L'Espagne réalise un triplé historique - Euro, Coupe du monde, Euro - en venant très logiquement à bout d'une formation italienne qui aura vécu une finale difficile. Grâce à cet exploit unique, la Roja rentre ainsi dans les livres d'histoire du football.
Sergio Ramos croit pouvoir y aller de son but en reprenant, au premier poteau, un centre de Fernando Torres venant de la gauche. La talonnade « à la Madjer » tentée par le défenseur du Real ne trompe pas Gianluigi Buffon qui capte le ballon en 2 temps.
Si le score et cette avance de quatre buts en restaient là, il s'agirait du plus grand écart lors d'une finale d'un tournoi majeur, Championnats d'Europe et Coupes du monde confondues.
Trois minutes de temps additionnel sont décrétées par le corps arbitral de la partie.
Avant ce match, Mario Balotelli était le joueur qui avait cadré le plus de tirs durant cet Euro (10 en 23 tentatives). À quelques minutes du terme de cette finale, il ne s'est toujours pas procuré la moindre occasion...
Juan Manuel Mata inscrit le quatrième but de son équipe après une passe parfaite de Fernando Torres, joliment servi par Xavi Hernandez à gauche de la surface. Mata n'a ensuite qu'à pousser le ballon dans le but vide d'un Buffon resté au contact de Torres.
Grâce à ce but, Fernando Torres devient le tout premier joueur à marquer dans deux finales (2008 et 2012) d'un Championnat d'Europe des Nations. À noter que ses deux buts ont à chaque fois été marqués suite à une passe décisive de Xavi Hernandez.
Dernier changement effectué par Vicente Del Bosque : Andres Iniesta cède sa place à Juan Manuel Mata.
Les supporters espagnols chantent les louanges de leur équipe, maintenant certaine de devenir la première nation depuis la première édition de l'Euro en 1960, à conserver le trophée après son titre acquis en 2008.
Sur un service subtil dans l'axe de Xavi Hernandez (sa deuxième passe décisive du match), Fernando Torres triple la mise d'un plat du pied droit, trompant Gianluigi Buffon dans son petit filet gauche. La Roja est aux anges !
Si les Italiens ne parvenaient pas à tromper Iker Casillas dans ces derniers instants, l'Espagne enchaînerait un dixième match à élimination directe lors d'un tournoi majeur sans encaisser le moindre but, soit durant 990 minutes de jeu. Juste énorme !
Arbeloa s'échappe après un relai avec Xavi et profite des appels conjugués de Pedro et de Torres pour tenter de s'infiltrer dans l'axe des 20 mètres, sans succès : Bonucci veillait.
Les Italiens paraissent logiquement résignés de part le scénario du match, et surtout face à la domination de leurs adversaires espagnols, plus que jamais proches d'un incroyable et historique triplé.
Après une séquence à une touche de balle dont la Roja a le secret, Iniesta envoie le ballon vers Arbeloa taclé avec autorité par Balzaretti à la limite droite de la surface. L'arbitre fait signe de jouer.
Si la Roja finissait par s'imposer, ils seraient sept joueurs espagnols à avoir participé aux trois finales victorieuses de l'Euro 2008, de la Coupe du monde 2010 et de l'Euro 2012 : Casillas, Ramos, Xabi Alonso, Xavi, Iniesta, Fabregas et Torres.
Deuxième changement espagnol : Fabregas est remplacé par Fernando Torres pour le dernier quart d'heure. Le Barcelonais a une nouvelle fois réalisé un excellent match.
Hors jeu sifflé à l'encontre de Pedro après une énième envolée de Jordi Alba.
Fabregas se joue de Balzaretti sur la droite et s'appuie sur Pedro qui lui remet tout de suite dans sa course dans la surface. Son centre est ensuite repris par Iniesta qui voit De Rossi revenir au devant de Pedro pour remettre de la tête vers Buffon.
Et dire qu'avant ce match, la Squadra Azzurra était invaincue depuis 15 matches officiels sous l'ère Cesare Prandelli (10 victoires et 5 nuls) et qu'elle était également la seule équipe à n'avoir jamais été menée au score durant cet Euro 2012...
