Campus publie sa Grande Enquête du Running 2025

Plus de 13.000 coureurs ont répondu à la Grande Enquête du Running 2025 dévoilée par Campus, l’application de coaching de tous les coureurs amateurs en route et en trail. De quoi fournir aux marques, organisateurs, collectivités et passionnés une vision exhaustive des pratiques, des attentes et des évolutions du running en France.

Lancée en 2020 par 4 passionnés de running dont Nicolas Spiess (Running Addict) et Tristan Pawlak (IronUman), la plateforme d’entraînement a pour mission d’accompagner tous les types de coureurs dans leur progression. Pour réaliser sa grande enquête annuelle, Campus a analysé les données de 13.000 coureurs inscrits sur sa plateforme entre avril 2024 et mars 2025. Un questionnaire comportant 53 questions a également été envoyé. La taille du panel de répondants permet d’avoir une image précise des tendances actuelles.

La pratique du running est en nette augmentation

Selon le communiqué, 56 % des utilisateurs ont couru plus de courses en 2024 qu’en 2023, et plus d’1 sur 2 prévoit de faire encore plus de courses cette année. La distance du semi-marathon est la plus plébiscitée avec 66% des coureurs qui envisagent d’en courir un en 2025.

Si la quantité de coureurs augmente, le nombre de sorties mensuelles reste stable. Les coureurs effectuent en moyenne 10 sorties par mois. Un volume constant au cours de l’année, bien que les mois d’hiver enregistrent des moyennes à 12 sorties mensuelles malgré une météo moins clémente que l’été. Preuve de la motivation des personnes à faire du sport.

Des motivations personnelles

En parlant de motivation à courir, la première réside dans la fixation d’un défi personnel avec l’envie de se dépasser. Arrive ensuite une motivation de bien-être physique et mental. En témoigne la durée moyenne de 52 minutes par séance, un chiffre tiré par la traditionnelle sortie longue effectuée une fois dans la semaine par pratiquement tous les coureurs inscrits sur Campus.

La performance reste un facteur de motivation secondaire, même si l’allure est l’indicateur le plus scruté. Avec une allure moyenne de 6:00 min/km, on en déduit une communauté relativement dynamique mais accessible. « Plus les objectifs sont longs (semi, marathon…), plus la fréquence s’intensifie. »

Ecologie, sécurité et communauté sont des devenus essentiels

Si la pratique en solitaire reste majoritaire, la majorité des coureurs pratiquant en groupe y voient un levier de motivation supplémentaire et moyen de passer un moment convivial. Campus soutient notamment 35 groupes de running en France, Belgique et Suisse, pour encourager la pratique collective dans un cadre bienveillant.

On note une certaine discrimination entre les hommes et les femmes dans le rapport à la sécurité. 3 femmes sur 4 se sentent obligées d’adapter leurs sorties pour courir en sécurité, et, par rapport aux hommes, 3 fois plus de femmes ont déjà été gênées par une réflexion ou un commentaire déplacé durant leur pratique (35% d’entre elles ont connu une mésaventure).

Côté écologie, quasiment 60% des coureurs déclarent être sensibles aux enjeux environnementaux. La moitié seraient même prêts à renoncer à participer à une course s’ils devaient prendre l’avion pour s’y rendre. Pour nuancer ces chiffres, 63% des coureurs n’accordent pas d’importance à la dimension écologique lorsqu’ils achètent un vêtement, un accessoire ou des chaussures de running. Le running souffre encore d’un manque d’options véritablement écologiques sur le marché en matière d’équipements.

Pour découvrir les résultats complets, veuillez retrouver l’étude ici.

Restez au courant des nouvelles les plus importantes du sport business

Dans votre boite e-mail (1 fois par semaine).