Fait pour durer ?

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Depuis une décennie que le XV de France se cherche un demi d’ouverture suffisamment mature pour prendre ses responsabilités sans avoir à regarder en direction du bord de touche pour demander à ses entraîneurs ce qu’il doit faire, il est possible d’affirmer que Jules Plisson, samedi dernier, face à l’Italie, s’est inscrit en rouge et blanc, pardon, en bleu, sur la durée. En choisissant de tenter le but de pénalité de cinquante mètres en coin quand le staff et son capitaine souhaitaient la pénaltouche, il s’est imposé à un poste où les candidats sont aussi rares que peu fiables.

Quand William Webb Ellis prit le ballon à la main au lieu de le frapper au pied pour avancer, ce fut « avec un beau mépris » pour les usages de son époque. Que Jules Plisson – à qui tout le monde indiquait la touche – pose le sien, de ballon, sur un tee au pied de ses entraîneurs, tribune officielle, pour frapper au long cours ce qui allait devenir le but de pénalité de la victoire face à l’Italie, 23-21, en dit long sur sa personnalité, laquelle est en train de s’affirmer de la plus forte des manières. Ca va faire du bien à cette équipe de France qui fait sa mue.

Bien entendu, je suis d’accord avec vous tous, insatisfaits. La mêlée française n’était pas dominatrice, les avants plus concernés par le mouvement à alimenter que par les rucks à verrouiller. La défense glissée a laissé d’immenses espaces que l’Italie a su défricher à pleins mollets, les passes dans la défense ont manqué de tranchant, et nous avons souffert dans les trois dernières minutes quand d’une pénalité ou d’un drop – mais n’est pas Zinzan qui veut – la défaite semblait promise.

Mais on a vu plus de passes en un match, au Stade de France, samedi dernier, que lors des quatre dernières saisons tricolores. Il y avait de l’allégresse et de l’insouciance, ou alors beaucoup d’obéissance à suivre les consignes qui étaient de donner du plaisir avant d’en prendre. Véritable changement de paradigme que ce premier match de l’ère Novès. Bien sûr, c’est loin d’être parfait, c’est en chantier, ça manque de densité et de férocité, mais au moins personne ne s’est ennuyé.

Ce ne fut pas le cas devant le roboratif Ecosse-Angleterre, l’hésitant Marseille-PSG et le chapelet de maladresses superbowlien entre Broncos et Panthers qui nous a poussé jusqu’au petit matin. Reste le cas, inquiétant je vous l’accorde, de l’Irlande à venir. Ses trente premières minutes sont à montrer dans toutes les écoles de rugby et il y a fort à parier que son match nul, 16-16, à domicile face au pays de Galles tout aussi tonique, vécu comme un échec, sera un élément moteur, samedi prochain, au moment d’attaquer Jules Plisson et ses copains.

La chance, à savoir un pied tordu comme celui de Sergio Parisse, ne va pas se présenter deux fois de suite à une semaine d’intervalle pour nous offrir un succès à la petite semelle. Non, les Irlandais vont continuer, avec ou sans Sexton,  de (re)présenter sans calcul le meilleur de ce jeu. Victorieux des deux derniers Tournois, ils ont assommé les Tricolores de Dusautoir lors du Mondial 2015 et alignent une génération renouvelée qui ne souffre pas des absences de glorieux comme Brian O’Driscoll et Paul O’Connell.

De l’Irlande, Jean-Pierre Rives écrivait qu’il aurait aimé la représenter s’il n’avait pas été Français. Il faut dire que les enfants de Slattery, de McBride et de Wood se jettent la tête la première dans les regroupements avec une délectation non-feinte qui annonce un combat tellurique dans les rucks. Une partition pour corps et percussions en clé de sol qui nous en dira plus long samedi sur la consistance du Quinze de France version Novès qu’une victoire miraculeuse contre les Transalpins ; si Poirot, Jedrasiak, Camara, Bézy, Danty, Bonneval et Vakatawa sont fait pour durer.

Avant de se retrouver pour évoquer cette deuxième journée, un petit mot sur ce phénomène fidjien, d’ailleurs. Spécialiste du 7, avec seulement quelques bouts de matches à XV au Racing 92 derrière lui, Virimi Vakatawa a étincelé comme rarement joueur dès sa première sélection, encore que Teddy Thomas avait été brillant lui aussi. Cela dit, la différence, c’est qu’à pleine puissance Vakatawa a œuvré en défense, sur les ballons hauts, dans le plein champ, bloquant trois défenseurs pour faire vivre le ballon d’une main.

Depuis vingt ans, l’ancien flanker international Thierry Janeczek, formateur de ce jeu à la FFR, n’a cessé d’alerter les élus fédéraux sur l’importance du 7 dans la formation de la gestuelle et des réflexes technique du joueur, au sol, en défense et en attaque. Sans remonter à David Campese, Jonah Lomu et Vaisale Serevi, au moment où les Français continuent de s’enliser chaque semaine davantage dans le circuit mondial à 7, il est encore temps que Marcoussis considère à sa juste valeur cet avatar. On espère juste que la performance de Vakatawa aura décillé quelques techniciens.

73 réflexions au sujet de « Fait pour durer ? »

  1. marc germain

    Salut Pierre et vous tous
    un bonjour de Bastia !

    quand je lis tous les commentaires , j’en vois peu d’optimiste , et bien moi je le suis car cette équipe ne peut que s’améliorer et je pense que je vais mettre 2 sous sur sa victoire contre l’Irlande ; car même si ceux ci ont été diaboliques contre Galles , je suis sur que nous allons les battre , qui veut parier 2 sous avec moi ?
    amitiés à tous
    marc

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  2. Letiophe

    Plutôt que de chercher des solutions pour l’avenir de notre rugby à 15, je vais revenir sur ce WE très dense de rugby.
    Il y avait de tout …. Des filles… Des jeunes qu’on peut voir jouer lors du tournoi des moins de 20.
    Des matchs exhibition/préparation « action commerciale »
    Et du rugby à 7.
    Vous avez dû lire dans les supports d’information de qualité (ce blog) que mon projet ambitieux de monter une franchise basée en afds autour de nos jeunes espoirs français pour aller jouer le super 18 avait échoué malgré les encouragements de Gariguette… Et encore je crois que c’est peut être l’argument « au moins ils apprendront l’anglais pour mieux communiquer ensuite en club avec ceux qui leur piquent la place » qui lui avait plu compte tenu de ses accointances avec la langue de Shakespeare et la meilleure m’animer de l’apprendre.
    J’ai donc décidé de m’attaquer à un projet plus modeste, afin de ne pas rivaliser avec Boujellal dans les idées farfelues.
    Et « rebondir » sur le dernier paragraphe de RE, car là aussi il y a une certaine urgence quand on voit comment la perte de deux joueurs cadre de l’EDF à 7, la rend de suite très médiocre (pas sûr que Pomarel remercie Noves :-)
    Il s’agirait de former rapidement un entraineur de rugby à 7 par club de Top 14 et de pro D2… Puis de lancer la mode du 7 dans les clubs et dans le public, en organisant un championnat rigoureusement calqué sur le championnat de 15. Juste une confrontation, chaque journée, en lever de rideau , plus dans l’esprit « bon enfant » et « découverte » (pour les joueurs et le public)… Avec une contrainte forte pour les débuts de ce championnat « exhibition »: des joueurs francais, jeunes, jouant habituellement au 15. Après tout on leur fait faire de la lutte, pourquoi pas du 7, ça devrait développer chez certains des qualités qui serviraient pour le 15.
    J’ai bien conscience que ce n’est pas comme ça qu’on va trouver des avants solides et perforateurs, mais bon, quand on voit certains matchs de haut niveau à 7, ça fait rêver, même si c’est un tout autre sport.
    Si je calcule bien on peut même le faire à l’économie pour éviter de louer un bus plus grand (une équipe de 7 seulement avec remplacement possible au pied levé par un quinziste si besoin)
    On peut finir, si la mayonnaise prend, par un mini tournoi des trois ou quatre meilleures équipes au stade de France en super lever de rideau pour faire patienter les spectateurs venus très tôt pour raisons de « sécurité renforcée à l’entrée »

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  3. Philippe de la Fougère

    bonjour à tous,

    si on regardait le verre à moitié plein ? l’objectif était de donner de la vitesse au ballon, d’étirer la défense, tout en ouvrant des intervalles, mission remplie, non ?
    et puis des gamins se révèlent, étalent leur envie de jouer, super !
    maintenant, corriger la conduite du pack et travailler la défense, collective et individuelle. à ce niveau, impossible de rater autant de placages. Sans doute un problème de placement et une indécision qui entraine du retard. le défenseur est sur les talons et il subit l’attaquant.
    la défense au ras de la mêlée, à travailler aussi, il est vrai que notre 3ème ligne est assez voltigeuse mais pas présente au ras.
    bon, le 5 de devant doit travailler la cohésion en mêlée et dans les rucks et je fais confiance aux irlandais pour ressouder tout cela.
    mais c’est bien de commencer le tournoi avec ces intentions et j’ai hate de voir le parcours de l’Italie avec les autres adversaires, ils ont fortement progressé.
    on a frisé la correctionnelle ? il y a 4 mois, on était aux assises alors allons-y.
    et puis Parisse nous offre le truc improbable mais on ne va pas lui reprocher de nous surprendre.
    bref, ça faisait longtemps que je prenais du plaisir à regarder un match de rugby, top14 compris

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  4. Gariguette

    Tautor a raison de s’inquiéter du besoin excessif de maternage de ces joueurs ; faudra le chercher un moment le chef de meute . N’empêche … je me sentirais plus rassurée avec un vrai gros pack de bons bourrins devant, et un attelage de percherons en 2e lattes plus un bon petit roquet qui leur gueule après et leur mord les fesses . C’est mon idée de l’intelligence situationnelle ce soir :-)

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    1. Sergio

      Tu veux parler façon « horde sauvage » de Fouroux ou les mamouths, Serait pas grenobloise par hasard ??
      Plutôt tonnage que vintage. Bon, sinon reste Mélà mais l’est un peu seul. Allez @ plus.