Bon débordement de Pedro côté gauche qui laisse Abaté et Barzagli sur place avant de chercher Fabregas au second poteau. Au prix d'un tacle aérien, Bonucci évite la reprise du Barcelonais aux huit mètres et écarte le danger.
Les Rouge s'amusent désormais avec le ballon et le font tourner tranquillement dans le camp adverse, sans réellement être pressés. Iniesta est finalement servi sur la gauche mais son centre est contré par Abaté.
Tout se complique pour les Italiens : en infériorité numérique, ils se retrouvent face à onze espagnols affamés et sûrs de leur force collective. L'exploit insensé de remonter deux buts à la Roja en une petite demi-heure semble lointain.
Coup franc excentré côté gauche en faveur de la Squadra Azzurra. Pirlo est au centre mais Bonucci est sanctionné pour une faute sur Ramos à droite de la surface.
Énorme coup dur pour la Nazionale : Thiago Motta qui vient d'entrer à la place de Montolivo est victime d'un claquage et va laisser ses partenaires terminer la rencontre à dix contre onze. En effet, Cesare Prandelli a effectué ses trois changements...
Premier changement effectué par Del Bosque : Silva, premier buteur du match, est remplacé par Pedro.
Encore une frappe italienne qui trouve les gants sûrs d'un très grand Casillas. De Rossi, auteur du tir, paraît touché mentalement.
Dernier changement opéré par Cesare Prandelli : Montolivo est remplacé par Thiago Motta. Diamanti, auteur d'un bel Euro, va donc rester sur le banc...
Jordi Alba, auteur déjà d'une superbe course sur le deuxième but, s'envole encore sur son aile gauche mais n'est pas servi par Xavi alors qu'il partait dans le trou laissé par Abaté.
Les Espagnols accélèrent à chaque fois qu'ils récupèrent le ballon et trouvent d'énormes espaces dans le dos de la défense italienne. Ils devraient forcément en profiter d'ici la fin de la rencontre.
Énorme occasion pour la Nazionale après une ouverture millimétrée de De Rossi vers Di Natale, à la limite du hors jeu à gauche des 16 mètres. L'attaquant de l'Udinese pivote et frappe au but sans contrôle avant de voir Casillas détourner son tir.
Le penalty est tout proche pour la Roja après une tête puissante de Ramos que Bonucci détourne du bras. Monsieur Proença fait signe de jouer malgré la fureur des Espagnols.
La Roja récupère rapidement le ballon et c'est encore Fabregas qui amène le danger à droite de la surface italienne, effaçant Balzaretti et Bonucci grâce à deux crochets. Il réussit à centrer mais Abate devance Iniesta qui allait reprendre face au but.
L'action suivante permet à Fabregas de s'échapper dans l'axe avant de déclencher un tir rasant des 25 mètres que Buffon laisse passer à un petit mètre de son montant droit.
Dès son premier ballon, Antonio Di Natale se signale en prenant le dessus sur son vis-à-vis dans l'axe des huit mètres pour reprendre d'une tête rageuse un centre précis d'Abate. Casillas voit le ballon filer juste au-dessus de son but.
Deuxième changement côté italien : Cassano est remplacé par Di Natale.
Reprise des débats au stade Olympique de Kiev, sifflée par l'arbitre portugais, Monsieur Pedro Proença.
Vous pouvez noter les joueurs de la rencontre, jusqu'à 23h15, en cliquant ci-dessus ou via le lien dans le chrono. Les résultats seront publiés dans le journal de lundi.
L'Espagne a déjà pris une option sur le trophée en menant de deux buts à la pause face à une Nazionale presque dépassée par la maîtrise collective et le réalisme de la Roja. Cesare Prandelli va sans doute devoir changer quelque chose pour espérer revenir.
Suite au coup franc frappé par Xavi, Silva récupère et décoche un tir rasant de l'axe des 20 mètres que Buffon capte avec sûreté.
Une minute de temps additionnel est annoncée par le corps arbitral de la partie.
Carton jaune pour Barzagli qui réalise une faute dites utile sur Iniesta qui allait l'éliminer sur la gauche et partir seul vers le but suivi par plusieurs coéquipiers.
