Chat Masters avec nos envoyés spéciaux

Merci à toutes et à tous pour vos très nombreuses questions. On espère vous avoir offert un peu plus d'infos sur ce premier Majeur de l'année. Continuez à nous suivre et à déposer vos commentaires très souvent ultra constructifs sur la page golf de l'équipe. À bientôt !
Martin / Benjamin

MC : Très franchement c'est très très très très très improbable… Voir impossible. Augusta est un club très privé qui n'a pas besoin d'un autre énorme tournoi et qui n'est en plus pas très adapté pour accueillir un évènement d'une telle ampleur… En soit rien ne l'interdit, mais le Masters suffit déjà très bien à l'Augusta National.

BC : Le livre d'Hank Haney décrit un joueur hyper exigeant et qui peut balayer en trois mots, et très sèchement, une hypothèse sur son swing ou sa façon de joueur. Mais Woods n'est pas le seul sportif pro à exiger autant des autres que de lui...
Après, il s'agit du meilleur joueur de l'histoire du golf moderne et n'importe quel coach compétent rêve d'approcher le phénomène.

MC : Je serais entre le plus facile et le plus dur. Le plus facile parce que ce joueur est un orfèvre, un artiste qui se connait par coeur. Et le plus dur parce qu'il est d'une exigence hallucinante envers lui même et ceux qui l'entourent.

MC : Encore une question difficile à anticiper. Très sincèrement si un Dubuisson ou un Levy, pour ne parler que des 2 meilleurs actuels, empochent un Majeur la couverture sera énorme dans nos colonnes. Ce sera un véritable évènement qui aura une réelle portée pour l'ensemble du sport Français, pas seulement pour le seul milieu golfique. La une de tous les JT peut être pas, mais une telle victoire aurait sa place c'est certain dans les médias au sens large. Et l'Équipe en ferait sa couv c'est quasi sûr !

BC : Nous avons été tiré au sort l'an dernier, avec Martin, donc ne rejouerons plus Augusta avant 6 ou 7 ans selon les dires, au mieux.
J'avais scoré 82, Martin 79, depuis des tees avancés (environ 1,5km de moins que les pros).
Perso, j'ai pris cher sur les greens : si vous ne mettez pas la balle sur la bonne zone, le 3-putts est presque automatique pour des joueurs de notre niveau !
Mais quelle expérience de dingue... La descente du fairway du 11, le départ du 12 et toute cette tension pour choisir la bonne canne, où le deuxième coup du 13... Gros kif.

MC : Entre Rory qui gagne l'US Open et l'USPGA, Rose qui gagne l'US Open tout comme Kaymer il y a peu… Pas l'impression que les européens aient plus de mal sur les autres Majeurs US.

BC : Hyper délicat de comparer deux sports et deux athlètes complètement différents. Le kiné d'Alexander Levy et ex de la Juve, François Teissedre-Dalou, nous a dit cet hiver : "Personne ne peut savoir réellement ce qu'il se passe dans le corps des champions. Ce sont des machines, tellement différents d'un être humain normal."
Le truc avec Woods, c'est liste des blessures : cela va du tendon d'Achille jusqu'au cou... C'est inquiétant et le voir dominer, personne n'y croit plus vraiment, surtout face à une adversité de plus en plus forte, jeune et performante.

MC : Oui carrément. C'est le seul Majeur qui se joue tous les ans au même endroit depuis 1934.

MC : En quelque sorte oui. Un Bubba Watson est à mon sens le joueur idéal ici. Il tape très fort, sait donner beaucoup d'effets différents à ses balles, il est très créatif autour et sur les greens et surtout…il est gaucher !