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  5. BRUEL Pascal

    Cher Richard.
    Au moment où le monde s’ébahit d’un Irlande-Galles, certes ébouriffant de testostérone dégoulinant dans le pré, mais reposant sur les bases ancestrale d’un jeu de « Soûle », n’en déplaise à tous, je pencherai pour la construction du jeu à la toulousaine, façon Novès.
    Que cherche t on après notre dernier désastre?
    A retrouver un jeu de bûcheron qui ne nous a jamais réussi?
    Voir les années Laporte ou PSA…
    Las, à tous ces supporteurs en boucherie je demande: n’est il pas temps de concevoir un jeu qui nous ressemble? Sans copier les autres?
    Se mettre les mains dans le cambouis et repartir de zéro. Etape par étape. Sans écouter les cris d’un tel, passionné par les trois quintaux de son poulain ou de l’intelligence tactique soudainement apparue au grand jour d’un autre.
    Non, prendre le temps, juste une fois, de grandir, et de former une équipe qui vit en harmonie, qui progresse, et nous rend enfin dignes…
    Laissons donc travailler Guy Novès et voyons…

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  6. Walter Sted

    Bonsoir à tous.

    D’abord une chose : ne touchons pas à la charnière, qui n’a pas été mauvaise à la passe mais arrêtons de transformer les 9 en buteurs. C’est une plaie qui plombe le rugby français depuis 15 ans. Les 9 sont là pour mener le jeu par pour taper les pénalités. Ne changeons pas la charnière car il faut aussi mettre fin à cette maladie historique du rugby français : virer le 9 ou le 10 dès qu’un match n’est pas bon. Il faut de la confiance et aussi voir comment le pack les met dans de bonnes conditions. Nous sommes des chèvres dans la gestion humaine à ces postes.

    Ensuite, travaillons ce qu’il faut travailler. Novès aura le temps de travailler la défense, plus que contre l’Italie. Et puis j’ai aimé cette envie de faire vivre le ballon : la passe au sol, Vakatawa qui tient le ballon haut au lieu de songer à plonger par terre. C’est ça le changement.

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    1. FranckAriège

      Un réel plaisir de lire les commentaires sur ce blog: beaucoup de propositions et d’idées avant tout: merci à tous!
      Sur l’équipe de France, enfin des passes et des intentions!
      Bezy a d’ailleurs eu un rôle intéressant dans le jeu, ayons confiance. Et surtout n’écoutons pas la faune des journalistes (pas toi Richard) si prompt à brûler ceux qu’ils ont adorer…

      Des difficultés en défense? N’oublions pas l’influence qu’avait Dusautoir, par son activité , mais aussi la régulation et son placement. C’était peut-être lui qui masquait beaucoup de carences en 3ème ligne.
      Des solutions? S’il y en a, Novès les trouvera.

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  7. Thierry

    Bonjour, effectivement la copie rendue contre l’Italie est loin d’être parfaite, et l »écart avec les grandes nations, surtout du sud, semble s’être amplifié.
    Le problème de l’équipe de France vient surtout de la rapidité de transmission à la sortie des rucks, et pour cela il faudrait peut être prendre exemple sur la Nouvelle Zélande et utiliser la passivité des arbitres sur les déblaiements: ils n’hésitent pas à « plonger » 1 mètre devant leur camarade au sol, et cela fait reculer la défense, laissant au demi de mélée plus d’espace pour animer le jeu.
    Les Irlandais plus roublards l’ont bien fait au début de match, sans que Monsieur Garcès ne dise rien….
    Cela ne réglera pas nos problèmes, mais nous permettra de mieux exploiter nos ballons, si la conquête nous le permet bien sur!
    Cordialement.
    Mordu63

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  8. Jibouille

    Salut Richard,

    Je me permets d’intervenir sur votre commentaire concernant l’hésitant Marseille-PSG que nous serions censés avoir trouvé ennuyeux. Franchement, il faut être de mauvaise foi pour ne pas avoir apprécié ce match, très loin des standards habituels de Ligue 1. L’intensité, l’engagement et la justesse technique n’étaient pour le coup pas si loin d’un match de Ligue des champions.
    Et qu’on ne m’accuse pas de délit de pousse-citrouillisme. Je suis tombé tout petit dans la potion rugby comme vous tous et aucun Marseille-PSG n’égalera jamais un match des 5,6 nations. Mais rendons à César ce qui est à César.

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  9. pasdecal

    Merci Tournoi ! Tu viens de donner du peps à nos échanges et je viens de lire un tas d’appréciations instructives. Donc, je suis ravi de ne pas devoir attendre quatre ans pour m’enthousiasmer…
    Ce dépucelage novestien (PSA reste notre maître à penser, même en matière de vocabulaire) illustre assez bien le verre mi plein/mi vide et nous conserverons probablement cette impression jusqu’à la fin du Tournoi, avec toute la gamme des sentiments, sur le jeu, sur les joueurs et même sur l’entraîneur.
    Le miracle consistant à voir une équipe ch… devenir une équipe emballante n’a donc pas eu lieu, tant s’en faut. Les motifs d’insatisfaction l’emportent toujours, mais s’effacent devant l’envie témoignée, de diverses façons et avec plus ou moins de bonheur, par des Bézy, Plisson, Médard et quelques autres « intermittents ». J’en suis d’ailleurs ravi pour Plisson, dont j’ignorais le nouveau degré de maturité.
    Il n’empêche que les postes n° 1 et 3 m’inquiètent. Ben Arous avait déjà montré une tenue en mêlée « discutable » et Slimani n’est pas le meilleur pilier droit du monde, comme certains ont tenté de nous le vendre après la CdM. Sauf à dire que la paire Maestri-Jedrasiak est incapable de caler une mêlée, on a un énorme problème de piliers. Et la vitesse d’exécution de Bézy dépend de la qualité des ballons reçus.
    Tout le monde a relevé la légèreté du pack. Si Mermoz apporte actuellement bien plus que Fickou et devrait débuter face au Trèfle, l’interchangeabilité pose question devant. Qui s’impose là où le titulaire a déçu ou est blessé ? Le Chouly bashing, compréhensible mais trop vachard, ne s’accompagne d’aucune proposition indiscutable. Evidemment, j’aimerais voir Madaule à ce niveau, mais en croisant les doigts…
    Novès, par la force des choses, est confronté au même problème fondamental que son illustre prédécesseur : les purs talents ne sont pas légion (que les étrangers soient trop nombreux ou pas, car un garçon vraiment digne de l’équipe de France sera toujours repéré, quel que soit le contexte). Mais nous le croyons tous capable d’en tirer le meilleur parti parce qu’il va leur rendre le sourire et la rage.
    Sauf en cas de dérouillée monumentale ou de triomphe absolu, il ne faudra pas trop s’attarder sur les résultats de ce Tournoi. Si la presse anglo-saxonne parle de notre renouveau avec éloges, je m’en contenterai.
    France-Italie a fourni à la fois tous les motifs de désespoir et toutes les raisons d’y croire. Mais a t’on le choix ?

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  10. georges82

    Mais surtout tout se joue dans la tête, au delà de quelques insuffisances. Samedi qui arrive ce ne sont plus les italiens à affronter, avec au fond une idée de supériorité qui ne donne pas la meilleure motivation. Contre l’ irlandais ils vont y aller avec un peu (beaucoup) de peur au ventre et l’envie, le devoir et la nécessité de bien se tenir et bien faire pour honorer, notamment, la suite en sélection nationale, alors attendre et voir.
    Si Doussin est mis en 9, certains en parlent, c’est comme si on commence la ronde des 9, et il y en a au moins plus d’une demi douzaine sur le bord de la piste…

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  11. Pierre RIVIERE

    Salut à tous et en particulier au boss, Richard – Laleu – Escot, et mon nouvel ami Insulaire Marc.
    OUI ! À mon humble avis, cette Équipe jeune, est programmée pour l’échéance 2019, voir 2023.
    Nous allons essuyer de sérieux revers, mais ce n’est pas grave. Les Anglais sont dans notre perspective avec un tantinet temps d’avance.
    J’étais septique sur Poisson, je suis rassure. Quant à Bezy, c’est la Classe innée.
    J’aimerais voir une association Danty-Mermoz, contre l’Irlande. Pour le reste, il faut laisser du temps au temps. À l’arrière j’ai un petit faible pour Dulin..
    Et enfin, je milite haut et fort pour TAO, voyez y un soupçon de chauvinisme, mais ce Joueur est en train de monter en puissance et en confiance.
    Allez, salut à tous, et vive le Rugby, des Villes et des Champs.

