Jean-Marc Morandini
Jean-Marc Morandini | |
![]() Jean-Marc Morandini en 2009. | |
Surnom | JMM |
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Naissance | Marseille (Bouches-du-Rhône, France) |
Nationalité | Française |
Profession | Journaliste, animateur de radio, animateur de télévision, producteur de télévision |
Spécialité | Actualité des médias |
Site internet | www.jeanmarcmorandini.com |
Médias actuels | |
Pays | France |
Média | Presse écrite, radio, télévision et internet |
Fonction principale | Animateur de Morandini Live sur CNews |
Historique | |
Presse écrite | France Soir |
Radio | Europe 1 (2003-2016) |
Télévision | la Cinq (1987-1992) TF1 (1993-1997) Direct 8 (2006-2012) NRJ 12 (2012-2022) I-Télé (2016) CNews (2017-) Non Stop People (2017-2021) |
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Jean-Marc Morandini est un animateur de radio, journaliste, présentateur de télévision et producteur français, né le à Marseille.
Il se fait connaître dans les années 1990 avec l’émission Tout est possible sur TF1, puis poursuit sa carrière sur Europe 1 (2003–2016), Direct 8 (2006–2012) et NRJ 12 à partir de 2012. Il rejoint CNews en , où il anime Morandini Live.
Il est également le créateur du site d’actualités médias jeanmarcmorandini.com, lancé en 2006.
En 2016, il fait l’objet de poursuites judiciaires liées à ses activités de producteur. Il est condamné en appel en 2025 pour corruption de mineur et harcèlement sexuel[1], un pourvoi en cassation est annoncé.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines, formation et début de carrière
[modifier | modifier le code]Jean-Marc Morandini est né le à Marseille[2]. Il est le fils de Laurent Morandini, ingénieur en télécommunications d'origine corse, et d'une mère secrétaire d'origine sarde[3].
Dès l'âge de 10 ans, le métier de présentateur de télévision l'intéresse. Il obtient un baccalauréat scientifique puis un BTS de commerce. Sa mère l'inscrit en école de journalisme. Pendant son service militaire, il intègre le Service d'informations et de relations publiques des armées (SIRPA)[4] comme agent administratif.
Diplômé de l'École de journalisme et de communication de Marseille[5], il fait ses débuts dans les années 1980 sur la chaîne Radio Star de Marseille[6], puis travaille comme reporter de 1986 à 1987 pour le quotidien Le Méridional, et présente le journal de 13 h sur FR3 Midi-Pyrénées[7]. En 1988, Jean-Marc Morandini devient journaliste et envoyé spécial sur La Cinq, où il va ensuite être présentateur puis rédacteur en chef[7]. En 1992, il anime une chronique « Consommation » dans Télématin sur France 2 et présente les journaux de la matinale sur NRJ[7].
Parcours à la télévision
[modifier | modifier le code]TF1
[modifier | modifier le code]De à , Jean-Marc Morandini anime l'émission Tout est possible sur TF1[8],[9], avec pour thème les « destins hors du commun ». Dans ce cadre, il présente des portraits de célébrités comme Lolo Ferrari, ou des histoires d'anonymes comme celle d'« un aveugle qui découvre sa femme après avoir retrouvé la vue »[10]. « Du cul, de l'angoisse, des larmes », résume l'animateur dans un livre à propos de l'émission.
L'émission et son animateur essuient des critiques : Le Point parle de procédés « racoleurs » et « voyeurs »[11], tandis que Libération dénonce la « veulerie » intellectuelle de l'émission[12], en la comparant à un « porno » (« Il faut voir ça au moins une fois, comme un film porno. Ici, il n'y a pas de quoi rire ni de "second degré" ; juste l'exploitation cynique de la misère la plus désespérante et la plus désespérée »). Le Nouvel Observateur surnomme l'animateur « Morazizi » tandis que le journal télévisé satirique Les Guignols de l'info présente sa marionnette comme la « créature crétinisante » des dirigeants de la chaîne TF1[13].