Jordi Alba double la mise d'un tir du gauche face à Buffon après un service parfaitement dosé de Xavi. Au départ, le latéral part de son camp et s'appuie sur le milieu du Barça qui temporise avant de lui remettre au millimètre à gauche des 16 mètres.
Transversale manquée d'Iniesta depuis la gauche vers Silva côté droit suite à laquelle De Rossi lance Balotelli en contre. Celui-ci joue le une-deux avec Cassano qui lui remet d'une talonnade avant que l'attaquant n'envoie sa frappe au-dessus des buts.
Balotelli tente de montrer l'exemple à ses partenaires en faisant preuve notamment d'une belle volonté côté gauche mais il vient buter sur Arbeloa et Piqué.
Belle séquence de la Roja, à une ou deux touches, qui arrive presque au but avant que Silva ne soit sanctionné pour une position de hors jeu.
Les hommes de Vicente Del Bosque se reprennent quelque peu, retrouvant leur collectif et usant des Italiens qui cherchent pour leur part leur second souffle.
Après une perte de balle dans l'entre jeu, la Roja se met encore en danger mais peut à nouveau remercier son gardien, San Iker Casillas qui boxe de main de maître la lourde frappe de Claudio Marchisio déclenchée aux 25 mètres.
La Nazionale a repris du poil de la bête et démontre que sa place en finale est loin d'être usurpée en reprenant la possession ! Alors qu'un tiers du match est maintenant atteint, le niveau affiché par les deux équipes est pour le moins élevé.
Nouvelle opportunité en faveur des Azzurri : Cassano est bien lancé sur la gauche, repique dans l'axe en laissant Arbeloa sur place sur sa feinte de frappe-crochet et frappe au but à ras de terre depuis cet angle légèrement fermé. Casillas est encore là !
Après un service de De Rossi, Balzaretti s'échappe sur le côté gauche et déclenche un fort joli centre qui se dirigeait vers le crâne de Balotelli avant que Casillas ne le détourne. Le portier du Real, très autoritaire, capte ensuite le ballon.
Carton jaune pour Piqué qui réalise un très vilain geste en taclant Cassano les deux pieds décollés du sol. Monsieur Proença sort un avertissement pour le moins orangé.
Bon débordement d'Abate sur l'aile droite qui amène un centre du Milanais vers le second poteau mais Silva, revenu défendre, dégage le ballon loin devant.
Les hommes de Cesare Prandelli vont maintenant devoir se remettre d'un début de match difficile. Ils tentent surtout de toucher le ballon face à des Espagnols parfaitement en place.
Coup dur pour l'Italie : Chiellini se blesse à la cuisse et est remplacé par Balzaretti.
Une contre-attaque espagnole arrive très rapidement sur la droite avec Fabregas servi vers l'angle de la surface mais le centre du Barcelonais est bien compris par Bonucci qui dégage.
La Squadra obtient un nouveau corner et sème à nouveau le trouble dans la défense rouge mais c'est encore Casillas qui écarte le danger dans les airs alors que Chiellini était proche de reprendre à bout portant.
Sur le coup de pied de coin venant de la gauche, Casillas se détend superbement pour dévier du bout des gants au devant de Bonucci. Derrière, De Rossi retouche le ballon qui file en sortie de but.
La réaction italienne ne tarde pas avec un coup franc idéalement placé à hauteur des 22 mètres, légèrement sur la gauche. Balotelli fait mine de frapper mais laisse Pirlo s'en charger. Ce dernier voit alors le mur espagnol détourner son tir en corner.
Après un service parfait d'Iniesta vers Fabregas à droite de la surface, l'ancien Gunner déborde Chiellini et centre fort sur Silva qui trouve la lucarne gauche d'une reprise instantanée de la tête ! La Roja ouvre logiquement le score.
La Nazionale cherche à récupérer le ballon et à le faire tourner pour se rassurer après ces quelques minutes difficiles. Pour autant, le pressing de la Roja est intraitable.
Nouveau mouvement incroyable des Rouges, à une touche, qui laisse pantoise la formation transalpine : au final, Xavi est aux 22 mètres pour décocher un tir surpuissant que Buffon laisse filer juste au ras de sa transversale... L'Italie souffre !