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  12. Bonouch

    Fait pour durer…oui, mais de quoi parle-t-on ? J’espère que ce qui est bâti pour durer (au moins 4 ans) c’est un projet de jeu et des styles de joueurs bien identifiés en fonction des postes. Pas uniquement des noms de joueurs, sinon on devient totalement tributaires des qualités de chacun et surtout des blessures. Le système avant les hommes. C’est un sport collectif, on l’oublie un peu trop parfois. Après, la sélection a toujours ce côté pervers où on se dit qu’en changeant un tel par un tel, tout irait mieux et au final les meilleurs joueurs sont toujours ceux qui ne jouent pas, du point de vue du grand public. Laissons le staff et l’équipe travailler. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent contre les verts ce week-end ne doit rien y changer.
    Le plus difficile est de trouver un système offensif fluide et efficace et de donner des repères collectifs pour un replacement immédiat lorsqu’on bascule d’attaque à défense, ou l’inverse. Le reste, ça se peaufine beaucoup plus rapidement. On admire beaucoup les irlandais et gallois par rapport au jeu qu’ils ont mis en place depuis des années, mais désolé de dire qu’ils font fausse route pour gagner un titre mondial. Ils sont précis et dur au mal. Mais ce qui fera toujours gagner un grand match c’est la capacité à avoir des repères offensifs et défensifs en dehors des schémas prédéfinis (sauf pour les Sud Africains qui sont les seuls au monde à pouvoir être aussi performants avec un jeu aussi restrictif). La priorité c’est d’avoir un mouvement général qui n’est pas récité, mais qui es adaptable à la situation (n’est-ce pas M. Villepreux). Les argentins ont démontré lors de la dernière coupe du monde que la grosse machine irlandaise ne pesait pas lourd lorsqu’on l’amenait hors de ses bases. Encore faut-il en avoir les moyens. Nous ne les aurons sûrement pas ce week end…mais j’espère que nous les aurons dans 4 ans. D’ici là, si rien ne change en équipe d’Irlande, eux ne passeront toujours pas les quarts, sauf à tomber sur un adversaire britannique. Et j’espère que l’on a l’ambition de viser plus haut que ça, malgré notre déficit de joueurs évoluant au plus haut niveau en club.
    Alors oui, espérons que tout ceci soit fait pour durer…mais avons nous vraiment envie de leur donner le temps, de durer ?

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  13. JUNZI

    Bonjour à tous.
    Après avoir lu Richard.E j’ai lu Philippe Lemuguet (09/02 à 11h43), pardon pour les autres intervenants je me suis arrêter là (je vous lirais plus tard). Incontestablement P Lemuguet tu connais le rugby, mais pourquoi faire de l’anti-stade toulousain à outrance dans un sujet autre ? Ton rôle de supporter toulonnais te donne parfois des oeuillères et te fait faire un déni de réalité. Ne doit-on pas la faiblesse de l’EDF au concept véhiculé par le RCToulon ?
    Richard tu as raison sur bien des points comme toujours, et il est souhaitable d’insister sur le fait que l’EDF est limité par le choix possible de joueurs de niveau international. Levons-nous et crions haut et fort  » Pas plus de quatre étrangers sur le pré pour chaque équipe durant les matches. Deux « avants » et deux « 3/4″, « . Nous risquons d’être mangés et même avalés tous crus si l’on ne prend pas les mesures adéquates, faisons jouer des joueurs français. Libre aux clubs d’engager autant d’étrangers qu’ils veulent, mais quatre sur le terrain est une bonne chose pour l’avenir. Combien « d’espoirs » en ce moment se sentent démobiliser car ils pensent qu’ils vont être « barrés » par des étrangers ? J’aime l’EDF, et j’ai mal…

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  14. Dimi-try

    Bonjour à tous,

    selon moi les difficultés du match de samedi sont davantage liées à la tactique qu’à la stratégie, à l’organisation plus qu’à l’esprit, à l’entente collective qu’au talent individuel. En un match, Novès et ses joueurs ont réussi à valider, à très peu de choses près, une stratégie et un esprit – offensifs et tournés vers le jeu -, et la composition d’un groupe. C’est déjà énorme de confirmer que oui, nous avons les hommes pour jouer comme les équipes les plus performantes. Et en plus il en manquait et pas des moindres – Huget et Fofana, mais à la place de qui faudrait-il les faire jouer ? (la question est sérieuse, et c’est une excellente nouvelle). Plisson confirme qu’il est le 10 d’avenir de la France. Il a tout le bagage pour être un grand, les jambes, les mains, et la tête, alouette.

    Je m’emballe direz-vous ? Ca n’était qu’une Italie amputée en face ? Certes. Je répondrais en reprenant une page plus ou moins glorieuse de la chanson française :
    Qu’on me donne l’obscurité puis la lumière
    Qu’on me donne la faim la soif puis un festin
    Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire
    Que je retrouve le prix de la vie, enfin !

    On m’a trop donné bien avant l’envie
    J’ai oublié les rêves et les « merci »
    Toutes ces choses qui avaient un prix
    Qui font l’envie de vivre et le désir
    Et le plaisir aussi
    Qu’on me donne l’envie !
    L’envie d’avoir envie !
    Qu’on allume ma vie !

    Ces Bleus-là redonnent tout ça, le désir de les revoir, le plaisir, le rêve, l’envie d’avoir envie après le rugby indigeste et chiant de PSA.

    Reste maintenant à travailler pour améliorer les aspects tactiques, l’organisation et l’entente collective (la défense, l’intelligence situationnelle chère à Villepreux, la mélée, les rucks, les déplacements et la position sur le terrain). Quelques éléments en sont déjà maîtrisés, mais il reste beaucoup à faire. Et c’est en fait là que la bât blesse : comment travailler efficacement avec le si faible temps imparti à l’EdF ? On en revient (déjà) toujours à la même chose : la fichue organisation générale du rugby français.

    Un espoir, pas très grand, mais quand même, est cette campagne à la FFR. Laporte – et même Salviac en candidat folklo – ont conscience de celà et nous promettent le grand soir. Vons-ils être élus ? Pas sûr. Mettront-ils en place ce qu’ils disent s’ils le sont ? Encore moins.

    L’espoir fait vivre. Aujourd’hui plus que jamais, allez les Bleus !

    Dimi-try

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    1. Jan lou

      Oh ben alors, si on convoque Jojo pour allumer le feu, on est sauvés. Sinon je suis assez d’accord avec Dim, ces joueurs seraient assurément parmis les meilleurs partout ou le top 14 ne sévit pas. Question de formation, j’allais écrire formatage. Le mal est profonds et c’est pas avec quelques semaines par ci par la qu’on va leur rincer la tête.
      Les solutions, on les connaît tous, on en à discouru à l’envie sur ce blog, mais c’est tout simplement contraire aux intérêts des grands argentiers qui commandent. Alors le mécano chef bricolera un peu mieux que le précédent, ses idées sont plus claires, mais ne nous attendons pas à des miracles, sauf peut être si on rappelle Méla, Mias, Mongénéral et Du Guesclin !
      Allez , Sylvie, des oeufs à mon breakfast demain matin, promis !

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  15. Philippe Lemuguet

    Cher Richard,

    Nous connaissons tous ton appétit pour les grands espaces et comprenons aisément que tu notasses la patte Novésienne du jeu de passe dans ce XV de France pas si New Look qu’on le prétend. Néanmoins , je n’ose imaginer que tu ais oublié que les succès toulousains se sont forgés sur des packs plus que solides, mobiles et toniques. Car sans conquête point de ballons à se passer. Or dans ce pack renouvelé en 2 éléments, je ne vois pas poindre de Janick, Soulat, Pelous, Califano et autres Maset (la liste pourrait être bien plus longue mais ceux là me paraissaient être représentatifs du combat). Je rappelle également que les 2 derniers titres du Stade Toulousain se sont construits sans le moindre essai alors que l’équipe joueuse de Galtié s’est fracassée sur le jeu stéréotypé de conquête su Stade et que le second s’est construit à la faveur d’une mêlée qui a broyé celle du RCT amputée opportunément de sa clef de voûte d’alors Carl Hayman. Depuis, plus rien. Pire encore, alors que durant les années 90 et 2000 , les équipes cadets et juniors toulousaines trustaient les titres, c’est le MHR qui a pris le relais. Quel joueur de formation toulousaine pur a éclos au niveau international depuis 5-6 ans ? …aucun.
    Quant à Plisson, on semble oublier que 60 mn durant , il n’y a eu aucune gestion et alternance au pied sans parler de sa défense qui a laissé à désirer face à rappelons le une équipe amputée de 13 titulaires et avec seulement 3 joueurs de niveau européen (Parisse – Campagnaro et Sarto). Ces seuls 3 joueurs n’ont pas été loin de nous ridiculiser.
    Jo Smidt n’a probablement aucun doute à ce jour qu’il aura 60 à 70 % de possession de ballon aux vues de la faiblesse de notre pack et qu’il compte bien viser la zone du 10 pour éprouver un piètre défenseur au niveau international. Je ne parle pas de Médard qui va être arrosé toute l’après-midi et qui s’il réédite la même défense que sur la première chandelle italienne au bout de 5 mn de jeu enterrera très vite un moral déjà en berne.
    Je connais bien le Stade Toulousain pour l’avoir joué un paquet de fois . Je suis désolé de le dire mais le ST est au rugby ce qu’est l’ENA ou polytechnique aux études supérieures avec les mêmes qualités et la même arrogance. Novès me semble terriblement outrecuidant en pensant qu’en changeant seulement 2 éléments du pack par rapport à l’air PSA son seul charisme allait changer des mulets en purs sangs .
    Il n’est bien sûr pas responsable de la faiblesse de notre réservoir mais je m’étonne qu’un homme aussi intelligent n’a pas encore compris que nous n’aurons d’autre choix que de bâtir une équipe solide défensivement. Nous manquons de puissance devant (pack le plus léger du tournoi) qui n’est pas compensé par de la vitesse et de la tonicité, nous n’avons pas de gratteur récupérateur de niveau international et en l’absence de Picamoles aucun perforateur. Le seul que nous ayons est fidjien et joue à l’aile. De surcroît, nous avons une charnière très loin des standards de défense.Certains comparent Bézy à Aaron Smith. Aaron Smith fait 85 Kg et joue derrière le meilleur pack du monde…Bézy, 72 Kg derrière un pack qui est mangé par toutes les nations du Top 10. J’invite d’ailleurs tout ceux qui n’ont pas vu le match ST-Ulster ou Ulster-ST à regarder la prestation de Bezy face à Piennar et derrière un pack dominé.
    Novès a dit avant le match contre l’Italie  » Ils laisseront leur peau sur le terrain ». Si ce qu’on a vu samedi en terme de combat est le maximum de cette équipe, j’ai bien peur que ça ne pèse pas bien lourd dans les 4 matchs qu’il nous reste.
    Alors de la vitesse , des passes ……on est tous d’accord, mais avec quels ballons ?