Bien que l'audience de l'émission ne se démente pas, TF1 l'arrête en 1997[10], en précisant que ses programmes sont « en quête de sens »[14]. Tout est possible fait à l'époque figure de symbole de la télé poubelle ; L'Express considère, vingt ans plus tard, que l'émission a annoncé d'autres programmes comme C'est mon choix, ainsi que l'arrivée en France de la téléréalité[10].
Match TV
[modifier | modifier le code]À partir du , parallèlement à son émission sur Europe 1, Jean-Marc Morandini anime Ça reste entre nous, un talk-show quotidien sur l'actualité people sur Match TV[15]. La chaîne disparait en .
Direct 8
[modifier | modifier le code]À partir du , toujours parallèlement à son émission sur Europe 1, il présente Morandini !, une émission quotidienne d'une heure consacrée aux médias diffusée chaque soir en direct sur la chaîne de télévision Direct 8[16]. À partir de , dans le cadre de l'élection présidentielle française de 2007, son émission est provisoirement rallongée pour durer 90 minutes[17].
En , certains médias accusent l'animateur de « bidonnage » : dans le cadre d'une émission spéciale présentée par Jean-Marc Morandini sur Direct 8, à l'occasion des funérailles de Michael Jackson, deux journalistes semblent en duplex depuis Los Angeles, alors qu'ils se trouvent dans un autre studio de la chaîne à Puteaux[18],[19]. L'animateur reconnaît « une connerie », qu'il attribue à une erreur d'incrustation de la part du réalisateur, tandis que l'un des deux journalistes, Jean-Luc Geneste, regrette d'avoir participé à l'émission, estimant s'être fait berner[20].
En , le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) indique être intervenu auprès de Direct 8, car « ces images, de nature à abuser les téléspectateurs, sont en contradiction avec [...] l'exigence d'honnêteté dans la présentation et le traitement de l'information »[21]. En mars 2011, le CSA adresse de nouveau une mise en garde à Direct 8 pour avoir diffusé dans l'émission Morandini ! un vidéoclip sexuellement explicite sans aucune signalétique « en méconnaissance des règles d'apparition de la signalétique jeunesse »[22]. La dernière émission de Morandini ! est diffusée le [23].
À partir de , tous les derniers lundis du mois en première partie de soirée sur Direct 8, il présente également Présumé Innocent, un magazine sur des faits de société[réf. nécessaire].
NRJ 12
[modifier | modifier le code]Il rejoint NRJ 12 pour animer et produire, via sa société de production, « Ne zappez pas productions »[24], le magazine quotidien Vous êtes en direct, diffusé à partir du du lundi au vendredi en access prime-time[25],[23] à 18h30. En juillet 2013, le CSA rappelle NRJ 12 à ses obligations déontologiques, à la suite de la diffusion le 17 mai d'un reportage présenté avec la mention « en direct » alors qu'il était enregistré quelques jours plus tôt[26].
À partir de , il présente sur NRJ 12 l'émission Crimes, consacrée aux faits divers[27].
À compter du , il anime Morandini: télé, people, buzz en access prime-time du lundi au vendredi à partir de 18 h 55[28]. Mais faute d'audience, l'émission est déprogrammée par la chaine au bout de 15 jours[29] et cesse le .
À partir du , il anime Scandales, une émission décryptant des évènements médiatiques, à l'instar de l'affaire François Hollande-Julie Gayet, la vie sentimentale de Lady Di et l'affaire de dopage concernant Lance Armstrong[30].
À partir de , il présente une nouvelle émission consacrée aux faits divers intitulée Crimes en direct[31].
Le , Morandini reprend le concept de Face à France, émission créée sur la Cinq en 1987 ; elle est diffusée en direct chaque mardi en deuxième partie de soirée. Mais les et , l'épisode 5 n'est pas diffusé par NRJ 12 à la suite de son opposition à la proposition de Jean-Marc Morandini qui voulait aborder le sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Le , NRJ 12 annonce la déprogrammation définitive de l'émission, officiellement en raison de « l'actualité dramatique persistante »[réf. nécessaire]. Le patron de NRJ12 voulait privilégier les sujets légers tels que la téléréalité, ce qui ne correspondait pas au concept de départ de l'émission[32].
