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L'Allemagne a été la plus réaliste et se qualifie pour la finale au terme d'un match époustouflant. La Turquie, revenue une nouvelle fois au score sur la fin, avait cru avoir fait le plus dur mais le "miracle" a basculé du côté de la Mannschaft ce soir.
Sarioglu est averti pour contestation.
Altintop gâche la balle d'égalisation. Il expédie au-dessus un coup franc pourtant bien placé en faveur de la Turquie.
Jansen remplace Klose.
Dernier changement opéré par Fatih Terim : Metin remplace Kazim-Richards.
Temps additionnel : trois minutes.
Lahm donne l'avantage à l'Allemagne ! Le latéral joue le une-deux avec Ballack dans la surface côté gauche et trompe Rüstü d'une frappe du droit en pleine lucarne.
En plein confiance, Sentürk prend sa chance des 25 mètres. A côté.
Un supporter a fait son entrée sur le terrain. Après une course de 70 mètres, les stadiers sont parvenus à l'intercepter.
Sentürk égalise ! Le numéro neuf, au premier poteau, coupe la trajectoire d'un centre de Sarioglu venant de la droite. Sentürk glisse le ballon sous le ventre de Lehmann, une nouvelle fois en retard. Les Turcs sont incroyables !
Boral cède sa place à Gökdeniz pour les dernières minutes au sein de la formation au croissant.
Les Turcs poussent. Habitués à des finish tonitruants, les hommes de Fatih Terim vont y croire jusqu'au bout.
Erding, le Sochalien, remplace Akman dans les rangs de la Turquie.
Klose donne l'avantage à l'Allemagne. A la réception d'un centre de Lahm venant de la gauche, l'attaquant du Bayern trompe Rüstü d'un coup de tête imparable. Le gardien turc avait complètement raté sa sortie.
Les statistiques confirment que les Turcs mènent largement aux points : ces derniers ont tiré 17 fois au but, les Allemands seulement 6 fois.
Ugur Boral, à l'entrée de la surface côté gauche, oublie Kazim-Richards dans l'axe et prend sa chance depuis un angle fermé. Lehmann bloque le ballon au premier poteau. Dans la foulée, une frappe violente de Hitzlesperger ne passe pas loin du cadre.
Ce sont désormais les Rouge et blanc qui dominent les débats, l'abattage de Mehmet Aurelio et d'Altintop au milieu du terrain n'y étant certainement pas pour rien.
La Turquie reprend du poil de la bête en étant plus présent dans les duels au milieu du terrain. Seul souci : lorsqu'un joueur turc fait la différence, il se retrouve souvent sans partenaire aux avant-postes.
Ce sont les Allemands qui ont le ballon entre les crampons depuis quelques instants. Les Turcs, peut-être émoussés, jouent davantage regroupés.
La partie est équilibrée. Les deux équipes sont actuellement dans une phase plus attentive, le moindre espace laissé à l'autre pouvant s'avérer ravageur.
Coup franc intéressant pour la Mannschaft plein axe aux vingt-cinq mètres. Ballack, vraiment pas à son avantage aujourd'hui, propulse le ballon dans le mur.
Podolski décale le ballon pour Hitzlsperger en plein course aux vingt mètres. La frappe soudaine du joueur de Stuttgart passe juste au-dessus.
Sentürk est averti après avoir durement taclé Frings.
Les Allemands sont furieux, Lahm ayant été sévèrement bousculé à l'entrée de la surface de réparation adverse. M. Busacca laisse jouer. La faute semble cependant avoir été commise à l'extérieur de la surface de vérité turque.
Coup franc en faveur de la Turquie excentré dans le couloir droit. Ugur Boral enroule le ballon, Lehmann s'impose dans les airs.
Frings a remplacé Rolfes, décevant, dans l'entrejeu allemand.
C'est reparti à Bâle.
L'Allemagne est pour l'instant tenue en échec par une impétueuse équipe de Turquie. La défense de la Mannschaft a souffert face à la vivacité des attaquants turcs. Rien n'est joué même si la fatigue pourrait être un facteur déterminant après la pause.
Temps additionnel : une minute.
Joachim Löw, conscient des difficultés de son équipe dans la récupération, a envoyé Torsten Frings s'échauffer.
Les deux équipes ont retrouvé de l'énergie en cette fin de première période. A la suite d'actions très rapides, Senturck, par deux fois, et Schweinsteiger pèchent dans le dernier geste.
