Celles et ceux qui ont suivi le rugby ce week-end, et il y en avait même beaucoup, de rugby et de spectateurs-supporteurs, s’entend, n’ont pas manqué de garder à l’esprit le chiffre 41. Comme le nombre de points inscrits par les Bleuets à Pau, vendredi soir, face à l’Angleterre. Nous l’évoquions ici même sur ce blog, la semaine dernière : la formation française facilite l’éclosion de jeunes talents, citons Buros, N’Gandede, Mignot, Dupont, Cancoriet, Tanguy, Verhaeghe, et trois fils de, à savoir Penaud, Roumat et Retière. Ils peuvent devenir les Chat, Maestri, Machenaud, Poirot et Jedrasiak d’après-demain… Il sera donc intéressant, dans trois ans, de savoir où ils sont, où ils en sont. Parce que question relève, ils sont là. Ne les oubliez pas.
Les Féminines, de leur côté, en Bretagne, ont remporté le Tournoi des Six nations, prouvant que tout n’est pas sombre au royaume de Marcoussis. La France n’est pas devenue subitement une petite nation de rugby. Même si depuis cinq ans maintenant, le Grand Chelem 2010 et la finale perdu de justesse face aux All Blacks lors du Mondial 2011, le XV de France, celui des grands, au masculin, ne parvient pas à se hisser de nouveau sur les sommets internationaux.
Le bilan bleu du premier Tournoi de l’ère Novès, contrasté, a été rebattu depuis samedi soir, presque au coup de sifflet du dernier match de la dernière journée de ce Six Nations remporté par l’Angleterre, Grand Chelem à la clé : du jeu debout, de la prise de risque, de l’élan, des envies, un esprit. Mais trop de fautes de mains et pas assez d’impact physique. Le sentiment d’avoir avancé, mais de façon cosmétique. Cinquième, ça n’a rien de glorieux. Pourtant il y a quelques sujets de satisfaction. C’est déjà ça.
Guy Novès n’est pas un magicien. Nous le savions. Plutot un formateur, un éducateur. Il n’est pas arrivé à obtenir ce qu’Eddie Jones est parvenu à réaliser dans le même laps de temps que lui, c’est-à-dire trois mois. Mais l’Angleterre et la France ne partaient pas sur la même ligne. Novès peut aligner des bouts de séquences, mais ça ne fait pas un film. Nous quittons ce Tournoi presque comme nous y étions entrés, et ce n’est pas la perspective d’une tournée de juin prochain en Argentine, sans les joueurs des quatre meilleurs clubs français du moment (sans doute Clermont, le Racing 92, Montpellier et Toulon) qui va permettre au manager toulousain de continuer à construire son projet.
Jusqu’à quand cette mascarade va-t-elle continuer ? Quand les instances, LNR et FFR, vont-elles enfin s’accorder pour éviter que le XV de France finisse dans le mur ? Que faut-il exiger pour bâtir un projet global qui nous permettrait d’éviter de terminer dans les fonds du classement World Rugby, et pourquoi pas un jour prochain au-delà de la dixième place mondiale, ce qui va finir par être notre niveau si l’on continue à avancer en ordre dispersé, Top 14 d’un côté, XV de France de l’autre ?
Les Anglais ont inventé ce jeu et ils l’ont aussi remarquablement amélioré, surtout en ce qui concerne les liens club-sélection. Pourquoi n’y arriverions-nous pas de ce côté-ci du Channel ? Les élections fédérales, du moins les manœuvres qui y préludent, vont surgir. Avant et après trois tests de novembre qui s’annoncent particulièrement épicés, face aux Samoa, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande, excusez du peu. Et on peut s’attendre à ce que les résultats du XV de France influent directement sur les votes des présidents de club, plus de 1 800, au moment d’élire une liste, un projet, un homme.
Vers qui vont-ils se jeter, ou se projeter, ces présidents ? Dans quels bras ? Camou, Salviac, Laporte ou Doucet présentent-ils aujourd’hui les garanties d’un véritable changement de paradigme pour le rugby français ? Je vous avoue que j’ai plus d’interrogations à vous faire partager, à ce jour, que de certitudes. 2016, année olympique, sera un tournant pour le sport que nous aimons, que nous suivons, dont nous parlons ici avec passion et verve, ami(e)s bloggeurs, virage dont il faut que le rugby d’ici sorte relevé.
Je viens de voir, en Replay, le documentaire de France 2 de samedi dernier, sur le »Crunch ».
Rien de sensationnel, mais très bien fait et, finalement, instructif. Çà relativise sérieusement les choses, entre les débuts de ces relations anglo- françaises jusqu’à ce dernier match de samedi dernier.
On voit bien que les anglais ont eux aussi, eu de sérieux bas, ont pris de gros trous d’air et ce, pendant des dizaines d’années. Et, quand on pense, pour prendre l’exemple particulièrement significatif des Gallois, à leur effondrement après avoir possédé durant quelques décennies une, sinon la meilleure équipe du monde, il est peut-être encore possible d’espérer!
Il faut considérer, en parallèle, les mouvements sociaux de l’époque. Pour l’Angleterre, rien ne me vient à l’esprit sur le champ, mais je me souviens bien que, pour les Gallois, leur déclin correspond à la fin de l’industrie minière.
Qu’en est-il pour les Français?
Je transmet à d’autres le relais pour une éventuelle réflexion sur ce sujet…
Merci à tous et bonne soirée.
André
Combien désuets vont paraître nos commentaires sur le monde de l’ovale qui ne tourne pas rond, quand l’obscurantiste le plus abominable vient de céder une fois de plus à sa folie meurtrière. Mais baisser la tête et arrêter de parler, d’écrire, de vivre, serait donner bien trop de résonnance à ces tarés. Alors vaillamment, besogneusement et fièrement, crête dressée comme le coq dans la merde, continuons de chanter à chaque soleil qui vient enfanter un jour de plus, continuons, et comme dit par beaucoup dans des post précédents, transformons notre colère en résistance, en indignation, en vie, trépidante et charnelle, en espérance, et vraiment quand on est con on est con, l’avait bien raison dans sa moustache le Georges.
Pour commenter quelques lectures:
* Les entraîneurs: oui les joueurs en général passent leur diplôme en additionnant des équivalences, leur niveau de compétition donnant des points, je pense que c’est pas extrêmement compliqué d’obtenir le sésame, après les réelles qualités de manager un groupe et le faire évoluer dans un projet, ce que l’on voit aujourd’hui peut nous faire poser des questions.