À la suite de la mise en examen du présentateur pour corruption de mineur aggravée en 2016, NRJ 12 décide de supprimer ses apparitions[33].
I-Télé
[modifier | modifier le code]En , Jean-Marc Morandini est annoncé sur I-Télé à la rentrée de septembre pour y présenter la tranche info de 18 h-19 h[34], tout en restant sur NRJ 12[35].
Dans les semaines qui suivent l'annonce de son arrivée, il est cependant mis en cause pour ses pratiques de casting en tant que producteur et visé par une plainte pour « corruption de mineur aggravée ». Fin août, dans un communiqué, le groupe Canal+ confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur la chaîne, au nom du « principe de présomption d'innocence » à la suite des accusations portées à son encontre[36] à une date qui reste à déterminer, afin de permettre à l’animateur de préparer sa défense. « Dans le respect du principe de présomption d’innocence, le Groupe Canal + confirme l’arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé [...] En cas de condamnation, Jean-Marc Morandini et iTélé ont d’ores et déjà prévu qu’il quitterait le groupe sans indemnité »[37]. Alors que l'animateur a été mis en examen, la rédaction d'i-Télé vote une motion de défiance à une très large majorité et la Société des journalistes de la chaîne publie un communiqué exprimant « colère et incompréhension »[38].
Le , pour protester contre l'arrivée de Jean-Marc Morandini, une grève est votée par la rédaction de la chaîne info[39], grève reconduite dans les jours qui suivent[40],[41]. Le premier numéro de Morandini Live n'en est pas moins diffusé le 17 octobre[42] : cette émission consacrée aux médias, filmée grâce à des techniciens de Canal + appelés en renfort pour parer à la grève d'i-Télé, est néanmoins boycottée par les annonceurs publicitaires[43]. La première diffusion de Morandini Live, très médiatisée, se traduit par une nette remontée des audiences de la tranche horaire d'i-Télé, mais le second numéro est suivi par moitié moins de téléspectateurs[44], tandis que les journalistes de la chaîne continuent leur grève.
La protestation contre l'arrivée de Morandini s'inscrit dans une contestation plus large de la gestion de la chaîne par le groupe Canal+[45]. La presse et les réseaux sociaux se font l'écho des approximations et des fausses informations qui émaillent les émissions (sujet superficiellement traité[46] ou erroné[47], magnétos mal orthographiés[48], publi-reportage pour Stéphane Plaza et ses agences[49], lecture des communiqués de presse des chaînes ou plagiat d'une page Wikipédia en guise de sujet pour la chroniqueuse Rachel Bourlier[50], intervention d'une fausse experte en politique américaine qui n'est en réalité que consultante en ressources humaines[51], duplex avec une prétendue correspondante à New York, présentée comme une spécialiste des séries américaines, se révélant être la fille d'une chroniqueuse, exerçant le métier de photographe à Londres[52],[53]). La désaffection des annonceurs publicitaires se confirme également, plusieurs demandant expressément que leurs publicités ne figurent pas dans la tranche horaire de l'émission[54]. Le , Canal+, propriétaire d'I-Télé, annonce que l'émission est suspendue pour « raisons opérationnelles », jusqu'à la fin de la grève[55],[56].
CNews
[modifier | modifier le code]Le , l'émission Morandini Live revient sur CNews et Non Stop People (Canalsat #46), pour des diffusions chaque jour de la semaine entre 11 h et 12 h[57]. La presse ne se montre pas plus clémente qu'en 2016 à l'égard de l'émission, soulignant son amateurisme, l'indigence de ses analyses ou l'absence de notoriété de ses chroniqueurs[58],[59],[60],[61].
NRJ 12
[modifier | modifier le code]En , la chaîne NRJ 12 annonce lancer une déclinaison quotidienne de Crimes, tous les jours en semaine à 13 h 35 intitulée Crimes et faits divers : la quotidienne, afin d'analyser avec des experts des histoires vraies aussi « fascinantes qu'effrayantes ».