Kazim-Richards prend à nouveau le dessus sur Lahm et obtient un coup franc intéressant à l'entrée de la surface. Ugur Boral prend les choses en main et décoche une frappe soudaine du gauche. Lehmann parvient à boxer le ballon qui lui venait dessus.
Le tempo s'est calmé depuis quelques instants même si les hommes de Joachim Löw sont bien plus présents dans le pressing.
Contre-attaque allemande. Podolski, lancé à toute hâte sur l'aile gauche, tente une frappe du coup de pied à l'entrée de la surface. Au-dessus.
Coup franc en faveur de la Turquie excentré sur la gauche. Constatant que Lehmann est avancé, Altintop cherche à le lober mais le portier d'Arsenal parvient à reculer suffisamment pour claquer le ballon.
La partie est définitivement lancée. La balle va d'un camp à l'autre. Les deux blocs défensifs paraissent bien friables.
Egalisation allemande. Podolski, depuis l'aile gauche, centre à ras de terre devant le but. Schweinsteiger coupe la trajectoire et trompe Rüstü sur sa gauche d'un extérieur du pied droit.
Coup de tonnerre à Bâle. Ugur Boral ouvre le score. Kazim-Richards, au point de penalty, écrase sa reprise de volée et lobe Lehmann. La balle rebondit sur la barre et revient sur Boral qui marque de près malgré une intervention vaine du gardien.
Les Allemands s'enhardissent. Rüstü est obligé de s'envoler pour écarter un coup de pied de coin adverse frappé par Schweinsteiger depuis la gauche.
Lointain coup franc en faveur de l'Allemagne sur le flanc droit. Hitzlsperger enroule le ballon vers le second poteau. Rüstü, vigilant, capte la balle sans souci.
Les Allemands sont malmenés. Heureusement pour eux, deux corners turcs bottés côté gauche restent sans effet.
Les supporters d'outre-Rhin en tremblent encore : à la réception d'un centre en retrait impeccable d'Altintop venant de la gauche, Kazim-Richards, au point de penalty, reprend le cuir en première intention et l'expédie violemment sur la barre...
La physionomie de la rencontre a évolué par rapport aux premiers instants. La Mannschaft se laisse endormir par une équipe au croissant de plus en plus ambitieuse.
Les Turcs placent les premières banderilles par l'entremise de Kazim-Richards et d'Altintop. Le premier tente une frappe croisée, finalement bloquée par le gardien allemand. Le second prend Lahm de vitesse avant de buter sur Lehmann.
Les Turcs commencent à sortir de leur camp en privilégiant le flanc gauche. Fatih Terim, confronté à de nombreuses absences, a aligné une formation attendue, disposé en 4-5-1. Ayhan Akman en profite pour jouer ses premières minutes dans la compétition.
Comme on pouvait s'y attendre, ce sont les Allemands qui ont la possession du ballon alors que leurs adversaires sont très regroupés. Joachim Löw a reconduit les vainqueurs du Portugal. Frings, remis de sa blessure, a pris place sur le banc.
M. Busacca siffle le coup d'envoi de la rencontre.
Les hymnes des deux pays sont respectés. Celui de la Turquie est joué en premier. C'est ensuite au tour de Rüstü et de Ballack, les deux capitaines, de lire un discours prônant la lutte contre le racisme.
Les joueurs ont fait leur apparition sur la pelouse du Parc Saint-Jacques. Afin d'évacuer de possibles tensions, le speaker délivre un message destiné aux supporters des deux camps leur rappelant qu'aucun incident n'avait eu lieu durant la compétition.
En dix-sept confrontations, les Allemands l'ont emporté onze fois. Les Turcs ont seulement obtenu trois victoires alors que les deux pays se sont séparés sur un score de parité à trois reprises.
La première demi-finale de l'Euro 2008 oppose ce soir à Bâle l'Allemagne à la Turquie. Une affiche a priori déséquilibrée entre une Mannschaft au complet et une équipe au croissant décimée. Coup d'envoi à 20h45.
Euro, ALLEMAGNE 3-2 TURQUIE : Terminé ( Demi-finales )
Les buteurs :
Pour ALLEMAGNE : Bastian Schweinsteiger (26e ),Miroslav Klose (79e ),Philipp Lahm (90e ), - Pour TURQUIE : Ugur Boral (22e ),Semih Sentürk (86e ),