Benameur, la récompense de la persévérance

PSG-LYON (0-3)

Karima Benameur a passé 3 ans au PSG. (Photo F. Faugère/L’Équipe)

Alors qu’une Juvisienne, Gaëtane Thiney, a été écartée de l’équipe de France en ce mois d’octobre, une autre fait son retour dans le groupe qui va affronter les Pays-Bas (le 23) et l’Ukraine (le 27). Sa dernière sélection remonte à 2011. Troisième gardienne à l’Euro 2013, Karima Benameur a reculé dans la hiérarchie des portières en équipe de France tandis qu’elle perdait sa place de titulaire au PSG. Elle n’était plus revenue chez les Bleues depuis début 2014.

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Jessica Houara d’Hommeaux : « Il nous reste deux titres à gagner »

FRANCFORT-PSG (2-1)

(Photo Jean-Louis Fel)

 

 

 

La défaite face à Lyon (5-0) en Championnat a constitué une véritable gifle pour les joueuses du PSG qui sont toujours à la recherche de leur premier titre depuis la Coupe de France remportée en 2010. Après une remise en question indispensable après ce genre de contre-performances, selon Jessica Houara d’Hommeaux, Paris a mis le cap sur la Ligue des champions. Finalistes l’an dernier contre Francfort, elles rêvent de soulever le trophée en fin de saison. Ce jeudi (16h), les Parisienne débutent la compétition contre les Roumaines de Cluj. « Il va falloir être très sérieuses, très concentrés et ne pas prendre cette équipe de haut », prévient Houara d’Hommeaux.

 

La défaite contre l’OL (5-0) peut-elle avoir une incidence sur votre parcours en Ligue des champions ? Cela vous oblige-t-il à la remporter ou au moins à vous hisser en finale?

C’est sûr qu’en ayant perdu contre Lyon, un des objectifs de notre saison s’éloigne. Même si mathématiquement c’est encore possible, il ne faut pas faire de langue de bois, ça va être très compliqué d’aller chercher Lyon pour le titre. Il nous reste deux trophées à gagner. Il faut absolument qu’on remporte la Ligue des champions ou au moins la Coupe de France pour ne pas finir bredouille comme depuis trois ans.

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La D1 est-elle en danger ?

FRANCE-ANGLETERRE (1-0)

Gaëtane Thiney avec l’équipe de France.

Le Paris Saint-Germain est à terre. Laminé par son grand rival, l’Olympique Lyonnais. Cette année encore, les joueuses du PSG espéraient concurrencer l’OL et les détrôner après neuf saisons de règne sans partage. Même si mathématiquement, tout est encore possible, il est fort possible que tous les espoirs des Parisiennes se soient envolés ce dimanche après-midi de septembre à Gerland, balayés (5-0) par une équipe qui a banni la défaite de son vocabulaire.

Le PSG et l’OL, ce sont deux philosophies différentes. Quand Lyon s’appuie sur un collectif qui joue ensemble depuis de nombreuses années et se renforce avec les meilleures joueuses hexagonales (Griedge Mbock Bathy, Claire Lavogez, Aurélie Kaci…), Paris préfère aller piocher à l’étranger pour consolider son groupe (Erika, Cristiane, Dahlkvist…). Pour le moment, même si Paris s’est hissé en finale de la Ligue des champions la saison dernière, la méthode lyonnaise paraît la plus efficace.

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Marie-Charlotte Léger, parcours accéléré

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Marie-Charlotte Léger en compagnie du sélectionneur Philippe Bergeroo. (Photo Antonio Mesa/FFF)

Elle avait quitté l’Euro U19 sur un tir au but manqué en demi-finale face à l’Espagne (1-1, 4-5 aux t.a.b.). Marie-Charlotte Léger, 19 ans, revient en sélection, deux mois plus tard, chez les A. Philippe Bergeroo a fait appel a la jeune attaquante pour la première liste de la saison. Une convocation qui a surpris la principale intéressée. « C’est mon club qui m’a contactée pour me dire que j’étais retenue, raconte Marie-Charlotte Léger. Les filles de l’équipe de France, je les voyais, c’était mes idoles. Eugénie Le Sommer, Gaëtane Thiney… les attaquantes. Au début, j’ai eu du mal à réaliser. J’ai suivi la Coupe du monde et je ne pensais pas être là aussi rapidement. Je sors tout juste du Championnat d’Europe U19. »

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Les bilans des Bleues dans le Mondial 2015

FRANCE-ETATS UNIS (2-0)

Laura Georges, Wendie Renard et Marie-Laure Delie (Photo Richard Martin/L’Équipe)

La Coupe du monde s’est terminée sur un note amère pour les Bleues. Candidates au titre mondial, les Françaises ont chuté en quarts de finale contre d’impitoyables Allemandes (1-1, 4-5 t.a.b.). Avant de partir vers d’autres défis dont les JO dès l’an prochain, l’heure est au bilan. Sur les 23 joueuses à sa disposition, Philippe Bergeroo en a utilisé 19. Céline Deville et Méline Gérard (les deuxième et troisième gardiennes), ainsi que les défenseurs Griedge Mbock Bathy et Annaïg Butel n’ont pas eu de temps de jeu durant la compétition. De Kadi Diani et ses 6 minutes passées sur le terrain à Sarah Bouhaddi, Wendie Renard et Laura Georges qui ont disputé l’intégralité des rencontres, retour sur les performances des joueuses françaises.