Parcours à la radio
[modifier | modifier le code]Groupe NRJ
[modifier | modifier le code]Fin 1995, Jean-Marc Morandini rejoint le groupe NRJ pour animer la Morandini family sur la radio musicale Chérie FM, dont il prendra la direction d'antenne en [62]. En , il prend également la direction d'antenne de Nostalgie[63]. En , il démissionne du groupe NRJ.
Groupe LV&Co
[modifier | modifier le code]En [64], il rejoint le groupe LV&Co de Gérard Louvin, propriétaire des radios Voltage et MFM. En , il remplace au poste de directeur général Christophe Sabot, qui rejoint le groupe Lagardère[65], avant de quitter le groupe LV&Co en pour se concentrer sur l'animation au sein de la radio RMC Info.
RMC
[modifier | modifier le code]À partir d', il anime la tranche de la mi-journée sur RMC[66]. En , il est licencié par la station à la suite d'une interview parue dans Le Parisien, dans laquelle il critiquait sévèrement la politique menée par les dirigeants de NextRadioTV, le qualifiant de « financiers » et non de « journalistes »[67]. En , le tribunal de grande instance de Paris déboute la station qui réclamait 1,5 million d'euros de dommages et intérêts à son ancien animateur pour ses propos[68].
Europe 1
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En , il rejoint Europe 1, pour animer une émission consacrée aux médias du lundi au vendredi entre 10 h 30 et 12 h[69].
En , il reprend la tranche 11 h - 14 h sur Europe 1 avec Le Grand Direct[70]. L'émission comporte une heure consacrée à la télévision puis un talk-show de deux heures consacré à l'actualité[71],[72].
En , cette émission voit sa durée réduite de trois à deux heures trente de 11 h à 13 h 30[73].
À partir de , il ne présente plus Le Grand Direct des Médias qu'entre 11 h et 12 h, tandis que Patrick Roger reprend la présentation de la tranche de 12 h à 13 h 30, en baisse d'audiences de 8 % sur un an[74]. Désormais, il intervient également dans la matinale vers 9 h 20 pour notamment évoquer les audiences de la veille[75]. En , l'émission consacrée aux médias sur Europe 1 voit son horaire avancé pour être diffusée de 9 h 30 à 10 h 30[76].
À la rentrée 2014, Jean-Marc Morandini comptabilise trois heures d'antennes sur Europe 1. En effet, son émission Le Grand Direct des Médias est divisée en trois parties d'une heure : Le Grand direct des médias, Le Grand direct de l'actu et Le Grand direct de la santé[77],[78].
Le , à la suite de sa mise en cause dans des affaires de mœurs, Europe 1 précise dans un communiqué que « d'un commun accord » l'animateur se met « provisoirement en retrait de l'antenne », tout en restant salarié de la station[79]. Il est finalement congédié un an plus tard, après avoir trouvé un arrangement financier[80].
Presse écrite
[modifier | modifier le code]En , Morandini arrête sa collaboration avec France-Soir pour proposer début une chronique dans Direct Soir, le quotidien gratuit du groupe Bolloré, qui contrôle également la chaîne Direct 8[81].
Sites internet
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![]() Logo de jeanmarcmorandini.com | |
Adresse | jeanmarcmorandini.com |
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Description | Site d’actualités médias |
Langue | Français |
Propriétaire | Jean-Marc Morandini |
Lancement | Été 2006 |
État actuel | Actif |
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En 2006, Jean-Marc Morandini lance le site jeanmarcmorandini.com, dédié à l’actualité des médias. Il succède à un blog créé en 2005 et à d’autres initiatives en ligne plus anciennes comme toutestnet.com[82].
Le site rencontre rapidement un large public, avec jusqu’à un million de visiteurs uniques mensuels en 2008. Il propose des informations, vidéos et analyses sur les médias, la télévision et les personnalités du paysage audiovisuel français. Le site s’affiche comme indépendant mais bénéficie aussi de collaborations ponctuelles avec des groupes audiovisuels.[réf. nécessaire]
En 2007, le site est brièvement associé au portail Tele7.fr[83] avant de reprendre son indépendance. Propriété de Jean-Marc Morandini à travers la société The Web Family, il est cédé au groupe Bolloré Médias en 2011[84], puis racheté à nouveau par son fondateur en 2013[réf. nécessaire].