* Eddy et Johnny, bon c’est un peu notre patrimoine, à ce titre respectables et auteurs de pas mal de trucs que j’écoute depuis … -waouhhhh, on se fait vieux- …. longtemps, trop longtemps ??? D’ailleurs ça me fait rebondir sur le questionnement de savoir s’il existe encore des chansons parlant de la nature, de la vie qui coule, de l’air, en ignorant son petit soi, son petit nombril, ses petits problèmes restreints; et bien au risque d’entraîner quelques vives réactions je pense précisément qu’il n’en existe plus, preuve en est, me semble-t-il la diffusion ininterrompue des chanteurs et groupes « d’avant » et la reprise par les interprètes-kleenex d’aujourd’hui, de tous les standards des y-ceux (c’est bien français, ça ???).
* niboniboni, parce-que je trouvais drôle, au-delà vous l’aurez saisi, de l’admiration sans bornes que j’ai toujours eu pour les frangins, de pouvoir répéter à l’infini cet amalgame incertain. Ma moitié, tendre mais abrupte, et bien au fait des choses du rugby, me laisse entendre à l’instant que ce pseudo est bien vu, ne me trouvant ni beau et n’ayant jamais vu le plus petit rapport entre le -modeste- joueur que je fus et les deux artistes !!!!!!!!!!!!!!!! On n’est jamais trahi que par les siens.
* ZARMAOU/TAUTOR: ça remue les méninges de savourer votre prose, ça turlutte dur dans le carafon quand on se retrouve ignorant, perdu, largué, cherchant la réelle signification du mot lâché sans en avoir l’air, comme ça, plein de mystères, un peu comme un 3° ligne de l’équipe de France à la recherche de ce P… de rosbif qu’a filé sans prévenir ou de ce trois quart aile de la même phalange qui se demande bien pourquoi l’adversaire s’amuse à le faire courir en envoyant la gonfle toujours derrière lui, m’enfin !!!!!!!
Enfin, pour les ceusses qui n’auraient pas lu ces ouvrages, ouvrages qui vont bien, à mon avis, dans la philosophie des blogueurs de ce cru, je conseille 2 livres traitant du rugby à travers une enquête policière, de Julien CAPRON « MATCH ALLER » et « MATCH RETOUR », aux éditions Flammarion. C’est goûteux, gouleyant, ça parfume le palais et l’esprit et ça reste longtemps, longtemps dans la tête, comme l’arrivée fantomatique de VILLEPREUX au milieu de nulle part dans la ligne, un cad-déb de Dédé BONIFACE ou l’élégance inégalée de Barry JOHN.
Allez, bonne journée quand-même, et plus que jamais que le rugby nous fasse un peu rêver, un peu bander, un peu mieux vivre bien, ensemble.
les Belges, au nom de leur démocratie pas rassie ne veulent pas extrader un témoin capturé vif malgré la tvréalité de chez nous,, il suffit de leur remémorer nos méthodes sacoas du bon vieux temps du « coup d’état permanent » . ah les François, on se demande où ils vont chercher tout ça .
Je me pose de plus en plus la question: est ce que les entraineurs francais sont competents.? pourquoi s obstine-t-on a penser qu un ancien bon joueur peut devenit bon entraineur. Jones, Schmidt, Cotter, Hansen, Henry n ont pas ete de ‘ grands » joueurs . Hansen a eu 1 ou 2 capes pour Canterbury. Wayne Smith et Gatland ont eu quelques capes . Mais tous ont fait leur preuve au niveau scolaire, ensuite avec leur club, ensuite leur province, et ensuite au Super rugby.
En France on arrete de jouer et on devient entraineur. Je pense qu il y a un diplome. et d apres des amis qui entrainet dans des ecoles de rugby , c est une grosse blague. on parle de parametres ( de joueurs) , d element bondissant ( pour un ballon). une grosse masturbation intellectuelle qui complique ce qui est en fait un sport assez simple.
desole mais je n ai pas d accent et de cedilles sur mon clavier austral
Ringaringa,
très amusé que tu puisses dire cela car j’avais déjà écrit ce propos « du bon joueur au bon entraîneur » !
En fait aujourd’hui en top 14, tous sont d’anciens internationaux ou bons joueurs de grands clubs pour qui le diplôme a été offert pour services rendus à la patrie en contre partie de respecter « la reconnaissance du ventre » et donc d’être des « benoîts » au service de la FFR et la LNR ! Car sorti de ce diplôme, ils n’ont pas grand chose. Il suffit de les écouter pour comprendre !!! Et la confrérie atteste de leurs compétences sine die !! Ne cherches pas une thèse de 3e cycle ce sont des pièces de collection ! Par contre si tu veux une vidéothèqueil ya matière à publier !
Le sel a du ronger le clavier ! qu’importe restes le goût !
Tautor
RingaRinga,
pour suivre les formations de la FFR pour mettre à jour et valider mes diplômes, force est de constater qu’il y a plusieurs étapes
1- apprendre et comprendre le parler fédé,
2- accepter d’oublier tout ce que tu connais pour te reformater avec ce que veut la fédé
3 – accepter des intervenants qui se reposent très vite sur la machine, l’ordinateur pour sortir le bon extrait de match sur un bureau où il y en a bien 250 en fonction du thème choisi
en termes clairs, l’intervenant prend une bonne dizaine de minutes pour retrouver son extrait, enfin…non… pas celui-là… ah voilà…c’est le bon… attendez….ça vient… bon, je vous le retrouverai pour la prochaine fois.
4 – tu écoutes en traduisant dans ta tête et tu ne comprends pas bien où l’intervenant veut en venir, on parlait du plaquage et on se retrouve sur les coups de pied de renvois…zut, j’ai oublié un épisode, une absence d’attention, sans doute, non ! me dit mon voisin, c’est juste une remarque de celui qui pose toujours les questions sur un sujet différent, et bien évidemment, l’intervenant, par politesse, accepte de répondre en recherchant le film qui va bien (voir le processus décrit ci-avant)
5 – la petite anecdote qui va bien sur un passage à Marcoussis où notre intervenant a ses entrées, normal mais digresser 15 minutes sur une remarque de telle référence du jeu à la française sur l’organisation des tournées, dans la méticulosité de la préparation de notre grande fédération. Alors là, chapeau, les Anglais ne sont pas aussi bien organisés et on ne parle pas des petites nations du sud, parce que….hein….c’est pas joli joli.