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Allemagne-France : cruelle déception

La déception est à la hauteur du match exceptionnel livré par l’équipe de France. Ce vendredi après-midi, en quarts de finale de la Coupe du monde, les Bleues ont réalisé le match qu’il fallait pour battre cette équipe d’Allemagne qui les martyrise depuis tant d’années. Mais le résultat ne leur a finalement pas été favorable. Et c’est sur une nouvelle déception que les Françaises quittent cette Coupe du monde, battues aux tirs au but (1-1, 5-4 t.a.b.). Comme lors des deux précédents matches, Louisa Necib et ses coéquipières ont démarré pied au plancher, prenant à la gorge ces Allemandes que l’on présentait comme le rouleau compresseur de cette compétition. Avec son duo d’attaque Mittag-Sasic, 10 buts à elles deux, cette formation avait de quoi effrayer. Au lieu de cela ce sont les Françaises qui ont brillé avec leur pressing haut et leur jeu de passe rapide et précis. Durant les 45 premières minutes, les Allemandes ont peiné à exister. Dès la première minute, Necib a donné le ton du match en reprenant un centre de Thomis encore intenable sur son côté droit. Seule à l’entrée de la surface de réparation, la Marseillaise n’a pas cadré sa frappe. Durant cette première mi-temps, les Bleues ont frappé 14 fois au but : Georges (4e), Majri (6e), Necib (9e, 38e), Delie (25e), Henry (35e) notamment ont tenté de prendre à défaut Nadine Angerer, sans y parvenir. Sur leurs 14 tentatives, les Françaises n’ont su cadrer que deux frappes autant que les Allemandes qui avaient frappé six fois.

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Diani-Hamraoui, premières marquantes

« C’est les onze joueuses plus les remplaçantes, le coach peut faire tourner s’il en ressent le besoin ». Kadidiatou Diani résume parfaitement l’état d’esprit du groupe France qui fait partie des huit dernières équipes en lice dans cette Coupe du monde 2015. À l’instar de Kheira Hamraoui, l’attaquante de Juvisy a effectué dimanche ses premiers pas dans ce Mondial face à la Corée du sud en huitièmes de finale (3-0). « Ca m’a fait trop plaisir, j’étais trop excitée, j’ai couru partout parce que je voulais toujours le ballon, relate la grande (1,78m) milieu de terrain du PSG qui a reçu un carton jaune durant les quinze minutes passées sur le terrain. Le coach m’avait dit continuer à jouer pour garder le score. On a réussi à tenir le score quand je suis rentrée donc c’est le plus important ».

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France – Corée du sud : Les Bleues sont prêtes pour l’Allemagne

Pour le moment, tout se passe comme prévu. Malgré l’accroc face à la Colombie (0-2) lors de son deuxième match de poule, l’équipe de France suit son tableau de marche. Ce dimanche, au Stade Olympique de Montréal pas du tout plein pour l’occasion (à peine plus de 15 000 spectateurs), les Françaises ont facilement battu la Corée du sud (3-0) surprenante deuxième du groupe E et tombeuse de l’Espagne (2-1) à Ottawa mercredi dernier. Pour ce huitième de finale, Philippe Bergeroo a reconduit son 4-4-2 dans lequel il a replacé Louisa Necib à gauche. La milieu de terrain de l’OL n’avait pas disputé la rencontre face aux Mexicaines, remplacée par Amel Majri. Necib n’a pas réalisé le meilleur match de sa carrière internationale, mais la milieu lyonnaise a eu le mérite d’être impliquée sur les trois buts français. À chaque fois, c’est elle qui a initié les actions qui ont permis ont Françaises de marquer.

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Amandine Henry, le « phénomène » du milieu

Quelques minutes après le coup de sifflet finale, toujours en tenue de match, le visage encore rougit par l’effort, Amandine Henry ne réalise pas qu’elle vient de marquer l’un des plus beaux buts du Mondial 2015. Une frappe de 25 mètres qui est allée se loger dans la lucarne de Cecilia Santiago, la portière du Mexique. « Il faut encore que je le revoie », lâche la milieu de terrain de l’équipe de France en toute modestie après le carton des Bleues (5-0) qui leur offre la première place du groupe et les envoie en huitièmes de finale de la Coupe du monde.