Jean-Marc Morandini utilise son site comme prolongement de ses activités télévisuelles et radiophoniques, y relayant des exclusivités ou sujets d’actualité abordés dans ses émissions. Le site reste actif et continue d’évoluer au fil des formats et plateformes numériques.
Contentieux liées au site
[modifier | modifier le code]Le site jeanmarcmorandini.com a fait l'objet de plusieurs contentieux juridiques depuis sa création.[réf. nécessaire]
En , la société éditrice du site est condamnée pour concurrence déloyale envers le site Ozap.com (aujourd'hui PureMédias) pour avoir publié des chiffres d’audience jugés trompeurs[85]. Un accord amiable est trouvé en [86].
En , la Cour d’appel de Paris condamne le site pour reprise systématique de contenus issus du magazine Le Point sans autorisation[87]. La décision est annulée en cassation en 2014[88].
En , la société éditrice est condamnée à verser 171 000 € à un ancien prestataire technique au titre de recettes publicitaires non reversées[89].
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]Origine des accusations
[modifier | modifier le code]Le , Les Inrockuptibles publient une enquête[90] accusant Jean-Marc Morandini de pratiques inappropriées lors des castings de la websérie Les Faucons, notamment des sollicitations sexuelles, des demandes de nudité, et des irrégularités contractuelles[90],[91],[92].
Morandini dément les accusations, parle de diffamation[93], et organise une conférence de presse pour dénoncer un complot[94],[95].
Procédures judiciaires
[modifier | modifier le code]En août 2016, deux enquêtes sont ouvertes : l’une pour harcèlement sexuel et travail dissimulé, l’autre pour corruption de mineur[96]. Le , Morandini est placé en garde à vue, puis mis en examen pour corruption de mineur aggravée[97].
L'enquête sur les castings est classée sans suite en janvier 2017[98]. Mais Morandini reste poursuivi pour harcèlement sexuel et corruption de mineur, avec plusieurs renvois en correctionnelle en 2021 et 2022[99],[100].
Jugements et condamnations
[modifier | modifier le code]Affaire de corruption de mineurs Morandini est jugé à partir d’octobre 2022[101] et condamné en décembre 2022 à un an de prison avec sursis, obligation de soins et inscription au FIJAIS[102]. En appel, sa peine est portée à deux ans de prison avec sursis, 20 000 € d’amende et interdiction définitive de travailler auprès de mineurs[103].
Affaire de harcèlement sexuel et travail dissimulé Jugé en avril 2023[104], il est d’abord condamné à six mois de sursis[105]. En appel, le , la peine est alourdie à 18 mois de prison avec sursis, obligation de suivi psychologique et amende de 50 000 € pour travail dissimulé[106],[107].
Affaire d'atteinte à la vie privée En 2017, Morandini est condamné à verser 6 500 € à Matthieu Delormeau pour atteinte à la vie privée[108].
Résumé de ses activités médiatiques et d'écrivain
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]- Le Bal des faux-culs, Paris, Éditions L'Archipel, , 258 p. (ISBN 2-84187-572-5)
- L'Enfer du décor, L'Archipel, , 325 p. (ISBN 2-84187-678-0)
- Télé-vérité : Parents, vos enfants sont en danger !, L'Archipel, , 232 p. (ISBN 2-84187-799-X)
- Télé, l'implosion : Chronique d'un désastre annoncé, L'Archipel, , 305 p. (ISBN 2-84187-988-7)
Programmes de télévision présentés
[modifier | modifier le code]- 1986-1987 : présentateur du journal de 13 h (FR3 Midi-Pyrénées)
- 1988-1992 : journaliste et envoyé spécial (La Cinq)
- 1992 : chroniqueur « Consommation » dans Télématin (France 2)
- 1993-1997 : Tout est possible (TF1)
- 2004-2005 : Ça reste entre nous (Match TV)
- 2006-2012 : Morandini ! (Direct 8)
- 2009-2012 : Présumé innocent (Direct 8)
- 2010 : Les Plus Grandes Évasions (Direct 8)
- 2012-2013 : Vous êtes en direct (NRJ12)
- 2013-2021 : Crimes (NRJ12)
- 2013 : Morandini : télé, people, buzz (NRJ12)
- 2014 : Scandales (NRJ12)
- 2015-2016 : Crimes en direct (NRJ12)
- 2015 : Face à France (NRJ12)
- depuis 2016 : Morandini Live (i-Télé puis CNews et Non Stop People)
- 2018-2021 : Héritages (NRJ12)
- 2018-2022 : Crimes & faits divers : la quotidienne (NRJ12)
- 2019-2022 : Crimes & faits divers : le prime en direct (NRJ12)
- 2019-2022 : Urgences (NRJ12)
- 2020-2021 : Retrouvailles (NRJ12)
- 2021-2022 : Vidéosurveillance : les images choc (NRJ12)
- 2025 : Victimes : elles sortent du silence (C8) : narrateur
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Jean-Marc Morandini mis en examen pour « corruption de mineur » », sur lemonde.fr, (consulté le )
- ↑ « Jean-Marc Morandini » (présentation), sur l'Internet Movie Database, consulté le 3 janvier 2022.