6 – tu poses enfin ta question pour répliquer dans ton club ce que tu es sensé apprendre et connaître et là, la réponse fuse, jésuitique : » tu fais comment habituellement ? »
alors le sommeil te gagne, et tu attends patiemment en luttant de toutes tes forces contre un endormissement, que dis-je, une anesthésie générale, de celles qui te sont administrées pour des opérations de longue durée.
Philippe,
as tu rencontré Aristote à Marcatraz ? Si tu as son discours sur « la Rhétorique » et celui sur « la Compétence » fais nous le passer qu’on s’instruise un peu ! mais surtout pas la vidéo !
Tautor
ouh là !!! Alain,
je n’en suis pas à fréquenter les hautes instances et les hauts lieux de notre sport. Non, non, juste au siège du comité des Landes, à Rion-des-Landes, pays de Maïté.
mais j’ai découvert que j’étais, non pas un éducateur, ni un entraineur, mais….
un PRATICIEN REFLEXIF, dont voici la raison d’être :
« Le « praticien réflexif » envisage son action comme une pratique réfléchie, productrice de savoirs formalisés à partir des expériences réalisées en situation. Le savoir professionnel est considéré comme un savoir agir, l’acteur en situation n’est pas un simple applicateur de modèles théoriques qui lui apporteraient par une démarche prescriptive les solutions aux problèmes rencontrés sur le « terrain ». »
après, moi je suis au fond du trou, et si je m’apprêtais à assister au banquet, je reste dans la caverne, privilégiant un amour platonique pour notre sport
Philippe
surtout ne changes pas ! restes réflexif et praticien platonique de l’ovalesque. Quant à ton comité, c’est « Ecole Normale Supr » !!! tu en as de la chance .. je peux pas en dire autant de mon côté !
A propos, Maïté que devient-elle depuis qu’elle a fermé son restaurant il y a quelques années ? Voilà une praticienne réflexive de la cuisine française qui non seulement avait de la gouaille mais aussi un tour de main avéré pour faire des plats traditionnels qui fleuraient bon la France des champs !! On aurait pu l’inviter comme « Dame Cantinnière » pour notre blog !
maite et sa cuisine de mousquetaires
un pour tous tous pour un
notre patee quoditienne
belles agapes en vue
sus a la mondialisation de MARCATRAZ
marre de la litanie federale
retour a la simplicite
la pauvre Maïté, que l’on voyait encore dans toutes les agapes de la région dacquoise, notamment lors des Fêtes, souffre d’un Alzheimer profond.
Maintenant, il est vrai que notre comité est plutôt en avant-garde mais se doit de maïtriser le patois fédéral, à défaut de rester fidèle au gascon.
Pour autant, nos combinaisons, si maigres soient-elles chez les jeunes, sont toujours annoncées en patois.
c’est bon pour maintenir une petite culture bien du terroir
pour les gourmets du blog
http://www.dailymotion.com/video/x3weg8w_pastis-carcinol-anguila_creation
Alabets Elfie !
A quo ba pla lous pastis !
hein Roger !
Tautor
Oh merde , on en est la , je croyais que c’etait réservé à la secte MGEN ! Si je comprends bien, we have not the ass exit of the bullshit, comme on dit chez nous.
Allez, changez tout, changez tout, pour une fédé qui vaille le coup, changez tout, zarmaou, changez tout.
Lors de l’écosse France, à l’issue de la rupture de faisceau, j’ai entendu Lartot se fendre d’un « visiblement, vous avez été privé du çon » qui, face à autant d’objectivité, m’a paru surréaliste à l’antenne .
comme disait la piaf après l’uppercut, on crache pas sur un coup de remontand
Pas faux, mais ça ne s’applique pas à Novés, qui a quand même une carte de visite !
Allez, amitiés australes, mais nous dans l’ Indien, on à les aquecents!
une région sans « selle » c’est bien connu de monter à cru pour un indien !
Tautor
Je suis surpris comme peut l’être Richard Escot de voir comment l’économie Top14 et l’économie FFR (les XV de France) n’arrivent pas à s’entendre.
Si nous parlerions de petit mécènes (feu Mr kampf) ou encore d’entreprises locales de saucisses ou de confitures mais les proprietaries/sponsors des clubs sont des entreprises du CAC40 !
Au niveau organization ces « gars la » devraient en connaitre un bout…du moins ils devraient comprendre qu’à trop descendre le niveau de l’équipe de France le Top14 en sera répercuté et pourtant pour le moment les spectateurs piloupilouté et autres décus du foot allant au Stade de France voir un Stade Français – Racing Club de France n’y voient que du feu et de l’affiche à grand coup de Dan Carter ou encore Ma Nonu va comprendre?
La France à la 15ème place du World Rugby serait sa place la plus logique, comment les nations : Nouvelle Zélande, Australie, Afrique du Sud pourraient vendre les tournées ? Les stades seraient vides, qui iraient voir une bande de coqs sans tête se prendre des « branlées » « historiques »? A part une post jouissance du « French bashing » encore puissant outre manche.
La corélation avec le Top14 semble impossible pourtant la marque XV France est forcément plus connue que la marque RCF, RCT, ST, LOU, Volcans Auvergne Michelin…?
Bref c’est la FFR qui doit faute d’accord avec la LNR prendre les choses en mains et rentrer dans le dure à l’inverse du programme Laportiens qui laissera certainement le tout au CAC40 il faudra bien revenir au base des « petits » clubs formateurs plus loins que la Federal 1 déjà gangrainée par l’argent roi et les contrats de fidjiens, georgiens, roumains, argentins, italiens.
Je me suis endormi pendant Johnny et réveillé avec les ouvriers.
J’étais épuisé, finalement!
Malgré tout, je me suis posé devant la télé. Après Schmol, pourquoi pas Jojo?
Sommeil, puissant, qui m’a pris sans avertir.
Et, dans un brouillard, s’éclaircissant lentement, les révoltes ouvrières des années 60/70…
Çà m’a fait pleurer en guise de réveil.
Et j’ai tout de suite pensé rugby. Sans honte. Et avec la rage.
La rage du refus.
Rien à foutre, des jeunes cons, des vieux cons…Quand on est con, on est con. Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand père, quand on est con, on est con!
Je ne sais pas exactement pourquoi, mais l’acceptation du monde tel qu’il est, non, je n’ai jamais pu et je ne peux toujours pas.
Idem pour le rugby.
C’est ainsi. On ne se refait pas. Pas ce soir en tout cas!
Je vais me coucher; plein d’une certaine colère qui me réjouit.