À noter que l'Espagne n'a encaissé aucun but lors de ses 909 dernières minutes de jeu en match à élimination directe d'un tournoi majeur (Coupe du Monde EURO), une série qui a débuté lors des 1/4 de finale de l'Euro 2008.
Les Espagnols prennent les choses en main : ils bénéficient d'un corner sur la droite sur lequel Xavi envoie son centre sur la tête de l'inévitable Ramos qui avait pris le dessus sur Chiellini. Sa reprise de l'axe des 6 mètres passe non loin de la barre.
Coup franc intéressant en faveur de la Roja, situé à hauteur des 35 mètres axiaux et tiré par Sergio Ramos, mais le défenseur ne trouve pas le cadre, envoyant sa lourde frappe juste au-dessus du cadre de Buffon.
Nouveau duel entre Ramos et Balotelli, cette fois en ''faveur'' de l'Espagnol, l'attaquant de Man City étant devancé par son garde du corps au moment où il pensait pouvoir reprendre de la tête aux 12 mètres.
Après une séquence collective fort bien initiée par Xavi, la Roja croit pouvoir frapper au but par Fabregas mais De Rossi revient de nulle part pour intercepter le service du milieu barcelonais.
Alors que les Espagnols retrouvent leur esprits - et le ballon - Mario Balotelli salue à sa manière Sergio Ramos en lui assenant une semelle qui laisse le défenseur du Real au sol. Ce dernier se relève en boitant quelque peu...
Dès les premières secondes, les Azzurri récupèrent le ballon et cherchent à donner un tempo élevé au match. Le premier tir de la finale est à mettre au crédit d'Andrea Pirlo, de l'extérieur du pied droit, très nettement à côté.
L'arbitre portugais, Monsieur Pedro Proença, assisté de Messieurs Bertino Miranda et Ricardo Santos, ordonne le coup d'envoi de la finale de l'Euro 2012.
Sous la direction de l'arbitre portugais, Monsieur Pedro Proença, les deux capitaines des deux équipes, Iker Casillas et Gianluigi Buffon s'échangent les fanions des deux nations et participent au toss. C'est la Roja qui va engager.
L'hymne italien est célébré avant celui de l'Espagne. Les visages des 22 acteurs sont très concentrés.
La tension monte alors que les deux formations font enfin leur entrée dans le stade Olympique de Kiev, dans une belle ambiance et un décor grandiose.
C'est donc l'un de ces deux joueurs, capitaines et portiers des deux équipes, qui va soulever le trophée encore appelé par certains la « Coupe Henri-Delaunay », du nom de son créateur.
De l'autre côté, Gianluigi Buffon a déjà disputé 24 matches en tournoi majeur, égalant le record des portiers italiens détenu par Dino Zoff. Mais c'est Iker Casillas, son adversaire du soir, qui détient le record absolu des gardiens avec 28 apparitions.
À noter que ce soir, Iker Casillas va disputer sa troisième finale d'un grand tournoi, égalant trois autres gardiens de renom : le Français Fabien Barthez et les Allemands Sepp Maier et Harald Schumacher.
La cérémonie de clôture vient de se terminer, les deux équipes finaliste de l'épreuve sont maintenant prêtes à faire leur apparition sur la pelouse du stade Olympique de Kiev.
Quant à l'Italie, elle atteint ce soir sa 9e finale en tournoi majeur (3 à l'Euro, 6 en Coupe du Monde). Pour le moment, son ratio de victoires en finale est de 63%, soit 5 succès (1 à l'Euro 1968 et 4 au Mondiaux 1934, 38, 82 et 2006) en 8 tentatives.
Avec la France, l'Espagne est le pays qui compte le ratio le plus élevé de victoires en finales de tournois majeurs (75%) chez les nations européennes qui en ont disputé plus d'une. Soit quatre finales chacune pour trois succès.
Après la RFA (Euro 1972, Mondial 1974, Euro 1976), l'Espagne est la deuxième équipe européenne de l'histoire à se qualifier pour trois finales de tournois majeurs d'affilée. En cas de succès, elle serait la seule à en remporter trois consécutivement.
Après un dernier exercice de frappes pour les attaquants, les Italiens rentrent au vestiaire, suivis de très près par les Espagnols. La cérémonie de clôture prévue avant la rencontre va bientôt débuter.