MC : Il n'y a pas d'énormes changements par rapport à d'habitude. Le parcours est toujours aussi somptueux, ses greens toujours aussi rapides et pentus. La pluie va certainement le rendre plus souple et favoriser un certain jeu d'attaque. Mais Augusta reste Augusta. Ça ne se gagnera pas à -20…

MC : Oh que oui ! Le parcours lui résiste, mais il l'a déjà dompté (65 en 2011). Son jeu convient presque trop à l'endroit : il tape très fort, très droit, Rory est très complet du tee au green. C'est peut être sa gestion des par 5 qui le bloque depuis quelques années. Il avouait hier être un peu trop agressif sur ces trous précis qui sont quelque part la clé d'un succès au Masters. Mais le n°1 mondial apprend très vite de ses echecs, il va remporter au moins un Masters minimum. Dès cette année pourquoi pas bie sûr.

BC : Il n'a jamais vraiment eu l'occasion en fait… Il n'a joué qu'une fois en partie de tête et ne s'est jamais réellement créé l'occasion.
MC : Vrai que c'est un mystère car ce joueur fait partie des joueurs les plus "chauds" de ces dernières années. Mais mine de rien il se rapproche petit à petit. Son jeu collerait bien à un British Open pour une première. Mais qui sait ce que cache SuperSwede pour ce Masters.

MC : Très franchement non c'est plus une exhibition qu'autre chose. D'autant que les joueurs savent bien que le vainqueur du concours de par 3 n'a jamais empoché le Masters par la suite. Alors mieux vaut en garder sous le pied…

BC : Le parcours est humide, même si il dispose de son propre système d'aération. Donc, les balles roulent moins sur les fairways, ce qui favorise les longs frappeurs, comme Rory McIlroy ou Bubba Watson. Les greens devraient être un poil moins roulants également, donc moins pénalisants, pour un tournoi plus ouvert.

MC : Ola Sergio ! Suffisait de lever les yeux au ciel non? Le temps est plutôt orageux, pas mal de pluie ces derniers jours. Il fait chaud et humide comme très souvent ici. Et la météo prévoit un weekend tendance très pluvieux, même si les choses évoluent très vite par ici.

BC : En termes de golf pur et de scores, l'US Open est beaucoup plus exigeant (l'USGA prépare le parcours pour un vainqueur autour du par). Augusta se veut plus spectaculaire, avec beaucoup de birdies et de bogeys.

MC : Pour y rentrer surement oui. Après dans le jeu pur, je miserais plus sur un US Open qui est un véritable test de golf brut et presque violent. Au Masters on joue toujours le même parcours, il n'y a pas de roughs… C'est difficile mais pas LE plus difficile à mon sens.

MC : Un passage de cut est largement à sa portée. Ça s'était déjà joué à rien l'an passé (1 coup). Victor a prouvé qu'il avait les capacités pour jouer les avants postes en Grand Chelem, son British et son USPGA 2014 le prouvent sans soucis.
Il a l'expérience d'Augusta désormais, il sait à quoi s'attendre et quoi travailler pour mieux y réussir. Difficile de prévoir l'avenir, en golf c'est un peu jouer à la roulette russe, mais Dubuisson peut prétendre à largement mieux qu'un Top 25.

BC : Oui, mais ce n'est pas vraiment le sujet...

MC : Il ne réussit plus autant aux européens que par le passé. La dernière victoire d'un européen ici date de…1999 et le succès de José-Maria Olazabal. Ça commence à faire long non ?

BC : J'aimais bien Dustin Johnson, il a tout pour lui ici, en théorie. Mais il a quelques phobies ici, notamment aux trous 9 et 17. Dur de trouver un favori entre cette vingtaine de joueurs. Une pièce sur Rory McIlroy, ou sur un nouveau vainqueur en Majeur, comme Patrick Reed, avec ses grands draws et sa grosse paire de c...

MC : Jordan Spieth, 2e ici l'an passé : il sait comment Augusta fonctionne. Il est également incroyable cette année, 4e mondial à 21 ans ! Sinon, Rickie Fowler, c'est sûrement son tour. En tout cas, avec sa régularité en Majeur l'an passé, il le mérite.