- ↑ « Les stars: Jean-Marc Morandini », sur Gala.fr (consulté le )
- ↑ Matthias Gurtler, « Jean-Marc Morandini »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur VSD,
- ↑ Erwan Desplanques, « Le système Morandini », Télérama no 3064, , p. 42-44
- ↑ « Biographie Jean-Marc Morandini », sur PureMédias (consulté le )
- « La biographie de Jean-Marc Morandini », sur gala.fr
- ↑ « Biographie de Jean-Marc Morandini », sur purepeople.com
- ↑ Jérôme Roulet, « Tout est possible » sur toutelatele.com
- Jean-Marc Morandini sur iTélé: l'animateur le plus décrié du Paf, L'Express, 23 juin 2016
- ↑ Agnès Brunet, « Rencontre : Jean-Marc Morandini », Le Point,
- ↑ Pierre Marcelle, « Après-coup. Zappez! ""Tout est possible"" », sur Libération, (consulté le )
- ↑ Laurence Rémila, « La balance », Technikart no 81,
- ↑ « Les télés se prennent les têtes. Une rentrée entre “quête du sens” et échange de stars de l'audience », Odile Benyahia-Kouider et Anne Boulay, Libération, [précision nécessaire]
- ↑ « Match TV confie son JT à Jean-Marc Morandini », sur Stratégies,
- ↑ « "Morandini !" dès lundi au quotidien sur Direct 8 », sur Imedias.biz,
- ↑ « Jean-Marc Morandini voit son émission allongée sur Direct 8 », sur Imedias.biz,
- ↑ Augustin Scalbert, « Chez Morandini, Los Angeles est à l'étage en dessous », sur Rue89, (consulté le )
- ↑ Erwan Desplanques, « Morandini bidonne en exclusivité son duplex Paris-Los Angeles », Télérama, 18 juillet 2009
- ↑ « Morandini accusé de bidonnage », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ Conseil supérieur de l'audiovisuel, « Émission Morandini ! : intervention auprès de Direct 8 », sur csa.fr,
- ↑ « Vidéomusique « Juste mon homme » de Lucie Bernardoni sous-classifiée : Direct 8 mise en garde », sur csa.fr,
- T.R., « Jean-Marc Morandini (NRJ 12) : "Je suis triste de quitter Direct 8" (VIDEO) », sur programme-tv.net,
- ↑ Marie-Hélène Soenen, « Morandini recycle Morandini avec sa nouvelle émission “Vous êtes en direct” », sur television.telerama.fr,
- ↑ Damien Mercereau (TV Magazine), « Jean-Marc Morandini sur NRJ12 à la rentrée », sur tvmag.lefigaro.fr,
- ↑ Vous êtes en direct sur NRJ12 épinglé par le CSA pour un faux duplex Julien Bellver, puremedias.com, 18 juillet 2013
- ↑ « Jean-Marc Morandini : "Ce qui marche le plus, dans Crimes, c'est la petite histoire de village" », Télé Loisirs, 17 novembre 2014.