Statistique : l'Italie et l'Espagne ont effectué le plus de tirs lors de cet Euro, soit 99 et 86 respectivement. De plus, la Squadra a touché 83 ballons dans la surface adverse depuis le début du tournoi. La Roja en a touché près de 2 fois plus (144).
A vingt-cinq minutes du coup d'envoi, le stade Olympique de Donetsk est rempli aux trois quarts. Comme prévu, il est à dominante rouge. Mais avant d'entrer dans le stade, les Italiens ont montré qu'ils étaient bien présents.
Cela fait d'ailleurs 92 ans que l'Espagne n'a plus battu l'Italie en matches officiels : c'était aux Jeux olympiques de 1920 (2-0). Depuis, et en dix rencontres, la Roja s'est inclinée à cinq reprises et a arraché cinq nuls face à la Nazionale.
L'Italie est invaincue face à l'Espagne en tournoi majeur (Coupe du Monde, Euro), avec 3 victoires et 4 nuls. Néanmoins, l'Espagne s'est qualifiée aux dépens de l'Italie lors de leur dernière confrontation en 1/4 de finale de l'Euro 2008 (0-0, 4 tab à 2).
L'Italie et l'Espagne s'affrontent pour la 31e fois de leur histoire. Les Italiens détiennent l'avantage avec 10 victoires à 8. 12 nuls complètent le bilan.
Iker Casillas travaille actuellement ses sorties aériennes avec Valdes et Reina dans le rôle des centreurs. Les dix autres titulaires espagnols font un toro dans la moitié de terrain qui leur est attribuée.
L'arbitre, Monsieur Pedro Proença a dirigé huit rencontres cette saison au niveau international : 5 en C1 et 3 durant cet Euro (dont Espagne - Irlande, 4-0, et Angleterre - Italie, 0-0). Lors de ces matches, il a distribué 36 cartons jaune et 2 rouges.
Le onze italien est annoncé à son tour. Les supporters italiens donnent de la voix. Il le faut pour couvrir les sifflets du public espagnol.
Aucune des cinq finales d'un tournoi majeur au 21e siècle n'a vu plus de 2 buts (Coupe du Monde et Euro confondus). Les deux dernières finales de l'Euro se sont par ailleurs soldées sur le même score de 1-0.
Les deux équipes sont actuellement à l'échauffement. A quarante minutes du coup d'envoi, le stade se remplit doucement, mais sûrement. Le onze de l'Espagne est annoncé par le speaker du stade.
Remplaçants ce soir, les deux joueurs du Paris-SG Salvatore Sirigu et Thiago Motta n'ont pas pour autant perdu le sourire. Ils sont actuellement en train de discuter sur le banc de touche.
Parmi les 10000 supporters espagnols attendus dans le stade Olympique de Kiev, plusieurs supportrices donnent de la voix, et de fort belle manière.
L'arbitre central portugais va réussir ce soir un enchaînement inédit après avoir déjà arbitré la dernière finale de la C1 entre Chelsea et le Bayern Munich (1-1 a.p., 4 tab à 3) le 19 mai.
Le trio arbitral vient à son tour d'arriver au stade. Au sifflet ce soir : le Portugais Pedro Proença et ses deux assistants Bertino Miranda et Ricardo Santos.
Le thermomètre affiche 26°C à Kiev ce qui pourrait rendre les conditions de jeu intéressantes. De plus, il semble que la pelouse ait été arrosée, ce qui devrait plus satisfaire les Espagnols que les Italiens.
Alors que les trois semaines du championnat d'Europe se sont écoulées sans incident notable en Ukraine, les autorités ont malgré tout mobilisés 7.300 policiers dans la capitale en vue de la finale.
La composition de l'Italie : Buffon - Abate, Barzagli, Bonucci, Chiellini - Marchisio, Pirlo, De Rossi - Montolivo - Cassano, Balotelli.
Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy et le prince Felipe sont attendus. D'autre part, les chefs des gouvernements italien et hongrois, Mario Monti et Viktor Orban, et le président polonais, Bronislaw Komorowski, devraient également être présents.