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Philippe, les grands espaces certes mais quand je m’occupais d’une équipe (en des temps reculés), j’ai vite compris qu’il fallait d’abord s’assurer d’un bon cinq de devant.
      Pour en revenir au XV de France, le niveau combat a été un minimum syndical, effectivement. Doussain et Burban devraient être incorporés. Mais il va falloir un cinq de devant de durs au mal samedi. Visiblement, pour ce que j’en sais, les avants bleus voulaient tellement alimenter le mouvement qu’ils sont allés sur le large plutôt qu’au sol et au ras. Ca devrait changer samedi. Ca a fumé à Marcoussis lundi pendant le debrief.
      cdlt

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    2. Dimi-try

      Bonjour,

      je ne suis pas du tout d’accord avec vous à propos des joueurs du pack français : individuellement, ils ont largement de quoi rivaliser avec les packs de toutes les nations majeures. Certes, aucun avant français n’est hors normes (pas de Retallick pour le moment), mais je ne pense pas que ça soit essentiel.

      Aujourd’hui, le problème est collectif, organisationnel et tactique : trop souvent, les avants se placent mal – l’action italienne du début du match est un des emblémes, les interventions insuffisamment dynamiques sur de nombreux rucks un autre.
      Rien qui ne se règle pas par le travail. Mais le travail demande du temps, et du temps, ils n’en ont pas beaucoup…

      Dimi-try

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      1. Philippe Lemuguet

        Dimi-Try

        Penses tu réellement que de ne pas avancer d’un pouce à l’impact en un contre un puisse être réglé par le travail ? Je ne parle pas d’avancer de 10 m à chaque percussion mais bien de passer juste de 50 cm la ligne d’avantage , de prendre l’ascendant sur l’adversaire. De même, le grattage de ballon dans les rucks, penses tu réellement que ce profil ou travail ne soit pas réalisé dans les clubs ? Bien sûr que si ……connais tu un français qui a le profil ( je dis bien profil , pas qualité ) d’un Warburton, Pockock , Hooper, Mac Caw ou Louw en France… j’en connais un seul français , c’est Bastareau . De plus,autant on peut se passer de la mêlée, les Japonais l’ont prouvé..juste une question de technique et d’entrainement, pour le coup on est d’accord, en revanche , dans le rugby moderne , on ne peut se passer de profils de plaqueurs gratteurs à défaut d’avoir des avants perforants , car se sont les rampes de lancement pour les turn-over qui sont généralement les meilleurs ballons à jouer face à des défenses aujourd’hui très hermétiques.

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  16. Roland

    Avec tout le respect dû aux éminents spécialistes de ce blog, notre problème ne serait-il pas tout simplement un manque de tempérament? L’Irlande, mais aussi l’Ecosse qui disposent d’un réservoir de joueurs assez limités démontrent qu’avec de l’enthousiasme, de l’agressivité positive, le soucis de rendre le ballon disponible sans s’isoler et pour les copains d’être constamment au soutient, l’on peut pratiquer un rugby conquérant. Certes, pas forcément gagnant mais au moins, ils donnent la sensation d’avoir tout donné.
    Bernard Laporte que l’on peut critiquer, a su donner à l’EDF puis au RCT la niaque et la discipline en défense, bases élémentaires du rugby à XV.
    Noves a dit vouloir des guerriers sur le terrain. Attendons samedi prochain et nous saurons si cette génération est de paille ou non. Dans le cas contraire, il faudra envoyer les Maestri, Slimani, Ben Arous et même Guidaro à leur chères études et mettre des joueurs un peu plus sanguins sur le terrain. Il y en a, quite à aller chercher un Arnaud Mela de 36 ans et l’associer à Taofifenua pour finir ce tournoi. Le rugby à XV commence devant et sans combativité vu le niveau international de + en + homogène, impossible de s’imposer sauf avec la chance du débutant comme samedi dernier.

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    1. Gariguette

      Ah merci Roland pour cet hommage indirect à mon Méla préféré ! – les habitués du blog qui ricanent peuvent aller se faire cuire un neuf – Bon le pauvre aurait bien du mal au delà de l’heure de jeu, mais question tempérament …. vous avez raison, de la gniaque, de la hargne, du CARACTERE ! Comme les Ecossais ….. et perdre comme eux, ce serait déjà une victoire pour nous .

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  17. stéphane31

    Bonjour à tous,
    Plisson,Vakatawa,le rugby à 7 ne peuvent régler le vrai problème de cette équipe de France,vous pouvez le tourner dans tous les sens,jouer ou pas jouer,défendre ou moins défendre,le problème reste toujours le même,quand vous n’avancez pas devant en rugby vous pouvez rien espérer.C’est pas le rugby à 7 qui va former ce qu’ils nous manquent vraiment,des 1ere et des 2ieme ligne de classe mondiale,même en 3ieme à part Picamoles c’est le désert.Enfin je suis quand même d’accord,cette équipe nous a au moins fait plaisir sur quelques phases de jeu,enfin des passes,ça fait du bien,depuis 4 ans on sait qu’on est pas compétitif et on s’est ennuyé à mourir,là on sait qu’on a définitivement plus le niveau des meilleurs mais on va s’amuser un peu.Puisqu’on a pas grand chose à perdre,je me disait pourquoi un sélectionneur ne tenterait pas Bastareaud en 3ieme ligne,ce joueur mettrait toute l’équipe dans l’avancé et ça changerait beaucoup de chose,autant j’en suis pas fan en centre autant en 3ieme j’aimerais voir,techniquement et physiquement je ne pense pas que ça lui poserait problème(en mêlée peut être et encore le 3ieme ligne ne pousse pas beaucoup),ça s’appelle un coup de poker et parfois ça marche,alors qu’en pensez vous?

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Stéphane31, on l’a le Basta flanker, il s’appelle Steffon Armitage. Mais bon il est Anglais. Pourquoi pas Burban ?

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      1. claude

        Bien vu Richard! Burban a le profil plus que tout autre. Sans lui le RCT aurait battu leStadeFrançais.
        Mais le mal en troisième ligne n’est pas d’aujourd’hui.
        On encense Dusautoir car il est un énorme plaqueur mais peu souvent en soutien d’attaque des trois quarts et personnellement je lui préférais Nyanga car il saute,sprinte, assure les soutien et plaque. Cela pour dire que la troisième ligna choisie par Novès pour ce premier match n’était pas complémentaire alors pourquoi pas la solution Burban Gérondeau ou alors deux gratteurs et un très bon n°8 mais alors qui?

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  18. Thomas

    La passe pour la passe n’est pas une fin en soi. L’absence de pénétration, de mauls, de séquences au ras est tout aussi inquiétante que l’absence d’envolées dans le rugby de PSA.
    Il faut maintenant trouver le juste équilibre. Autant le jeu sur-stéréotypé des Gallo-Irlandais ne leur fera jamais gagner une coupe du monde, autant ce rugby inexorable écrase aujourd’hui nos timides velléités offensives. Il ne suffit pas de vouloir se faire des passes pour devenir All Blacks, il faut que ce soit mûri au sein d’un projet abouti qui ne néglige aucune des formes de jeu, et surtout il faut que les 23 protagonistes maîtrisent à l’unisson la même partition…

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  19. philippe.laureau

    Il n’y a qu’en jouant que l’on peut progresser.Certains à la vision rétrécie ou partisane croient que simplement regarder un bon joueur a valeur d’exemple pour s’en inspirer…
    A voir le temps de jeu quotidien de certains que l’on tenait pour de grands espoirs,on comprend mieux où nous en sommes.Et en ce domaine,rien n’évolue.C’est celui-là,notre problème majeur.
    Sinon,confiance à Guy Novès.Son approche est déjà plus riche que celle de ses trois prédécesseurs.De grâce,ne flinguez pas le jeune Bezy pour des coups de pied ratés.Avec Plisson (ou FTD) il porte l’avenir.De même,des talents derrière,il y en a.
    C’est devant que nous attendons mieux.L’absence de Picamoles notre seul perforateur sera lourde.Quant à la première ligne,tous les joueurs essayés depuis des mois ont montré des lacunes sensibles.Un jour çà va,le suivant il n’y a plus d’essence,plus de tenue…Inutile de faire revenir les 3 toulonnais,ils ne font pas mieux.Nous sommes faibles à ce niveau…
    Ce sera dur samedi sans élever notre niveau de jeu.
    Au fait,où en sont les réformes? il faut mieux en rire.Ce n’est pas pour demain.