- ↑ Kevin Boucher, « NRJ 12 : Jean-Marc Morandini revient à la rentrée avec une toute émission », PureMédias, (consulté le ).
- ↑ Anne Demoulin, « «#Morandini» sur NRJ 12, c’est fini », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- ↑ Blaise de Chabalier, « Morandini surfe sur les scandales », Le Figaro, encart « Culture », mercredi 21 mai 2014, page 34.
- ↑ Fabien Morin, « Jean-Marc Morandini prépare une nouvelle émission sur NRJ12 », tvmag.lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Judith Korber, « Jean-Marc Morandini évoque la fin de "Face à France" », sur lci.fr, (consulté le ).
- ↑ « Jean-Marc Morandini ne présentera plus Crimes, son émission sur NRJ12 - Voici », Voici.fr, (lire en ligne)
- ↑ Benoît Daragon, « Canal+ dévoile une grille de rentrée profondément remaniée » sur PureMédias, 27 juin 2016.
- ↑ Benjamin Meffre, « Jean-Marc Morandini arrive sur iTÉLÉ » sur PureMédias, 21 juin 2016.
- ↑ Gary Assouline, « Canal Plus confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé », Le Huffington Post.fr, 25 août 2016.
- ↑ « Affaire Morandini : Le groupe Canal+ confirme l'arrivée de Jean-Marc Morandini sur iTélé », 20 minutes.fr, 25 août 2016.
- ↑ Audrey Kucinskas, « Jean-Marc Morandini, "renoncez" : la lettre des journalistes d'iTélé à l'animateur », L'Express.fr, 13 octobre 2016.
- ↑ Charles Decant, « La grève votée à iTELE » sur PureMédias, 17 octobre 2016.
- ↑ « Affaire Morandini : grève reconduite à iTELE à 81 % des voix », sur Europe 1,
- ↑ « 3e jour de grève à i-Télé : "C’est une chaîne qu’on enterre" », sur Teleobs, (consulté le )
- ↑ « ITélé : la première surréaliste de Morandini sur fond de grève », L'Obs.com, 17 octobre 2016.
- ↑ « Morandini : ses débuts surréalistes sur i>Télé ! », Le Point.fr, 18 octobre 2016.
- ↑ « Après s'être vanté des audiences de sa 1ère, Morandini se plante pour sa 2ème sur iTélé », The Huffington Post.fr, 19 octobre 2016.
- ↑ Alexis Delcambre, « i-Télé : nouveau départ d’un cadre de la rédaction, la grève reconduite jusqu’à lundi matin », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- ↑ Envers et contre (presque) tous, Jean-Marc Morandini a fait ses débuts à i-Télé sur lemonde.fr du 17 octobre 2016
- ↑ «Morandini Live»: Erreurs, pub absente... Ça se lâche sur Twitter pour la première de l'émission sur 20minutes.fr du 18 octobre 2016
- ↑ Morandini : ses débuts surréalistes sur i>Télé ! sur lepoint.fr du 4 septembre 2017
- ↑ « Stéphane Plaza invité de "Morandini Live" : "Je ne savais pas qu'il y avait une grève à iTELE" », sur ozap.com, (consulté le )
- ↑ Quotidien, TMC : quand Rachel Bourlier de chez Morandini Live recopie les pages Wikipédia ! sur telestar.fr du 25 octobre 2016
- ↑ Morandini Live: l'animateur interroge une fausse experte en politique américaine sur 20minutes.fr du 18 octobre 2016
- ↑ Polémique Morandini, audience en chute, grève… Semaine sous haute tension à iTélé sur tvmag.lefigaro.fr du 22 octobre 2016
- ↑ VIDEO. Morandini se justifie avec peine sur Samantha, sa fausse correspondante sur lexpress.fr du 21 octobre 2016
- ↑ « Les annonceurs fuient "Morandini Live" », Le Figaro.fr, 20 octobre 2016.
- ↑ « Canal+ annonce la suspension temporaire de l'émission de Morandini sur iTélé », Le Figaro.fr, 24 octobre 2016.
- ↑ « Pourquoi la crise s’enlise à i-Télé », Le Monde.fr, 24 octobre 2016.