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Mexique – France : les Bleues ont sonné la révolte

« Une bonne piqûre de rappel ». C’est ainsi que plusieurs joueuses de l’équipe de France ont qualifié l’inattendu revers contre la Colombie (0-2) lors de leur deuxième match de poule dans cette Coupe du monde 2015. Les filles de Philippe Bergeroo, qui avait fait des choix forts pour affronter le Mexique en plaçant Necib et Thiney sur le banc et en titularisant Majri et Delie, ont bien retenu la leçon : être efficaces. Dès la 34e seconde, Marie-Laure Delie a donc trompé Cecilia Santiago, la gardienne de but d’un Mexique qui n’allait plus jamais sortir la tête de l’eau. Profitant d’un excellent centre de Thomis mal renvoyé par la défense, Delie a inscrit son 59e but en 88 sélections. Puis, c’est sur coup de pied arrêté que les Bleues ont brillé. Un corner qui a débouché sur un but contre son camp de Jennifer Ruiz bien aidée par Wendie Renard, montée comme d’habitude aux avant-postes, qui a préalablement touché le ballon de la cuisse (9e). Empruntée face aux Colombiennes, Eugénie Le Sommer a remis les pendules à l’heure en étant à la conclusion d’un superbe mouvement impliquant également Camille Abily et Élodie Thomis : un redoublement de une-deux qui a permis à Le Sommer d’inscrire son deuxième but de la compétition à la 13e minute. Après moins d’un quart d’heure de jeu, l’équipe de France menait 3-0 et avait enfin « montré son vrai visage » comme l’a souligné Amandine Henry, la meilleure joueuse de cette rencontre décisive, à l’issue de la partie. Le 4e but a été inscrit à la suite d’un coup franc d’Amel Majri repris par Marie-Laure Delie dont le tir a été détourné dans le but colombien par Eugénie Le Sommer (36e). Avec désormais 3 buts dans ce Mondial, la Bretonne n’a qu’une réalisation de retard sur la meilleure buteuse de la compétition, l’Allemande Anja Mittag (futur joueuse du PSG). En menant 4-0 à la mi-temps, les Bleues pouvaient voir venir et ont tranquillement mais sérieusement géré la deuxième période. La frappe de Veronica Perez (54e) a à peine fait broncher le banc tricolore. C’est finalement Amandine Henry qui a conclu la révolte tricolore en marquant l’un des plus beaux buts de ce Mondial à la 80e : une superbe frappe de 25 mètres qui est allée se nicher dans la lucarne des Mexicaines.

En huitièmes de finale, les Bleues retrouveront la Corée du Sud tombeuse de l’Espagne (2-1). Un adversaire que les Bleues n’ont affronté et battu qu’une fois : lors de la Coupe du monde 2003 aux États-Unis. De cette époque il ne reste qu’une joueuse : Laura Georges, 19 ans et titulaire en défense pour cette rencontre.

Le top : Amandine Henry

Son duo avec Camille Abily a mis au supplice le milieu de terrain mexicain qui n’a pas vu le jour. Amandine Henry a sans doute réalisé ce mercredi le meilleur match de sa carrière internationale qui ne compte que 43 sélections. On ne va pas revenir sur le passé et les raisons de ce nombre de capes aussi peu élevé. Ce qui est intéressant, c’est de regarder l’avenir et ce que cette joueuse de 25 ans seulement peut encore apporter à l’équipe de France. Face aux Anglaises, elle avait déjà réalisé un excellent match. Contre la Colombie, son absence au milieu de terrain pendant plus d’une heure s’était cruellement faite ressentir. Malheureusement, si son entrée avait rééquilibré l’entre-jeu français, elle n’avait pas permis à l’équipe de France de s’imposer. Face au Mexique, Henry a laissé parler tout son talent. Présente à la récupération, la numéro 6 des Bleues s’est montrée précise et appliquée dans le jeu court comme dans le jeu long ce qui a permis à Thomis et Majri de se mettre dans des positions idéales pour attaquer. Après avoir tenté de loin à la 19e puis la 22e minute sans succès, elle a de nouveau pris sa chance à dix minutes de la fin. Cette fois-ci, elle a nettoyé la lucarne de Santiago, s’offrant au passage l’un des plus beaux buts de cette phase de poule. Si la paire Henry-Abily continue de fonctionner aussi bien, la France ira très loin dans cette compétition.

Flop : L’équipe mexicaine

Camille Abily l’a dit elle-même après la rencontre. « Le Mexique n’a pas non plus fait un grand match, il faut relativiser même si c’était important de marquer ». C’est un adversaire plutôt faible qui s’est présenté mercredi face aux Bleues à Ottawa. Malgré le nul obtenu lors du premier match face à la Colombie (1-1) et après avoir tenu tête aux Anglaises (1-2) lors du deuxième match, l’équipe de Leonardo Cuellar n’a rien montré lors de cette troisième rencontre et quitte la Coupe du monde par la petite porte. Dépassées dans tous les domaines du jeu, les Mexicaines n’ont jamais su se mettre en valeur dans cette ultime partie et terminent dernières du groupe F.