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Hello Philippe !
      de quelles réformes parlez-vous ?
      Concernant l’absence de Picamoles, d’accord avec vous. Il va falloir modifier la troisième-ligne, déséquilibrée.

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      1. philippe laureau

        Bonjour Richard,
        J’ai dû rêver,je pensais qu’après la purge de la coupe du monde et nos défaites écrasantes.on en tirerait des conséquences évidentes.Donnons du temps de jeu aux français et arrêtons les JIFF,les martingales et autres contournements financiers.
        Système simple:autant d’étrangers que vous voulez,payés d’une manière ou d’une autre,puisque les pouvoirs sportifs et administratifs n’agissent que mollement,mais un quota sévère sur le pré pour éviter les excès que l’on rencontre.Avec du temps,vous retrouverez une équipe compétitive,alors qu’ actuellement et peut-être pour un moment vous n’avez aucune chance d’évoluer.
        Plus de Camou-Goze,nous sommes tous d’accord.Mais si c’est pour retrouver dans quelque temps Laporte-Boudjellah avec les arrangements entre amis c’est aussi lamentable.De l’immobilisme à l’affairisme,c’est le ressenti général.Le tenant de l’étranger deviendrait le président de la FFR,c’est plus que la cinquième colonne,même si l’homme n’est pas à un retournement près.
        Seule fraîcheur (si l’on peut dire): l’arrivée de Novès,son programme pour le jeu et son attitude personnelle.
        Attention,Richard,le dégoût grandit chez les amateurs de rugby qui ne sont pas tous des supporters écervelés ou capitalisant le moment présent.Ils ont la mémoire du passé qui est très riche et le désir d’un avenir autrement porteur et ne se limitant pas au tiroir-caisse.
        Plus personne ne s’y retrouve.Les apprentis sorciers sont aux manettes,ont déjà fait d’énormes dégâts et je trouve que l’on est très complaisant avec eux.
        Cordialement.

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        1. Gariguette

          Philippe, la cellule technique mise en place après la CDM remettra ses recommandations aux présidents de la FFR et de la LNR avant le 31 mars 2016 . Veux tu parler de cela avec le mot « réformes » ?

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          1. philippe laureau

            Cela me conviendra s’il ne s’agit pas de voeux pieux pris en compte autant que les recommandations de l’ONU.
            7 mois déjà auront été perdus et l’enlisement se poursuit.
            Comme le disait Graeme Allwright: »on en avait jusqu’à la ceinture et le vieux con disait d’avancer ».
            Comme la politique,le rugby ne fait que dans le très court terme depuis un moment.

            Répondre
          2. Sergio

            Garrigue, 9 mois pour cette cellule technique pour accoucher (délai normal) mais très certainement d’une souris. Les rosbeefs ont attendu moins que ça. Ils ont pris Eddy Jones et ils ont su éviter depuis les épines du chardon. Bon faut dire que malgré la progression des scottishs, ça pèche en bout chaque fois (soit faute au sol, soit ballon perdu). Vern aura encore du souci par rapport à ça. En parlant de pèche, je préfère quand même Bézy, plus fin, plus pèche à la mouche dans les eaux irlandaises que Doussaint plus obscur que clair, plus pèche au gros. Quant à S. Armitage, Richard, il eu fallu le nationaliser, non ?

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  20. eric asm

    Bonjour à toutes et tous,
    Guy Noves est en effet resté fidèle à ses convictions, essayant de privilégier un jeu moderne fait de passes, de vitesse et de déplacements . Quatre passes de plus que sous l’ère PSA nous ravit, certes, mais nous partions de tellement loin…
    Samedi, la première ligne a été défaillante, par manque de talent évidement, mais aussi par manque de puissance! Les joueurs concernés ont trop été obnubilés par la dynamique du jeu.
    La troisième ligne, pas assez entreprenante manque cruellement de puissance et de mobilité. La sortie de Picamoles a certes été préjudiciable, mais le jeu n’a jamais rebondi et leur absence dans ce secteur a fait cruellement défaut.
    Nous pouvons retourner le problème dans tous les sens, le point faible depuis quatre ans, c’est clairement le manque de talent évident aux postes clefs!
    Mise à part Picamoles, aucun joueurs français, à ce jour, n’a le niveau international!
    J’en veux pour preuve, si nous faisions une sélection des meilleurs joueurs du TOP 14 à chaque poste, il n’y aurait que des joueurs étrangers élus! Et nous sommes les seuls dans ce cas là sur la planète rugby!
    A cause de ce top 14 fait de paillettes, trop peu de jeune arrive à maturité pour bouleversé une hiérarchie sclérosée par manque de concurrence. La présence permanente de Chouly en est la preuve flagrante!
    Une des raisons ? Ollivon, un exemple parlant parmi tant d’autres, révélation du Top 14 la saison dernière, et qui devait exploser cette année, que devient il? Il jette les journaux dans la tribune Lafontan…
    Franchement, qui osera me dire que l’association Goujon, Chouly et Camara ou Lauret a le niveau international?
    Alors oui, bien sûr, laissons du temps à ceux qui ont la chance de jouer en top 14, et qui ont fait de leur mieux ce wk, en attendant des jours meilleurs…
    A chaque jour suffit sa peine, et a coeur vaillant, rien d’impossible, mais samedi faute de grives, nous avons encore mangé des merles… Et il va falloir s’en contenter!

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    1. calmon.nautiscaphe@hotmail.fr

      Eric,

      Je te rejoins sur Ollivon , mais d’après ce que je sais , il ne va pas tarder à réapparaître , il entre clairement dans les plans du club. En revanche, Tao joue bien lui et a des performances de haut niveau. De plus, il est perforant et présente la garantie supplémentaire d’être une poutre en mêlée. Pourquoi ,n’est-il pas sélectionné alors que Maestri est plus que moyen depuis plusieurs années ?
      De même pour Lakafia qui en flanker au SF a fait des matchs très supérieurs à Lauret ou Camara et dans un collectif bien moins huppé que les derniers cités. De plus il connait le contexte de l’équipe de France et apporte encore de la puissance …..Pourquoi n’est il pas sélectionné ?
      Enfin , concernant Ollivon, il a joué les 6 premiers matchs de la saison avec des prestations faibles , il faut bien le reconnaître, mais tu verras qu’il sera au RDV dans pas longtemps.
      Après , je te rejoins sur le fait qu’il y a trop d’étrangers et ce jusqu’en fédérale. Il ne faut pas enlever non plus une part à la fédé qui a une politique de formation des plus critiquable. pour preuve, Ollivon n’a fait partie d’aucune sélection de jeunes

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  21. Bernard de Riom

    Bonjour, je ne suis pas sûr que GN et Dubois étaient heureux de voir Plisson tenter la pénalité… mais je voudrais revenir sur la mentalité de ce groupe encore tendre, fébrile, indécis et +. Le professionnalisme et l’argent ont amené dans notre culture une réflexion, où le risque est exclu, les matchs du top 14 où se rencontrent des équipes de même niveau nous le prouvent. Le foot où fleurissent les 0-0 ou les 1-1 nous montrent que nous Français sommes devenus frileux dans beaucoup de domaines: un tiens vaut mieux que 2 tu auras… Cela dit je nous souhaite toutes les joies pour samedi.
    Bernard

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Bernard, de Riom
      justement, j’ai trouvé cette équipe pleine d’envie offensive. Un peu trop d’ailleurs. Il y a une équilibre à trouver. Et il sera vital samedi face à l’Irlande.
      cdlt

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  22. KiwiRooster

    Wisniewski n’est pas trop vieux et depuis quelques saisons, il enchaine les titres de meilleur buteur du Top 14. Je pense qu’un jeune talentueux comme Plisson et un nouveau bleu neanmoins mature comme Wisniewski pourrait se completer grandement et profiter de la technique de l’un comme de l’autre aux entrainements. C’est aussi dans la personnalite des joueurs qu’on pourrait y trouver un interet. Les deux 10 (comme Lopez d’ailleurs ou Bernard j’en suis persuade) sont des joueurs faciles a gerer selon leur club. Ce ne sont pas des joueurs a la reputation d’enfant terrible. Or, en choisissant Trinh-Duc dont la reputation EN FRANCE (j’insiste car a l’etranger il ne jouit d’aucune reputation) ne repose sur aucun resultat tangible, on associe a un espoir, un joueur dont le club a jusqu’a present toujours axe le plan de jeu autour de sa seule personne. (avec le resultat qu’on connait) Je crains que des espoirs comme Plisson ne s’en retrouve plus isole.

    En Nouvelle-Zelande il y a des seconds couteaux qui remportent des Coupes du Monde et meme lorsque Carter se blesse (et Trinh-Duc est loin de cette categorie) la releve meme si moins brillante est prete. Au soit disant panache d’un numero 10 qui la joue souvent perso sans reel controle (tenter le drop dans les 22 adverses a 5 minutes du coup d’envoi ne me semble pas cadrer ni avec le projet de Guy Noves, ni avec le profil d’un 10 technique tout en maitrise) on y prefere la devotion au groupe, la regularite et le temperement.