- ↑ Charles Decant, « "Morandini Live" : Fidèle à lui-même, Jean-Marc Morandini a fait son retour sur CNews » sur PureMédias, 4 septembre 2017
- ↑ "Morandini Live" : la rentrée ratée de Jean-Marc Morandini sur CNews sur lepoint.fr du 4 septembre 2017
- ↑ Au secours, Jean-Marc Morandini est de retour sur CNews ! sur telerama.fr du 4 septembre 2017
- ↑ Couacs, chroniqueurs inconnus: le retour confus de Morandini Live sur lexpress.fr du 4 septembre 2017
- ↑ Morandini Live : quel avenir pour l’émission de Jean-Marc Morandini ? sur tvmag.lefigaro.fr du 4 septembre 2017
- ↑ « Chérie FM - Retour de Jean-Marc Morandini », sur RadioActu,
- ↑ « Jean-Marc Morandini cumulera la direction d'antenne de Chérie FM et de Nostalgie », sur Stratégies,
- ↑ « Jean-Marc Morandini quitte LV&Co », sur Stratégies,
- ↑ « Christophe Sabot quitte le groupe LV&Co et cède sa place à Morandini », sur Stratégies,
- ↑ « Jean-Marc Morandini, animateur sur RMC Info », sur Stratégies,
- ↑ « Jean-Marc Morandini quitte RMC Info pour propos diffamatoires », sur Stratégies,
- ↑ « RMC débouté face à Jean-Marc Morandini », sur Stratégies,
- ↑ « Jean-Marc Morandini rejoint Europe 1 », sur Stratégies,
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- ↑ « Tout est encore possible avec Morandini », Le Canard enchaîné, (lire en ligne)
- ↑ « Saquée par Europe 1 », Voici, 23 août 2009.
- ↑ Julien Bellver, « Jean-Marc Morandini remplacé à la mi-journée sur Europe 1 », sur Ozap.com,
- ↑ Julien Bellver, « Jean-Marc Morandini perd sa tranche du midi sur Europe 1 », sur Ozap.com,
- ↑ M. M., « Europe 1 : Canteloup rempile, Cahour confirmé », sur programme-tv.net,
- ↑ « Jean-Marc Morandini récupère la case de Cyril Hanouna sur Europe 1 », Benoit Daragon, Ozap.com, 6 juin 2014.
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- ↑ Thomas Monnier, « Les dessous du licenciement de Jean-Marc Morandini d'Europe 1 », sur telestar.fr (Télé Star), (consulté le ).
- ↑ communiqué de presse de Direct Soir, « Direct Soir lance une rubrique Média avec JM Morandini » sur jeanmarcmorandini.com,
- ↑ « Jean-Marc Morandini lance toutestnet.com », sur Stratégies,
- ↑ Dépêche AFP, Lagardère Active lance "télé7.fr"
- ↑ Renaud Revel, « Pourquoi Jean-Marc Morandini a vendu son site », sur lexpress.fr,
- ↑ « Le site de Morandini condamné pour "concurrence déloyale" », sur Le Point,
- ↑ « Communiqué de PureMédias », sur PureMédias,
- ↑ Fabienne Schmitt, « Morandini condamné pour concurrence déloyale vis-à-vis du « Point » », sur Les Échos,
- ↑ « Victoire de Jean-Marc Morandini sur le Point », sur Le Journal du Net (consulté le )
- ↑ « Le site de Morandini condamné à verser 171 000 euros à un ex-prestataire », sur Le Monde,
- Fanny Marlier, « Enquête sur les pratiques de Jean-Marc Morandini », sur lesinrocks.com,
- ↑ Closer, 20 juillet 2016
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- ↑ Le Point, 10 août 2016
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- ↑ « BFMTV »
- ↑ « Franceinfo, 29 août 2023 »
- ↑ « Le Figaro, 27 janvier 2025 »
- ↑ « Le Monde, 27 janvier 2025 »
- ↑ Benoit Daragon, « Le Parisien, 19 janvier 2017 »
Voir aussi
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[modifier | modifier le code]Liens externes
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