La colère est salutaire, mauvaise conseillère diront les cassandre, oui mais sans colère, qu’elle s’exprime dignement, outrageusement, même outrancièrement, mais toujours avec raison et force, douceur et violence, conviction et constance, sans colère donc le monde serait d’une platitude inepte. Car il en a fallu de la colère, tout au long de l’histoire de l’humanité, pour renverser les rapports de force dominants/dominés, il en fallait de la colère pour aller à contre-courant des choses soi-disant établies pour toujours, et il en faut toujours aujourd’hui, de la colère, de l’indignation, de la révolte pour rester fidèle à ses convictions, ses engagements, sa façon de penser, de voir, de faire. Le rugby français manque un peu de toutes ces valeurs de combat et de colère, et c’est bien de sa faute, tout au long de l’évolution « moderne » de notre beau jeu de couillons, le monde dirigeant du rugby français n’a eu de cesse de vendre ses valeurs, de suivre et accompagner -en courant- le mercantilisme qui montait, sans jamais protester ou faire part de tel ou tel point qui allait à l’encontre des valeurs de notre sport. La masse des pratiquants a suivi, on va me dire qu’elle ne pouvait guère faire autrement, certes, mais précisément nous pouvons toujours faire autrement, nous avons toujours la possibilité de dire OUI ou NON, nous pouvons nous METTRE EN COLERE, mais c’est comme la politique et les affaires les pesanteurs sont telles qu’il devient insurmontable, confronté aux forces d’inertie des uns des autres et des institutions, de faire entendre sa colère, de proposer ses idées, noyé dans l’impétueux maelstrom du monde qui tourne et bouillonne.
Je suis d’accord pour les cons, quand on est con on est con, bémol faut se méfier quand-même, perso je suis passé de l’étiquette de petit con de la dernière averse au label de vieux con des neiges d’antan sans le voir venir, je n’en décolère pas mais la controverse me confond !!!!!!!!!!!!!
Bon, aussi cher André Bœuf s’envoyer SCHMOL ou JOJO et ressentir de la colère moi je comprends très bien, faut pas non plus se martyriser à ce point !!!!!! A ce rythme-là c’est comme s’envoyer le dernier jus de houblon du fond du fût en oubliant le picon, ça pique et ça met en rogne.
Pour finir, mille mercis pour la colère, et l’indignation, qu’elles ne nous quittent jamais, elles sont sources de résistances à tous les conformismes, allez vive le rugby, son ballon ovale si vicieux, ses arbitres si tortueux, ses joueurs si laborieux, son public si capricieux, le bonheur qu’il donne si merveilleux, et tous ces cons, cette multitudes de cons si amoureux de ce P.. de jeu qu’ils croient encore, comme moi, que le bonheur est sur le pré.
L’est passé où le rédac-chef ?????? Pas de petit commentaire, voilà il met le feu au truc et se réfugie dans la caserne de pompiers !!!!!! Allez Richard (je me permets cette familiarité, so sorry) mets nous encore colère !!!!!!!
Boniboni,
belle plaidoirie de la colère initiée par André qui rend « con » sur les bords pour mieux comprendre que le meilleur est en soi mais parfois cela nous échappe ! Je suis sûr que Zarmaou comprend mon allusion voir mon illusion ! Des cons j’en vois régulièrement mais ce n’est pas forcément ceux auxquels vous pensez ! Ma foi en les caressant dans le sens du poil on arrive en extraire la quintessence même de ce qu’on n’attend pas forcément !!! Autant dire que chez moi dans les Frontignes, « plus con qu’un âne » tu trouves un ours mal léché mais quel bonheur ! La rareté n’a plus de prix en ce monde un peu comme au rugby de voir un bel essai, ou en tauromachie d’admirer une belle manolète ou véronique exécutée dans les règles de l’art, ou de saliver et humer un millésime à partager entre épicuriens … bref le chemin du quotidien qui fait qu’une journée n’est jamais semblable d’un jour à l’autre !
La colère, fruit de l’insatisfaction, de la frustration est une émotion plus ou moins contrôlée traduisant le mécontentement, l’irritation, l’exaspération ou la fureur et conduisant à la révolte. Et pourquoi sommes nous révoltés ? Pourquoi le rugby français reste t-il moribond face au « je » de nos gouvernants ?
Le blog en est un exemple type ou nous sommes tous d’accord pour crier notre vindicte tout en continuant de suivre le rugby … comme quoi la colère nourrit son homme et symbolise l’obstacle à notre bien être ! Mais que faire mis à part d’écrire ? Certes nous sommes lus probablement mais les courtisans sont trop nombreux et trop bien engraissés pour changer leur régime !!
Cicéron et Aristote, sur l’art du discours des considérations morales, parlent des émotions comme autant de moyens de se rendre maître de l’auditoire et exaltent éloquemment la passion du discours. A ceci près, qu’Aristote considère qu’il est acquis en effet que les passions modifient le jugement, le philosophe qu’il est ne saurait négliger de les exciter pour obtenir « l’actio », la décision qu’il souhaite; mais s’il admet en même temps qu’il ne faut pas corrompre le juge en le portant à la colère, à la crainte, ou à la haine ‘, comment justifier l’usage que fait l’orateur des diverses émotions qu’il fait naître en lui ?
Le rugby français manque à tout point de philosophie, latine ou grecque, voir de culture et l’émoi qui nous ronge par nos écritures n’est que le constat de nos échecs partagés !
Alors je m’adresse à notre philosophe contemporain du blog Zarmaou (Roger), pour lui poser la question de savoir si « la colère est une emportement plus doux que le miel ou plus parfumé que la truffe? »
Quant à notre bienséant rédacteur qui met le feu d’un coté pour mieux l’éteindre de l’autre que pense t-il de la chose sans faire de la pédagogie ?
Tautor
Comment dur en dalle a atterri à Rocamadour restera un mystère comme on les aimait au Moyen-âge . Un coup de colère ou un plaisir camusien de se ficher dans le rocher pour sâcraliser l’absurde dans une rupture d’avec le situationniste ? « On peut être marxien sans être marxiste » pérorait Aron, le sensationniste de Clausewitz appliqué à la sociale, projectionniste du vase clôs, du vasconsionisme d’aujourd’hui mêlé au choc des civilisasionistes façon « marché ou crève » .
Ta greffe l’autre jour sur l’autre Albert le Grand de chez nous de là-bas, m’a fait marrer : tu ne brocardes pas l’Etranger sans référence à l’état de siège pour mieux savater l’homme révolté, sans te complaire (parfait L’idiot ?) à dérouler du Dostoîewski pour mieux masquer Les possédés . Et tu voudrais, nutritionniste, réductionniste, illusionniste, manipulationniste, perfectioniste, faire gober aux truffes que chacun peut faire son miel sans avoir les abeilles ?