    Sous PSA, j’ai toujours dit que Plisson aurait grandement beneficie d’une association avec son compere de club Dupuy. leur complementarite, la maturite et la constance de Dupuy au plus haut niveau n’auraient pu que lui etre precieux. Avec des 9 relativement nouveaux (seul Machenaud compte une quinzaine de selection) ne manque-t-il pas un 10 qui soit regulier dans ses performances en club? Wisniewski me semble repondre davantage a ce critere. Sa maturite me semble aujourd’hui un veritable atout et je ne percois pas non plus chez ce joueur la febrilite dont les supporteurs du Top 14 parlent parfois.

    Toujours est-il que ce qui manque au XV de France ce sont des leaders et qu’en 50 selections, on n’en a pas vu l’ame d’un chez Trinh-Duc. Ou plutot devrais-je dire MENEUR car c’est de cela qu’il s’agit. Dan Carter n’a jamais ete un leader de troupe comme le furent McCaw ou Umaga, en revanche il est le meneur inconteste du plan de jeu des Crusaders et All Blacks. Il n’en est PAS la finalite comme l’etait FTD a Montpol, il en est le moteur. Le Top 14 a toujours eu des moteurs mais pour une raison absurde on leur a souvent prefere une belle carosserie clinquante. Ce qu’il a manque aux 10 Francais c’est une regularite technique, la capacite a trouver ses 3/4 autrement qu’en chargeant la ligne d’avantage lorsque les defenses sont trop serrees. A cet exercise, FTD connait un dechet incroyable, il trouve tres peu de touches et rarement ses ailiers. Plisson est plus doue techniquement que Trinh-Duc c’est une realite, or ce qu’il faut a un espoir c’est quelqu’un a qui se mesurer mais quelqu’un qui accepte egalement de partager. Il faut deux 10 qui soient capables de travailler ensemble et que les deux acceptent en ultime recours de devenir le second couteau de l’autre sachant que le rugby moderne c’est de toute maniere 30 joueurs, pas 15. C’est a mon sens sur ce point que le XV de France a souvent echoue. En France, on reste malgre toutes les bonnes intentions dans un rugby tourne vers l’individu. Or en rugby il ne peut pas y avoir de question d’ego. Le plan de jeu au niveau international ne peut pas reposer sur le seul pretendu talent d’un seul joueur.

    Avant la Coupe du Monde 2011, Graham Henry aurait tres bien pu rappeler Nick Evans ou Luke McAllister pour suppleer Dan Carter, il a fait appel au plus discret (mais plus devoue) MacDonald. On a vu le resultat. Wisniewski me semble techniquement et mentalement plus proche du type de 10 constructif pour apporter aux 10 espoirs (Plisson, Lopez, Bernard, Barraque, etc) une concurrence saine pour le groupe, une emulation plutot qu’une course a l’elimination de l’autre.

    Bezy Plisson c’est plein d’espoir et il faut certainement donner a Bezy du temps avec Plisson, une quinzaine de selections c’est le minimum. Mais il manque tout de meme un « vieux » ouvert sur le collectif que ce soit en 9 ou en 10, il en faudrait un et je pense pour ma part qu’on en a un.

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    1. Alex

      Salut ! C’était pas justement le rôle de Michalak lors de la dernière CdM ? Il a pourtant de l’expérience et est plutôt altruiste… Je pense que le problème de fond, c’est notre Top 14 surcoté dont le jeu est plombé par la peur de perdre. Novès a reconnu que le jeu samedi était très lent. Même l’Ecosse-Angleterre d’après était plus agréable à regarder… Il n’y a pas 50 solutions, car je pense que le problème n’était pas PSA lui-même. Je ne trouve pas que le jeu ait tant changé que ça depuis Novès. Il y avait aussi les meilleures intentions du monde sous PSA. Notre niveau baisse quand celui des autres monte (au-dessus et en dessous). Aujourd’hui l’Ecosse de Cotter aurait mérité d’arriver en 1/2 voire en finale. Comme le 15 de Lièvremont d’ailleurs… Nous sommes les écossais et italiens d’il y a quelques années, derniers du tournoi… A peine capables de battre d’ailleurs ces 2 équipes, et pourtant l’Italie est loin d’être une bonne équipe. A part passer au Top12, et mettre des quotas aux étrangers en clubs, puis les interdire en sélection aussi, je ne vois pas ou nous allons…

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    2. Tautor

      GN connait son cheptel par cœur en particulier Wisniewski qui fut champion de France avec le stade en Crabos en 2003. Prété à Colomiers il fut brillant sauvant l’USC à lui tout seul de la descente en fédérale à 2 reprises. Au CO, rarement utilisé, la maturité est venue en allant au Racing . Il confirme au FCG son talent en particulier pour les drops…. car trop peu de 10 sont instinctifs et ne tentent des drops …. Germain, régulier en club a t-il l’étoffe internationale ? peut être … ce qui est certain c’est que nous n’avons pas de meneur de jeu en 10 .. et malheureusement ça ne s’apprend pas à l’orée d’une sélection internationale ! En suivant les U 16 U 17, tu constates que les garçons sont cadenassés dans des schémas stéréotypés parfois complexes et que les qualités naturelles sont complètement étouffées …. C’est ça notre point faible en France, on veut façonner un joueur à un modèle de jeu et on en fait un parfait robot ou exécutant. Carter est libre de disposer du jeu non seulement parce qu’il en a l’intelligence mais aussi parce qu’il a 14 joueurs libres autour de lui qui savent oublier le tableau noir pour improviser en avançant !
      En regardant « Coach » sur canal +, j’ai écouté G HENRY, il disait que 3h avant le match il n’intervenait plus et que les joueurs se géraient seuls, que c’était leur match ! En France, nous avons des entraîneurs qui sont des « assistantes maternelles » et des joueurs des « bébés éternellement immatures ».
      Ce manque de signature, de charisme, de chef de meute ça ne s’acquiert pas à Marcoussis mais dès l’enfance, ça se cultive et se développe à l’adolescence au sein des clubs et des comités …. et cette identité n’y est plus! Est ce du à un phénomène de société, à un problème culturel ou à une perte insensible de la transmission de notre patrimoine rugbystique ?
      Tautor

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    3. Richard Escot Auteur de l’article

      KiwiRooster, concernant Wisniewski, il semble qu’il y ait blocage à Marcoussis. Seul Lièvremont avait confiance en lui mais il s’est blessé avant que d’être convoqué. Et après, rideau. En plus, aujourd’hui, Novès considère qu’il est trop âgé pour figurer au Mondial 2019 car vous l’avez bien compris, en travaillant au présent, Novès prépape l’avenir. Et Jonathan n’est pas l’avenir du XV de France. Je jouerai plutôt la carte Bernard.
      cdlt

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      1. georges82

        Bonjour Richard, tiens tu me rejoins au sujet de Bernard…J’espere aussi que tu suis et va suivre la carrière de Damian Penaud…
        En réponse à Alain j’ajoute au delà de l’anecdote, ce que faisait le grand Sergueiev , grand par la taille mais surtout grand partout, lui faisait sortir les entraineurs du vestiaire et prenait ses joueurs »en main »

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  23. Franck

    Comme beaucoup, j’ai vu les nombreuses faiblesses françaises mais aussi l’envie de jouer et quelques beaux mouvements. Franchement, a quoi pouvions nous nous attendre avec une équipe si renouvelée, composé de joueurs qui n’avaient jamais été sélectionnés, et d’un nouveau plan de jeu. Pour ma part, je ne suis pas surpris, et je sais, comme vous que face a la rigueur irlandaise, nous n’avons que peu de chance mais l’essentiel est-il la ? Je ne crois pas, car tout est a reconstruire, tout est a refaire , a repenser, l’EDF n’est plus l’équipe qu’elle était, et ce depuis presque 10 ans, alors, ne devons nous pas être patient ? Comme certains, je crois que le match le plus important est le prochain, et si la France perd samedi prochain, ce qui est très envisageable, elle devra montrer que son jeu est en train de changer, qu’elle peut montrer autre chose. Watakawa, Jedraziak, Bezy et les autres ont du talent, laissons leur le temps de s’aguerrir, de devenir meilleur. Avec ce que j’ai vu, il y a un peu d’espoir, ne jugeons pas trop vite.

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  24. Boine

    Je pense modestement qu’il y a du mieux dans l’esprit car les joueurs ne semblent plus trop cantonnés à un rôle lié à leur poste.
    J’espère qu’un jour (proche ?) nous verrons un pilier passer les bras et donner la balle debout après avoir vérifié la présence d’un partenaire à l’extérieur ou l’intérieur afin que l’action continue et que le ballon vive, car là est l’important non ?
    Que l’on ne verra plus tous ces joueurs s’encastrer dans la défense et aller au sol avec le risque de perdre la balle, se faire pénaliser et pour sûr ralentir l’action, et permettre à la défense adverse de se replacer.
    Ce rugby lourd, lent que l’on devine comme le nez au milieu de la figure.
    ça n’est plus le rugby, c’est un truc prétendument de stratégie pour ne pas perdre et que le président et les sponsors vous laissent tranquille, ou un truc du genre, n’est-ce pas ?

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Boine, on le voit ce pilier. A Toulouse, à Bordeaux, à Clermont. Il passe. Ben Arous a ce profil. Slimani aussi. J’ai apprécié le jeu du XV de France, debout.
      cdlt

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  25. Daniel

    Bonsoir à tous !
    bien content de voir qu’on reparle de rugby sur ce blog !