La composition de l'Espagne : Casillas - Arbeloa, Piqué, Ramos, Alba - Busquets, Xavi, Xabi Alonso - Silva, Fabregas, Iniesta.
«Je suis content que l'Ukraine ait eu le grand honneur d'organiser l'Euro-2012 avec la Pologne, et il me semble que nous avons réussi», a déclaré le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch cité par l'agence Interfax.
Avant de rentrer au vestiaire, Mario Balotelli a pris le temps de discuter avec son frère et trois de ses amis. Côté espagnol, Pedro et Valdes sont en train de plaisanter, assis sur le banc de touche. Titulaire face au Portugal, Negredo, lui, a le masque.
C'est le seul changement opéré par Cesare Prandelli par rapport à l'équipe victorieuse de la Mannschäft (2-1) en demi-finale. Préservés samedi, Barzagli et De Rossi sont bien titulaires. Tout comme Cassano et Balotelli associés en pointe.
Indisponible contre l'Allemagne (2-1) en raison d'une blessure à la cuisse gauche, Abate retrouvera sa place de titulaire dans le couloir droit de la défense italienne face à l'Espagne. Le défenseur de l'AC Milan a été préféré à Balzaretti.
Il pourrait d'ailleurs y avoir une polémique sur l'état de la pelouse : alors que les Espagnols aimeraient qu'elle soit arrosée avant le match, les Italiens n'y tiennent pas. Or, il faut l'accord des deux équipes pour que l'organisateur y procède...
Les Italiens sont à leur tour arrivés au stade à 20h19 (heure locale). Les deux équipes sont actuellement en train de reconnaître la pelouse du stade Olympique. Elles repasseront par la case vestiaire avant le traditionnel échauffement d'avant match.
Prandelli devrait faire confiance à l'équipe qui a battu l'Allemagne jeudi (2-1), malgré un temps de récupération très court. Hier, Barzagli (cervicales) et de Rossi (nerf sciatique) n'ont pas pris part à l'opposition mais devraient tenir leur place.
C'est la 4e fois dans l'histoire de l'Euro que la finale se dispute entre 2 nations qui s'étaient affrontées plus tôt dans la compétition. Ce cas de figure s'est déroulé en 1988 (Pays Bas - URSS), en 1996 (Allemagne - RTC) et en 2004 (Grèce - Portugal).
Le site internet de Marca a demandé à ses lecteurs de voter pour leur équipe type de l'Espagne pour la finale. Devant, ils voulaient voir un vrai numéro 9 avec Torres. Les internautes de AS, eux, aimeraient avoir Llorente, voir Pedro comme seul attaquant.
La sélection espagnole a quitté son hôtel à 20h00 (heure locale) et vient d'arriver au stade Olympique de Kiev il y a quelques instants.
Le sélectionneur espagnol avait déjà opté pour cette option face à la France (2-0) en quart de finale et l'Italie (1-1) lors du premier match de poule. L'ancien joueur d'Arsenal sera épaulé sur les ailes par Iniesta à gauche et Silva à droite.
Selon les médias espagnols, Vicente Del Bosque a décidé d'aligner, comme prévu, Cesc Fabregas en pointe face à l'Italie. Fernando Torres, unique buteur de la finale de l'Euro 2008 (1-0) face à l'Allemagne devra donc patienter sur le banc de touche.
Des milliers d'Ukrainiens et d'étrangers affluaient dimanche à Kiev dans la zone spécialement aménagée pour les amateurs de football au centre-ville, où des militantes pro-démocratie ont manifesté seins nus, peu avant la finale de cet Euro-2012.
Dans la Fan Zone de Kiev cet après-midi, puis aux abords du stade Olympique, à deux heures du coup d'envoi, les supporters de la Roja ont mis l'ambiance. Ils sont plus de 10 000 à être attendus pour cette finale contre seulement 5 000 côté italien.
À moins de deux heures du coup d'envoi de la finale, nous vous proposons, avec l'aide de notre envoyé spécial à Kiev, de vivre l'avant match avec l'ambiance dans la ville et autour du stade, des déclarations et autres statistiques sur les deux équipes.
Les buteurs : Pour ESPAGNE : David Silva (14e ), Jordi Alba (41e ), Fernando Torres (84e ), Juan Manuel Mata (88e ),