En tant que modérationniste, tu me fais songer sans en être, mais par essence, aux con()tributeurs qui écrivent beaucoup sans jamais chercher eux-mêmes à se comprendre en opérant quelque relecture de leurs écrits sur le haut niveau de leurs fragments de bas tisseurs … des contorsionnistes ! Tout au plus, des réactionnistes . On est pas loin d’un peuple errant, cherchant ses mythes fondateurs ; et toujours prêt à lever les bras d’effusion devant un gardien de la paix maintenant armé de fusil d’assaut . On croit rêver, nos projectionnistes voudraient fonctionnariser le port du maillot !! le nomenklaturiser ?! (tiens, je parie sur Emile que les stratèges en pub de chez Renault vont faire revenir Parra ).
Nos enfants là aussi nous diront « mercy » .
Pour toi Marie & tous les ânes, en attendant qu’on leur peinde des yeux .
https://youtu.be/VaRwQciBq3c
A Zarmaou,
En son Manoir,
Tel un Mumume en son parquet,
M’envoie
Un « Underground Tango ».
Je ne peux qu’apprécier et humblement remercier
Ce Maître du Haut Château qui me Dickte
Les plus nobles extraits de ses immenses
Réserves et Caves Vaticanesques.
Que faire d’autre que laisser gicler horizontalement
Mes larmes à l’écoute de toutes ces merveilles
D’Evora à Lou en passant par Iggy, sans compter
Les violons, flûtes ,clarinettes, accordéons et cymbalums,
Résonnant à mes oreilles tel un bleu de Chagall.
Le yiddish siffle comme un vent frais
Qui apaiserait ma colère, pas divine:
N’est pas Dante ou Greta qui veut!
Alors, maintenant, je peux sereinement faire l’Usage du Monde
Qui, comme me le rappelle si bien le Bouvier de mon étable,
Ne peut pas être aussi mauvais que je voulais bien le croire et le dire.
André Bœuf
niboniboni,
Je réalise, en lisant cette remarquable réponse, à la fois pleine de compréhension, de gentillesse, de justesse et, bien entendu, d’une pique d’humour indispensable, que nous sommes le 22 mars. Date assez chère à mon cœur en souvenir d’un Printemps , maintenant tellement ancien que les moins de vingt ans etc.
Printemps froid, comme celui de Danièle Sallenave, pas toujours bien gai, c’est le moins qu’on puisse dire…et Léo ferré qui gueule (je dis ça avec toute mon admiration pour Léo), sur FIP, « C’est l’printemps… ». Oui, c’était le Printemps ce 20 mars. Un peu plus tôt que d’habitude et assez rarement si j’en crois les spécialistes. Tout à coup quelque chose me frappe et j’en appelle, là encore, aux spécialistes, comme dans la chanson de Caussimon, chantée par Léo: « Faut laisser faire les spécialistes »…Y a-il encore des textes de chansons qui partent et parlent de la nature, de la vie qui coule, de l’air, des sensations extérieures à soi, à son petit nombril à ses problèmes restreints..? J’avoue que, si ce n’était pas le cas, je trouverais cela bien inquiétant.
Actuellement, sur FIP, « C’est le Printemps », Alexis HK…Comme en réponse à ma question…Pas mal..
Je me suis plus passionné aux indicateurs sociaux qu’à la société elle-même, et le domaine de la « variété » m’a toujours été essentiel. La variété, au sens large, comme dans la chanson de Charles Trenet, « Moi j’aime le Music Hall ». Et, donc, le sport, la littérature, les arts en général, ..sont de bons indicateurs sociaux. Ils permettent de lire le monde présent, de le comprendre, parfois même, chez les créateurs avant-gardistes de le prévoir, d’en ressentir les orientations et les futurs soubresauts. C’est pourquoi, dans ce blog, on retrouve tant de références à la chanson, à la musique, au cinéma , à la littérature..Il y a, d’évidence, un lien très puissant entre toutes ces activités: art, sport -rugby en particulier- spectacle. Mais aussi économie, finance, pouvoir, ..Tous les éléments du social se retrouvent dans l’organisation d’une équipe de rugby. En regardant le jeu d’aujourd’hui, je regarde le monde dans lequel je vis. Et, inversement, comme pouvait le dire de « Tout est dans tout et réciproquement », notre génial ami Pierre Dac!
La seule et véritable résistance que j’oppose au monde actuel, c’est sa trop grande et quasi unique orientation aux soi-disant dictats de l’économie et de la finance. Et là, je dis NON. Si le monde du rugby se trouve prisonnier des rets de commerçants y voyant un bon moyen de rentabiliser, de s’enrichir et, donc, adapter le jeu dans ce but, je me cabre, je renâcle. Mon idée, mon sentiment est qu’il doit y avoir équilibre entre les différentes forces: le jeu, les clubs, les joueurs, les fédérations, l’argent, bien entendu, et sa gestion, le spectacle, le public, bref, l’ensemble de cette discipline inscrite dans le « socius » et qui en est le reflet.
C’est tout pour le moment.
P.S.:
Pourquoi, quand même, « niboniboni »?
« boni » , pour Boniface frères, je suppose. Mais pourquoi ce « ni », devant? Peut-être pour exprimer une certaine continuité? …nibonibonibonibo… qui ne s’arrêtera jamais…?
Et puis, pourquoi pas Monsieur Eddy et Jojo? Ils n’étaient pas mes orientations principales, mais j’ai toujours été bon public. Comme pour certains matches, disons médiocres, on trouve toujours quelque intérêt, on peut, pour parler des joueurs, même en étant fan des Boni, apprécier le jeu d’un Jacky Bouquet, d’un Jean Piqué, d’un Roland Bertranne, d’un Philippe Sella…
Et puis il fait froid, oui, ce matin, mais extrêmement beau. Et je suis en pleine forme et plein de joie. Que demander de plus…si…, j’entends Mariza, dérouler son fado merveilleux et évidemment, c’est l’époque, sa chanson « Primavera ». On croirait de l’Amalia Rodrigues! Le fado m’a toujours fait un effet positif, roboratif. Presqu’autant que Léonard Cohen, c’est dire.
Jacques (nibonniboni), je lis les commentaires, je m’instruis, je souris, j’apprécie : il y a tellement d’idées et de conversations, d’échanges et de points de vue que je ne peux pas répondre à chacun et puis ce n’est pas le projet non plus de ce blog qui est un lieu de partage.
cdlt
Alors on continue toujours à maintenir le Top 14 « le meilleur championnat du monde » pour emmerder l’équipe de France ?