    Richard, je partage votre analyse sur beaucoup de points… notamment sur le temps nécessaire pour que ces jeunes gens apprennent à jouer ensemble.
    J’ai par contre été sidéré par la facilité avec laquelle les Italiens se sont faufilés dans notre défense. A la réflexion, et après avoir revu le match, je pense qu’un élément d’explication se situe dans une autre faillite dont on parle moins, celle de la 3° ligne ! Après la sortie de Picamoles, on ne l’a plus vue sur le terrain sauf pour aller voltiger en bout de ligne. Mais en défense, rien. C’est Plisson qui s’est pris les italiens dans la figure… et ils arrivaient lancés sur nos centres qui reculaient.
    Je crois que le gros chantier de Noves se situe là. Il n’y a pas de grandes équipes sans une 3° ligne qui tienne la route. Et là, ça n’est plus une question de système de jeu, c’est une questions de bonshommes et je cois que ceux qui sont actuellement en EdF ne sont tout simplement pas au niveau…
    Chouly a une fois de plus été transparent, quant aux autres, je ne me souviens même plus comment ils s’appellent !

    Amitiés
    Daniel

    Répondre
    1. Arnaud Faugère

      Bonjour chers amis,
      je partage la plupart des analyses lues sur ce blog. Sur les arrières, j’insisterais sur le manque d’agressivité Fickou/danty en défense, et sur l’importance pas assez soulignée – quand elle n’est pas niée – de la présence et du placement de Médard, qui n’a raté qu’une chandelle.
      Deux problèmes dont GN a sûrement analysé la pertinence: la faiblesse de sa première ligne, tant au placage qu’au replacement ou à la participation offensive (quelle leçon des Gallois, Irish, je n’évoque même pas les sudistes ou argentins…). Et une carence éclatante en troisième ligne (Picamoles était l’arbre qui cachait la clairière), lente à monter et à défendre comme incapable de percer… L’attelage au centre offre bien plus de solutions de présent comme d’avenir.
      Merci à tous de vos analyses, et vivement samedi prochain!

      Répondre
    2. Richard Escot Auteur de l’article

      Hello Daniel,
      vous aviez l’impression que j’écrivais sur le hockey sur gazon depuis quelques temps ? Bizarre. ;-)
      Pour la troisième-ligne, vous avez raison. Pas assez équilibrée, ni assez présente au milieu du terrain. Et une paire de centres lente pour monter. IL faut dire aussi que le plan de jeu était de glisser vers la touche plutôt que de monter à fond au risque de se faire prendre. Du coup, j’ai eu l’impression qu’il y avait bcp d’espaces libres pour les Italiens. Ce sera certainement corrigé samedi. Sinon, contre l’Irlande, ce sera rédhibitoire.

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  26. Pipiou

    Plus de passes en un match (ou même carrément en une mi-temps) qu’en 4 années de Saint André ?
    Ce n’était pas frappant à regarder le match (je me souviens de nombreux matchs dans les 4 dernières années où le problème n’était pas l’absence de passes, mais plutôt l’impression, faute d’un état d’esprit créatif, de se heurter à un mur toute la partie durant, voire de jolis mouvements mais bien devant les défenses, jamais prises en défaut donc).
    On ne va pas faire la fine bouche devant la fraîcheur et l’état d’esprit de cette jeune équipe; on ne va pas non plus, a contrario, penser déjà que Plisson est un patron et Vakatawa le nouveau Lomu (pour le bail à long terme, je verrai plus Jedrasiak, clone physique et mental d’un jeune dacquois nommé Fabien Pelous, et promis au même ascendant et au même avenir). Comme le dit justement Novès, il n’y a que du travail en perspective.
    Il ne faudrait pas oublier que les italiens nous ont fait trembler jusqu’au bout avec une équipe au moins aussi jeune et remaniée que la nôtre, et que les autres équipes du Tournoi, n’ayant pas été modifiées en profondeur comme la nôtre, ont une consistance toute autre. Sans aller jusqu’à prédire comme d’aucuns que le match de samedi sera notre unique victoire dans ce Tournoi 2016 (mais c’est possible), il faut s’attendre à des matchs durs et difficiles. Plus que celui inaugural contre l’Italie, ce sera à l’opposition proposée par notre jeune équipe qu’il faudra mesurer, non le talent des joueurs qui la composent, mais le chemin qui reste à parcourir avant d’en arriver à cette cohésion physique, technique et mentale.
    La dernière minute du match Irlande-Galles est à montrer en exemple quant à cette dimension mentale, où avec un 16-16 qui a priori aurait pu satisfaire deux équipes sur les rotules, les locaux ont néanmoins attaqué pour aller chercher la gagne sur leur terrain, quand les visiteurs, récupérant un ultime ballon, ont eux-mêmes contre-attaqué, par principe de jeu, comme ils l’avaient fait en Coupe du Monde contre les anglais avec une équipe décimée par les blessures, et pour finir par gagner un match fameux.
    Rien que pour cette minute-là, respect.

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  27. Nicolas L.

    Un match n à jamais fait une équipe ou une compétition et dans la configuration actuelle entre les clubs qui possèdent les joueurs et la FFR en guerre interne pour la prochaine présidence le réflexe est de sortir du positif, du joueur qui se « révèle ».

    Tout le monde a vu les joueurs qui ont crevés l’écran qui ont pris du caractère mais sans accabler ceux qui ont moins « donné » il y a un manque cruel de cohérence du rugby français face à une demande de plus de mobilité du tronc de la course du replacement voir du placement.

    Je suis surpris de voir certain 3/4 très coincés du torce et tellement musclés qu’ils sont incapables de sortir des balles propres même après percussion. Certains avants sont d’un classicisme déconcertant avec un manque d’aérobie qui les obligent à répéter des rôles dans n’importe quelle situation et non une situation qui impose un rôle (ex un pilier devenant passeur car dans la ligne).

    Bref rien vraiment de nouveau voir même une régression dans certain domaine/secteur de jeux mais nous avons pris tellement cher en coupe du monde contre les all blacks aux joueurs mobiles dans tous les aspects jeux et techniques que la simple vue d’un Plisson prenant son courage et un Vakatawa tellement habile dans les courses la défense et la technique individuelle que nous espérons nous rêvons à une équipe et non une sélection et des joueurs qui montrent de l’intelligence situationnelle surmonter doter d’une technique individuelle de haut niveau. ….oui c’est possible en France mais il faut ouvrir les vannes en bref chercher les joueurs, les morphologies et faire monter les envies.

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  28. Pianto

    Irlande-Galles c’était plus intense mais ça jouait un rugby daté, à l’ancienne, celui qu’on a vu mourir à la coupe du monde.

    Certes c’est plus performant quenous actuellement car mieux maîtrisé mais c’est aussi d’un ennui total, prévisible, chandelle, maul, jeu à une passe. 80 minutes de la même partition… Avec une intensité folle et aucun temps mort, avec du coeur, etc.

    Mais quel ennui de jeu de rugby… on aurait dit le rêve de St André

    Je préfère perdre pour chercher à mettre en place le jeu sans limite, sans stéréotype des australiens et des néoZ, celui qui fait du large-large comme du pilonnage dans l’axe, du maul comme du coup de pied par dessus, que s’enfermer dans ce jeu de puissance idiot et soporifique, organisé et ultra-lisible.

    Confiance aux jeunes, confiance aux intentions, le curseur du risque se placera petit à petit au bon endroit.

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  29. MAGICMANU

    On va rentrer dans le dur samedi prochain , le fighting spirit va marquer les corps et les esprits.
    Malgré des carences (soutien tardif et défense naïve), nous avons vu des passes et de la vitesse sur certaines séquences en deuxième mi-temps.
    Maintenant, il faut valider ce timide succès, et le coq va devoir s’inspirer de la Grinta Argentine puisque le projet de jeu de Guy NOVES s’inspire du style de jeu des pumas. Avec 13 points d’avance, les Irlandais se sont fait remonter par des Gallois accrocheurs (perdant leur maitre à jouer BIGGAR ) et ils ont partagé les points au final. Donc il y a de l’espoir….

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  30. B.Bonnardel

    Bonsoir M. Escot

    D’accord dans l’ensemble avec votre analyse qui, à froid, me semble plus « tempérée  » que vos premières interprétations .
    En particulier quand vous soulignez qu’il y a eu plus de passes en un match qu’en quatre ans de purge PSA.
    Ce fait , fondamental, indique effectivement un changement de paradigme .
    La culture de défense sur l’homme,que nous avons en partie zappée samedi,va revenir au grand galop contre nos amis Irlandais.
    L’alliance de cette créativité en cours de résurrection ( qui ne peux s’épanouir que par la confiance en soi que distillent les coachs)et la réactualisation des bases fondamentales de notre sport préféré va produire une nouvelle ère de domination du rugby tricolore ( sur l’Europe et peut être au delà !) ; j’en suis profondément convaincu .
    Cordialement

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  31. ZEBRE19

    Bonsoir Richard,

    je me suis fait la même réflexion que vous après la fin du match.
    Si l’on excepte le dernier Angleterre/France du dernier T6,
    on a vu plus de passes en 1 a-m qu’en 4 ans de Saint André…..
    Concernant Plisson, je partage aussi votre jugement sur lui.
    S’il y a encore des choses à améliorer dans le 5 de devant (les touches, les mêlées),
    le liant entre les 3/4, en revanche ce qu’il faut changer complètement c’est la 3ème ligne.
    A part Pica, les 3 autres ne sont pas au niveau inter!
    Il faut mettre de la puissance et de l’agressivité. Avec des Burban, Lakafia, Gourdon, Gérondeau, on a ce qu’il faut.
    L’autre point névralgique est le demi de mêlée. Je pense que Serin apporterait plus que Bézy.
    Pour terminer, à propos de Guirado….. un bon soldat ne fera pas forcément un bon capitaine!
    Cordialement.
    Michel

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Michel (Zébre), d’après ce qu’on peut imaginer, Burban et Doussain vont venir durcir la ligne, samedi. Sentiment personnel, mais quelques indices néanmoins, connaissant Novès.

