michel Léger. Elle initiera avec enthousiasme, jusqu’en 1999, toute une génération d’archéologues à la géologie et à la chronologie du Quaternaire et au paléoenvironnement. Très tôt, elle s’intéresse à l’archéologie. Arrivée à Pincevent en 1966, elle y rencontre les collègues avec lesquels elle travaillera toute sa vie sur les sites du Bassin parisien et sera, très vite, étroitement associée aux principaux axes de recherche et aux grandes fouilles programmées de l’équipe d’Ethnologie préhistorique. En dehors d’une mission au Pérou en 1975, où, à la demande de Danièle Lavallée et Michèle Julien, elle réalise une étude géomorphologique autour de Telarmachay dans le cadre du programme Junin-Palcamayo, c’est en France qu’elle développera l’essentiel de ses travaux. Elle est ainsi fortement impliquée dans les recherches sur les habitats magdaléniens du Bassin parisien et collabore aux grands chantiers de l’équipe : Pincevent, Étiolles, Marsangy, Verberie. Elle soutient d’ailleurs un doctorat de troisième cycle à l’université Paris VII en 1980 sous le titre : Le paysage paléolithique de la vallée de la Seine de Corbeil à Bray-sur-Seine. Ses nombreuses participations aux synthèses publiées sur ces gisements illustrent son intérêt marqué pour les relations entre les installations humaines et l’évolution des paysages. Cette attention portée aux sites d’habitat de fond de vallée lui ouvre de larges perspectives de recherche, depuis le milieu physique du campement avec sa microtopographie et son implantation locale jusqu’à l’environnement régional. Très récemment encore, à la suite des recherches menées pendant trois décennies depuis sa thèse, elle a participé à la vaste monographie consacrée au campement magdalénien du niveau IV20 de Pincevent (Julien et Karlin, dir., 2014).

L’approche géomorphologique des processus fluviatiles

lui permet aussi d’élaborer des modèles d’évolution des fonds de vallée au Tardiglaciaire et à l’Holocène. En parallèle de cette approche géoarchéologique, elle poursuit des travaux sur la chronostratigraphie et la morphodynamique

de la haute Seine et de ses affluents durant le Quaternaire.

De proche en proche, partant d’une étude approfondie

du confluent Seine-Yonne, elle remonte les cours

d’eau et fait la jonction avec la Cure, ce qui lui permet de retracer leur paléodynamique et de mettre en évidence une série de cycles généraux. À la charnière entre la géomorphologie et l’archéologie, elle participe ainsi au groupe Seine, programme collectif sur la vallée de la Seine piloté par le centre de géomorphologie de Caen, et au programme « archéologie du Bassin parisien » de l’UMR 7041. Ses compétences étant alors plus largement reconnues par les archéologues, Annie collabore à l’étude du site majeur de Paris-Bercy. Fouillé de 1989 à 1992, ce site du Néolithique et de l’âge du Bronze, unique par son étendue et la qualité de conservation de ses vestiges (malheureusement non publié), mérite alors d’autant plus son expertise qu’il révèle, pour la première fois, l’important

comblement postglaciaire du paléochenal du fleuve.

À l’occasion, elle s’intéresse aux tufs fossiles mis au jour

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