Bob et Gariguette,
Il est vrai que les vieux préfèrent faire la sieste que lire des inepties. Snober le Tournoi n’est pas une idée neuve, tant s’en faut, même sur ce blog. Elle n’a jamais été prise au sérieux, pas plus qu’une sortie du PSG du championnat, sous prétexte que rencontrer le Bayern ou le Barssa serait plus lucratif ou plus bandant pour les virages nord et sud.
Plus important : jouer le Tournoi avec tout le sérieux qu’il mérite est tellement évident que j’avoue ne plus très bien savoir par quel bout je dois prendre sa défense. Invoquer le respect que l’on doit à ceux qui ont inventé ce jeu, nous ont invités à leur table et nous ont cette année encore relégué à la cinquième place est suffisant pour certains, risible pour d’autres. Si au moins nous dominions outrageusement cette compétition année après année, on pourrait succomber au perfide vertige. Est-ce le cas ?
Les virées dans l’hémisphère sud ? Rêver de devenir une Argentine-bis ? Merci, mais mes modèles sont ailleurs. Supplier les Anglo-Saxonx méridionaux après avoir supplié les Anglo-Saxons septentrionaux, quelle ambition !
Sur le fond ( trop profond ?), les problèmes du rugby français ne se résument pas dans le calendrier international. C’est bâtir une maison en commençant par vouloir poser la girouette. Ou se vêtir en commençant par le bob.
J’avoue que le début du commentaire de Bob m’a déstabilisée : « le Tournoi des 6 nations ne sert à rien » je me disais que le rugby non plus ne sert à rien, et nous mêmes à quoi servons-nous ? Se poser la question de l’utilité au détour d’un commentaire sur du sport c’est plonger en métaphysique, non merci l’eau est encore un peu froide en mars … Mais tu m’apprends quelque chose Charles, suggérer l’abandon du Tournoi avait déjà été fait, j’en reste baba ! Mais z’où allons nous ? Amitiés (et perplexité )
Nos Anglais abhorrés ont notoirement tous les défauts. Sauf un : ils savent, certes pas toujours, illustrer et défendre la démocratie, la vraie. Et en prime, avec tact. On leur doit donc de ne pas prendre ce type de décision unilatéralement. Si les « six » décident conjointement que le Tournoi c’est fini : dont acte. Sinon, on y est et on en est fier. Le rugby (mon rugby ?), c’est aussi voire d’abord cette forme élémentaire de respect. On respecte bien les « fondamentaux »…
PS. Tagueurs, rappeurs et autres zigomars évoquent caricaturalement le respect. Est-ce parce qu’ils ressentent qu’on ne leur en témoigne guère ?
Partant d’un bon sentiment un ami sachant ma passion pour la chose ovale m’a offert le bouquin Dan Carter ! Je l’ai lu très vite car l’ouvrage est loin d’être à la hauteur du joueur mais j’ai été frappé par son insistance à parler de son utilisation de façon très régulière du préparateur mental des AB , l’objectif étant de dédramatiser l’événement pour se concentrer sur les moyens et pas l’enjeu , en se focalisant sur ses points forts ! Il dit être émotif et se sentir parfois nerveux a l’approche de gros match
L’autre chose sur laquelle il insiste c’est le discours de ses coachs pour l’encourager à jouer avec son intuition et libre d’adapter , on en doute pas quand on se souvient que surpris par une passe il a claqué un drop magnifique en finale
Et enfin il était très surpris du temps passe à faire de la vidéo quand il était à Perpignan
Bien sur tout le monde n’a pas sa classe mais on voit bien qu’il y a au-delà du don une approche complète dans sa préparation , sans parler de son travail routinier
Et alors pour finir c’est un gros fêtard le mec , ça tient une grosse place dans sa vie de jouer la fête , il en a pris des sévères le Dan
Allez on a plus qu’à travailler l’approche mentale !
Barbier
le coaching mental est connu depuis longtemps dans le monde de l’entreprise et de façon anecdotique dans le monde sportif il en est de même pour une psychomotricienne …. Tu as parlé de « gros fêtard » c’est un vrai problème avec la nutrition ! Les sorties alcoolisées font des ravages sur le plan neuro musculaire à l’origine de blessures itératives, de performances cognitives moindres, cela coûte cher aux clubs et à la sécurité sociale … je ne parle pas des autres addictions comme la plus usuelle et banalisée qu’est le cannabis … la nutrition est un pan de la culture rugbystique pour laquelle peu de solutions sont apportées …. il existe un progrès certains sur les buffets proposés aux joueurs en top 14 et en pro D2 dans les après matchs sans que ce soit l’apanacée non plus !
Tautor
Bien français, tout ça ! cela commence par flinguer un Jaurès, déclarer la guerre sous prétexte d’entente cordiale, mettre un coup de nivelle en attendant la clémence du sceaux pour l’exemple à fusiller du bougre de con en les tranchées, traiter en versaillais le Syrien du tout jusqu’en promouvoir la Crimée dans le dard Sganarelle, s’inventer ou s’éventer à la radicale pour vérifier l’or du rein, et quand tout redevient noir, ou brun, ou rose sombre, réinventer le banquier à Londres ! comme à la coloniale, gérer son beef comme un autre son beauf, en imaginant Marianne en Marie-âne ; et va que je te pousse la carotte comme d’autre au blindage, la marotte dans le pet de l’inanisme, l’inanité au sto et toujours un Lacoste pour faire de la flibusterie une vertu à l’haleine qui sent le Vichy .
Heureusement, nous savons faire « un héros très discret » ; le patron au sens de Paul-Vaillant est-il un Mayol de la légion nord-africaine, un Du Manoir en cours de réhabilition de retour éclair de Gamelin, ou un ersatz de la vie en rose qui n’aurait pas lu Kampf à coup de blanco et son art de la déloqualisation entre les lignes pendant 30 ans ? comment Langon ou Ussel pouvaient ou peuvent lutter … City, Sin city …
une citée sans citoyen est morte . Bienheureux, nous avons la Cour des Comptes ; après .
Perso, j’inviterai à regarder ce qui se passe dans le 69 avant de parler de feuilles mortes dégueulasses . Ou avant dans le 38 ou le 64 .
https://youtu.be/hPhuyvhHzC0
On tourne en rond ! Un virage qui coûte cher 😉
Bravo à toi, l’Antoine Blondin de notre vénérable Blog…
Cela signifierait que je ne comprenais pas Blondin… Aïe !