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  32. Jean

    Changement de cap donc. Tout à fait d’accord pour Plisson, sachant qu’au même âge FTD avait les mêmes qualités. Que l’on installe tout simplement une charnière. Beau début d’un futur grand, Jedrasiak, enfin un combattant moderne qui sait faire des passes. Quel début de Vakatawa ! que l’on remplace le Top 14 par un Top 7 ! D’accord aussi avec les intentions de jeu, la fraîcheur et l’envie de ressembler aux Argentins, qui se sont intelligemment structurés et aguerris en participant au Tri-Nations. Mais bon, j’ai bien peur que l’état de grâce ne dure que peu.. nous venons de battre l’Italie au SDF de deux points. N’importe quel autre équipe du top 10 ( nous sommes à présent 8em ) aurait marqué deux essais dans les 10 premières minutes devant une défense indigne du niveau international. Je pense qu’il va falloir accepter que nous sommes à présent dans la deuxième division mondiale. Avez-vous vus Irlande-Galles, l’intensité, la maîtrise et les temps de jeu des deux équipes? Croyez-vous honnêtement que nous allons rivaliser avec des intentions avec ces équipes ? ( j’englobe aussi l’Écosse et l’Angleterre ). Bien sûr, chaque match est différent, mais je pense sincèrement que nous venons de vivre nôtre unique victoire dans ce tournoi des 6 Nations. La reconquête sera longue, très longue..

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  33. Enygma

    Pardon mais moi je me suis ennuyé ferme devant ce match Espoirs, c’est pas parce que c’est Novès….Que le monde il est plus beau !

    Qui vivra verra. Samedi on va déjà y voir plus clair, on va être fixé rapidement.

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Tout à fait d’accord avec vous, Thierry (Enygma). L’Italie avait un coté anti-pasti même si le pied de Parisse a été aussi déterminant que le nez de Cléo.
      A suivre…

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  34. cocolastico

    Il faut beaucoup de volonté pour trouver du bon dans ce que l’on a vu samedi après midi. Certes quelques éclairs de classe de joueurs qui individuellement n’ont rien à envier aux étrangers mais collectivement…?? Une équipe ballotée par des italiens qui ont eu 5 à 6 occasions de tuer le match et d’enfoncer la tête des français sous la ligne de flottaison, une défense aux abonnés absents (je crains la suite du tournoi quand il s’agira de s’opposer aux vagues anglaises, galloises, ou irlandaises) un pack oubliant les fondamentaux, un jeu de passes pour le moins hésitant et si les bleus ont réussi à marquer 3 essais, ils le doivent plus à une équipe italienne oubliant la rigueur du jeu qu’à leurs qualités (si les français sont en reconstruction, il en est de même des italiens) Je passe sur la folie de Parisse qui a préféré donner la victoire aux français que de faire un regroupement de plus (la comparaison avec Zinzan est insultante pour le NZ). Je n’oublie pas que le premier match de l’ère PSA fut un 30 à 12 contre ces mêmes italiens avec 4 essais de 3/4 (Fofana, Clerc, Malzieu et Rougerie) mais aucun des transalpins…. On sait comment l’aventure a fini, souhaitons que Novès redresse vite la barre et fasse enfin ce qu’il refusait en tant que manager de club: des stages pour former une véritable EQUIPE de France

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  35. allan73

    le prochain match face a L IRLANDE tout sauf une ballade face a ses feroces guerriers il nous faudra adjoindre a l envie demontree face aux Italiens une sacree dose de vaillance de plus les avants se doivent de rendre une meilleure copie en melee
    pas de petits tas liberation rapide et feu

    Répondre
  36. laurent

    La question qui sous-tend votre éditorial est étrangement posée : « Fait pour durer ? ». Pourquoi ce point d’interrogation ? Il est évident que notre sélectionneur construit une équipe dans la durée. Et que ce n’est que dans la durée que l’investissement (la confiance dans les joueurs) portera ses fruits. Après PSA, nous aspirons tous à un projet de jeu et de la suite dans les idées. Certains joueurs vont progresser et resterons. D’autres non et des joueurs qui se révéleront dans les deux ans à venir viendront prendre leur place. Faute d’individualités, on construit un collectif. Et ce n’est pas un coup de pied raté ou la décision de taper une pénalité qui vont modifier le plan de GN de construire dans la durée. Si demain, François TD entre dans l’équipe et met en place le projet de jeu décidé, alors c’est toute l’équipe qui est gagnante.

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    1. Richard Escot Auteur de l’article

      Pourquoi l’interrogation, Laurent ? Effectivement, je partais sans. Mais il encourage l’échange et le doute. Qu’il faut chérir.
      Cdlt

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  37. Olivier

    Au fait, en parlant de rugby à 7, je ne sais pas si tu vois souvent Clément Dossin, par monts et par vaux, mais à l’occasion tu lui donneras bien le bonjour, de la part d’un ancien des Hautes Loges à Marcq-en-Baroeul, ville où il a touché ses premiers ballons de rubgy. ;)

    Répondre
  38. Dom

    Bon, on a enfin de quoi espérer, et des perspectives.. mais de là à avoir du concret pour la semaine prochaine et les suivantes? Ce sera compliqué, et surtout  » âge tendre contre têtes de bois  » , de junes pousses contre du bois dur et patiné.

    Content de voir Jules Plisson, mis en pièces et sûrement trop tendre et sous pression il y a près de deux ans, prendre du poids et de l’assurance en Edf. Bézy maintenant est peut être le Plisson d’avant, a besoin de se faire le cuir même s’il a su faire circuler la balle en dehors de ses ratages au pied. Mais à ce poste, on oublie un autre jeune client, qui assure son job en club et qui m’a impressionné par son talent et sa maitrise malgré son jeune âge dans UBB ASM en Coupe: Serin. J’aimerais bien le voir à l’oeuvre en Edf, il a du jus, du recul et du ciboulot….

    d’autres jeunes ont bien bossé et donnent de bons indices de leur stature Edf, et si Guirado a besoin de se faire la main à son nouveau job de pitaine, je mise un billet que dans 2 ans à 3 ans celui qui l’a déjà été en Edf U20 et qui déjà, à son âge entraine une équipe amateur à côté de son job sera un bon cru avec le bandeau: Jedraziak.

    Par contre, ces prochaines semaines, pour cette bande, ça sent franchement le bizutage… dur dur de passer sans se faire laminer contre les diverses équipes britanniques, et reconnaissons aussi que les italiens ont été loin de faire de la figuration l’autre jour, ils ont fait un bon boulot qui aurait pu finir en victoire, ne nous leurrons pas. Pessimiste? Non, on apprend aussi en se plantant, et je préfère à tout prendre que notre Edf termine 4e cette année en allant de l’avant que comme dans le passé, avec un jeu défensif/restrictif. Maintenant, avec une mêlée plus forte, et surtout des automatismes en défense et en combinaisons d’attaque, tous les espoirs sont permis!!

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  39. Sergio

    Il ne faudra pas de cors aux pieds mais bien des cors de chasse pour traquer l’Irish sur le carré vert de France. Une des clés du match sera bien le sol. Bien qu’à l’étage on est une autre vision qu’en ré. Mais du sol, si c’était possible ? Pas fa si le pour ces bleus d’éviter la mi sère devant des irlandais qui se sont quand même fait sonner les cloches par le poireau. Heureusement, qu’ils ont eu les vêpres pour finir hononorablement. Foi de curé, le coq pourrait bien de broyer du noir. A vos chapelets pour éviter une défaite tellurique…

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      1. Fabrice

        Bien sur. C’est pour ça que je le signale. J’imagine méme pas si il l’avait joué aurait-il eu une autre chance avec Noves?

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  40. FB2 aka françois

    Comme vous dites, enfin on s’est pris au jeu en regardant ce match. Que cette équipe puisse avoir un vécu commun digne de ce nom et on pourra se prendre à rêver.
    en attendant, je ne pense pas qu’on gagne contre les verts parce que nos joueurs me paraissent moins « co.. » que ceux au trèfle : ils ne mettent pas la tête où un humain normal ne met pas le pied. Les rucks seront verts et le match plié.
    On loue le jeu irlandais, plein de fougue et d’allant est enthousiasmant mais il leur a quand même valu une fessée en 2015 contre les argentins, fessée amplement prévisible tant leur jeu, à la limite du suicide à haute vitesse, laisse des traces sur les organismes. Face à ces jeunes coqs, assez légers dans le combat, je ne voit pas de risques pour eux, ils sont trop tendres pour les casser et les empêcher de jouer. j’ai quand même peur d’assister au décès de Sexton, un de ces 4 quand même .
    Mais auront-ils récupérer de leur débauche d’énergie ? il est peut être là, le salut français : la vitesse.
    J’ai lu que le modèle de Novès était argentin, Smith et ses hommes devraient s’en souvenir….

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