Les 100 meilleurs joueurs de l'histoire de la NBA

« Par acclamation, Michael Jordan est le plus grand joueur de basket de tous les temps » La NBA le proclame sur son site officiel, notre classement le confirme. Le célèbre numéro 23 a tout gagné dans sa carrière : six titres NBA, cinq trophées de MVP, six en finale, rookie de l’année, meilleur défenseur… Son nom est synonyme de réussite et même d’excellence. On entend souvent qu’un sportif « est le Michael Jordan de son sport. » Pour en arriver là, le gamin de Caroline du Nord a énormément travaillé et a développé un esprit compétitif hors du commun. Contre ses adversaires, ses coéquipiers et lui-même. Il a profité de l’arrivée à la tête des Bulls en 1989 de Phil Jackson, adepte de la méditation et du travail spirituel. Une approche validée par MJ. Dès la deuxième saison du Zen Master, les Bulls ont donné le sentiment d’être imbattable, en remportant trois titres consécutifs (1991 à 1993). Mais Jordan était si entier qu’il a décidé du jour au lendemain, quelques semaines après la mort de son père, d’arrêter une première fois sa carrière à l’été 1993. Après un intermède de deux ans dans le baseball, sans grande réussite, Michael Jordan est revenu. Moins rapide et explosif, mais plus fort encore. Son leadership et des coéquipiers comme Scottie Pippen et Dennis Rodman lui ont permis d’ajouter les titres 1996 à 1998 à son mythe. Scoreur légendaire, - il détient la meilleure moyenne de l’histoire (30,12 points), Michael Jordan était également un grand défenseur. L’ancien entraîneur adjoint des Bulls, Johnny Bach le confirme : « Pippen était l’un des meilleurs défenseurs et l’un des plus doués de l’histoire. Mais MJ était le meilleur d’entre eux. »

Kareem Abdul-Jabbar est le meilleur pivot de notre classement, devant les légendaires Wilt Chamberlain et Bill Russell. Son influence sur le jeu est telle que la NCAA, régissant le basket universitaire, a interdit le dunk entre 1967 et 1976. A son arrivée en NBA, face à des géants comme Wilt Chamberlain ou Willis Reed, il a usé de sa puissance physique, puis avec les années a basé son jeu sur le placement et la technique. Il a popularisé le skyhook, sa marque de fabrique, un bras roulé qui empêchait l’adversaire de le contrer. Au cours de ses vingt ans de carrière (1969-1989), il s’est forgé un très solide palmarès. Sur le plan individuel, il n’a pas atteint les moyennes records de Jordan ou Chamberlain, mais a tenu sur la durée (1560 matches, deuxième derrière Robert Parish, 19 All-Star Games en 20 ans). Il est et restera ainsi pour de longues années, probablement, le meilleur marqueur de l’histoire de la Ligue avec 38387 points. Quarante ans après son départ de Milwaukee avec qui il a gagné un titre en 1971, Lew Alcindor, son nom de naissance, avant sa conversion à l’islam, est toujours le meilleur marqueur de la franchise. Avec six trophées de MVP, personne n’a fait mieux, pas même Michael Jordan et Bill Russell (5). Il a tellement marqué son époque qu’il a fini quinze saisons dans un des deux meilleurs cinq. « KAB » n’a pas dominé la NBA seul. Il a formé un duo redoutable avec Oscar Robertson, Mr Triple Double. Puis a constitué le meilleur tandem de l’histoire du basket avec Magic Johnson, remportant cinq bagues entre 1980 et 1988.

L’homme de tous les records individuels ! 100 points dans un match, 55 rebonds dans un autre, plus de 4000 points en une saison soit 50,4 de moyenne, une autre à 44,8, neuf saisons à plus de 21 rebonds de moyenne, 23924 prises en carrière, neuf saisons avec le meilleur pourcentage de tirs. 48,5 minutes de moyenne par match lors d’une saison alors qu’un match en compte 48, 32 matches à plus de 60 points, 118 à plus de 50 points, 271 à plus de 40 points, 15 matches à plus de 40 rebonds… La liste est longue, très longue et les contres n’étaient pas comptabilisés. Ses statistiques au-delà du réel lui ont par exemple permis de devenir le premier joueur rookie de l’année et MVP la même saison, en 1959-1960. Mais pour être premier de notre classement, Wilt Chamberlain aurait sans doute dû remporter plus de titres NBA. Il compte deux bagues (en 1967 avec les Sixers et en 1972 avec les Lakers) mais quatre défaites en finale dont trois face aux Celtics de Bill Russell. Si Wilt Chamberlain a tant marqué l’histoire, c’est aussi parce qu’il a connu de très grandes rivalités : avec Bill Russell au début de sa carrière puis avec Kareem Abdul-Jabbar au début des années 1970, même si son influence était moindre qu’à ses débuts.