Bonjour,
Est il exacte que le règlement impose aux présidents des clubs de rugby de se déplacer à Marcoussis pour voter à l’élection du président de la fédération ? If yes, pensez vous que cela aura une incidence sur le vote ? If yes, lequel ?
Les quatre nations anglo-saxonnes du tournoi se sont dotés d’entraineurs du sud. Double avantage : les nations du sud dominent le rugby globalement depuis des décennies, donc on peut espérer en la qualité de leurs « magiciens ». Deuxièmement – et peut être encore plus important – : ces hommes sont vierges des batailles de chapelles, de couloirs, des joutes politico politiciennes qui animent le petit monde de la fédération et sont donc en mesure de dire merde, d’imposer leurs conditions, de peser sur les décisions et de prendre les joueurs et les mesures qui s’imposent. Signeriez vous – initieriez vous ? – une pétition demandant la nomination de Steve Hansen à la tête de l’EDF ?
Merci de votre réponse
déjà qu’il y a les joueurs qui viennet d’ailleurs manque plus que les coachs, ça va pas la tête?
Les supporters de l’Irlande, du Pays de Galles de l’Ecosse et de l’Angleterre chantent leurs hymnes à gorges déployées dans une belle communion avec leurs équipes nationales et pourtant leurs entraineurs ne sont pas des « nationaux ». Quand aux règles concernant a possibilité de faire jouer pour un pays des joueurs qui ne sont pas nés dans ce pays, elles s’appliquent à tout le monde y compris les blacks et ces derniers ne se privent pas de faire jouer des joueurs nés aux fidji ou aux samoa quand ils sont les meilleurs et qu’ils satisfont aux critères de selection.
Virimi Vakatawa a obtenu la nationalité française en 2014, conjointement à la signature de son contrat de deux ans avec l’équipe de France de rugby….
Bonjour ,
« ces hommes sont en mesure d’imposer leurs conditions » pas si évident, je viens de lire qu’Eddie Jones voulait prendre Dal Maso pour entraîner la mêlée mais qu’il « était tenu de » prendre un Anglais . Tu vois même quand tu gagnes et que tu as un palmarès, les chapelles – pardon the chapels – restent les chapelles . ‘Maintenant je pense qu’il doit parfois dire merde . euh fuck ! )
Le tournoi des 6 nations ne sert à rien, seules les tournées dans l’hémisphère sud permettent de construire un groupe en se mesurant au top du top et en disposant de temps pour s’entrainer ensemble. S’il y a un point en particulier à rectifier absolument dans le rugby français, quitte à saborder le tournoi des 6 nations, c’est bien le fait de ne jamais pouvoir présenter l’équipe de France avec ses meilleurs éléments pour ces tournées. Le reste (étrangers, pas de jeu offensif, calendrier, argent, etc)….. je l’entend en boucle depuis que je m’intéresse au rugby (milieu des années 80).
Tu sais le Tournoi ici c’est le Graal . Et nous sommes un peu les Chevaliers de la Table Ronde – ou ovale – Quand tu écris « quitte à saborder le Tournoi » – avec majuscule s’il te plait – tu nous fends le coeur . Et puis évite le verbe saborder : il y a des Toulonnais parmi nous ! 😉
Sinon ton point de vue est très intéressant car vraiment inhabituel en nos vieilles contrées du blog : pour la plupart d’entre nous, les tournées sont un peu le voyage initiatique de nos jeunes pousses, un rituel obligatoire . ( oui nous aimons les rituels) Tout axer sur les tournées voilà bien un point de vue innovant qui va faire causer . Prépare-toi à affronter les vieux de la vieille – pas tout de suite, là ils font la sieste …
Richard. Vous êtes encore trop politiquement correct dans vos propos. Le changement du Président de la FFR est nécessaire car une vision manque cruellement depuis des années sur le rugby en France.
L’équipe de France vie depuis de longues années sur ces années glorieuses et quelques exploits, et un discours auto-entretenu sur les valeurs du rugby. Pierre Camou est dépassé par les enjeux du rugby spectacle et du rugby business. Les anglais, très pragmatiques, ont changé il n’y a pas si longtemps : 4 à 5 ans.
Il nous reste à accomplir une révolution sur 3 à 5 ans… qui ne sera effective que par un vrai leader de projet, bien appuyé.
en premier lieu , je dirai à André Boeuf , merci pour son post où le vécu l’emporte sur la pensée et parfois c’est bien mieux de connaitre les personnes pour les comprendre.
je viens de faire un exercice un peu « ch…t »
Effectif Montpellier :
51 joueurs / 20 Français donc 39.21 % de Français
Effectif Toulon :
55 joueurs / 25 Français donc 45.45 % de Français
Effectif Racing :
49 joueurs / 28 Français donc 62.22 % de Français
Effectif Clermont:
50 joueurs / 28 Français donc 56 % de français
On note donc Toulon et Montpellier ont moins de 50 % de Français , mais que si le Racing et Clermont en ont plus , ce n’est pas pour autant qu’ils jouent en équipe première ( beaucoup de noms inconnus, enfin pour moi )
Je laisse soin aux autres de compléter ce tableau car le diffuser sera plus « parlant » que d’exprimer la simple parole , » il y a trop d’étrangers » ; et en disant cela que personne n’y voit une parole xénophobe , je parle juste de sport et d’EDF.
bon après midi
marc
Très juste, et si on regarde le SF, 38 pros, 21 français, soit 58% , et surtout plus de 50% de français titulaires à chaque match.
Et les mêmes Français qui sont sur les rotules car jouant en Top 14 et étant pour certains en équipe de France vont encore être sur la brèche pour la tournée de Juin.
Savare est un vrai illuminé de promouvoir la formation en top 14 car il est en train de tuer son club.
Le président de Montpellier a tout compris.
Punaise….C’est une mascarade.
Si seulement c’était une gigue on s’en accommoderait.
Au lieu de cela il préfère aller chercher Dan Carter pour jouer des bourrées afin de mieux nous balader.
Ne pas avoir la honte au front.
C’est la phrase, rituelle, que nous nous disions, avec mon ami Jo, cycliste comme moi, avant les épreuves sportives télévisées en fin d’après-midi ou en soirée. Je continue à appliquer cette sentence avec le plus de conviction possible.
Je suis né, sportivement, au moins deux fois.
La première, avec quasiment un vélo entre les jambes: je pense avoir su pédaler avant de savoir marcher.
La seconde, quand j’ai découvert le jeu de Rugby et son monde merveilleux.
La cohabitation de ces deux activités m’a toujours été essentielle (je reviendrais certainement un jour ou l’autre sur cette relation particulière entre Cyclisme et Rugby). Envers et contre tout conseil donné par des spécialistes de l’une ou de l’autre de ces pratiques, j’ai continué sur le fil de mes deux passions, au-delà d’une réussite possible, en particulier en cyclisme, ou mes « qualités naturelles » correspondaient le mieux aux canons de ce sport. Disons que ces dites qualités naturelles me permettaient, en Rugby, d’être un bon rouage. Pas de ces joueurs, essentiels, qui font les différences, qui peuvent et savent gagner les matches. Je me rattrapais par tout le reste: la connaissance des règles, une bonne technique, une vision immédiate des options stratégiques. Tout cela m’a amené à être capitaine des équipes dans lesquelles j’ai joué, puis, par la suite, un peu arbitre et entraîneur. Mais l’attrait de la complexité du rugby, la qualité des relations entretenues, les réflexions sur le jeu, les possibilités d’amélioration collective, le simple plaisir de la reprise en septembre, sur l’herbe verte, de l’odeur du cuir, du léger voile de brume à travers lequel le soleil pointait sin nez, bref, rien n’aurait pu m’empêcher de repartir pour une nouvelle saison de championnat.
Et puis j’avais besoin d’activité physique…D’être dehors…Jusqu’à l’épuisement…Quitte à jouer au Foot, au Tennis, au Tennis-de-Table, au Hand…à courir, tout simplement, à nager, à faire de la Gym…Mais ceci est encore une autre histoire.
Ne pas avoir la honte au front, donc.
Hier, plutôt dans une forme moyenne, j’ai participé, quasiment comme chaque année, au premier Brevet des Randonneurs Mondiaux, le 200 km. Organisé par la Squadra Forézienne. Dès potron-minet, 7h00 pour être précis, je m’élançais avec quelques autres spécialistes, dans une certaine fraîcheur, vers les montagnes du Matin saluées par un soleil rougeoyant, commençant tout juste à montrer le sommet de son crâne. Je connaissais les horaires des matches de l’après-midi, et de celui du soir, bien entendu. Mon objectif, un peu comme tous les ans, était de tourner autour des 10 heures, réels.
L’activité cycliste permet, me permet en tout cas, par exemple, de résoudre des problèmes dans lesquels je peux me trouver empêtré. C’est un puissant clarificateur de pensée. En général, dès les premiers coups de pédale, les choses prennent leur place. Ce qui est essentiel apparaît immédiatement, les détails s’éliminent d’eux mêmes. Une décantation, comme par gravitation, mais par une sorte d’attraction mécanique provoquée par un ensemble complexe d’air, de mouvement un peu répétitif, d’attention, d’exaltation, d’élimination des scories fabriquées par la sédentarité…En quelque sorte, mon Yoga à moi.
Car je ne suis pas un intellectuel pur. Je sature très vite et, alors, le physique doit prendre le relais, reprendre le dessus et assurer la connexion directe avec le concret. Rebrancher, comme par électromagnétisme, l’esprit et le corps dans une relation plus juste à la réalité. Sur 200 km et durant dix heures de pédalage (j’ai finalement mis 10h30 réels. Arrivée au siège de la Squadra à 17h30), le corps et l’esprit ont tout le temps de se rencontrer dans une sorte de bavardage mené parfois par les discours du premier, parfois par des images, des visions faisant irruption dans le second et provoquant de petites séries d’eurêkas. Alternances d’émergences de visions et de retours profonds dans le corps physique. Qu’en reste-t-il, comme le dirait, Charles?
Quelques « idées », en vrac, donc:
1- Le jeu est devenu, pour moi, pénible, pour ne pas dire « chiant », par cette uniformisation des percussions avants/arrières confondus. En gros, toute une série de percussions devant -ces fameux « pick and go »- puis quelques ouvertures un peu plus au large, mais sans lancement véritable de l’ensemble de la ligne arrière, avec des percussions un peu plus lancées, pour, enfin, dans le meilleurs des cas, lâcher la bride. Alors, oui, bien sûr, par rapport au jeu d’avant l’An 2000, il y a beaucoup plus de mouvement permanent, en théorie. Moins d’arrêts sifflés et plus de temps de jeu réel d’après les statistiques (autre sujet de discussion à mon avis). Mais dur et répétitif. Pourquoi? Par le fait que les zones d’incertitude n’existent quasiment plus d’une part, que les physiques (autre sujet à aborder, me semble-t-il) étant de plus en plus « équivalents et performants » d’autre part, l’ensemble du jeu est pris dans des mailles tellement précises et formatées, qu’il faut attendre « x » séquences de jeu pour atteindre un certain déploiement de celui-ci, une certaine liberté individuelle enfin retrouvée. Qu’entends-je par zones d’incertitude? Tout simplement, par exemple, que les touches et les mêlées étant gagnées à 95% par ceux qui les jouent, les attaques et les défenses sont placées en fonction de ces certitudes et qu’il faut donc attendre toute une mise en place de stratégies plus ou moins lourdes qui permettront de déstabiliser l’adversaire pour pouvoir, enfin, se lancer dans un jeu libéré. Là où le plaisir était au coin de la rue, il faut, aujourd’hui faire le pied de grue, comme Jacques Brel attendant « Madeleine » qui ne vient d’ailleurs pas…! Quoique, libéré, c’est à voir! Plutôt, je pense, arriver à des situations types, répétées, apprises, elles aussi mécanisées. A l’image, en particulier, des Australiens, qui sont des maîtres dans ce domaine (encore un sérieux objet de discussion). Les seules zones d’incertitude concernent les « rucks » et ce qu’on appelle les « turn-over », non prévus a priori. Et, éventuellement, les fautes individuelles….
Je n’incrimine, en aucun cas, les joueurs d’aujourd’hui. Ils font ce qu’ils ont à faire avec les conditions qui sont les leurs et dans le monde tel qu’il est aujourd’hui. En peinant sur mon vélo, hier, je compatissais avec ces jeunes rugbymen, qui donnent, certainement, le meilleurs d’eux-mêmes dans des cadres qui ne me font, moi, pas rêver; j’y reviendrais. Ils font avec les règles et les systèmes qu’on leur propose. Qu’on m’entende bien: mes exagérations sur les mêlées et les touches actuelles, ne veulent absolument pas dire qu’elles sont devenues des parties de plaisir où les joueurs viendraient se reposer. Bien au contraire. La certitude théorique du gain du ballon et la crainte d’une situation inattendue (voir l’essai de Médard après une sortie de balle non contrôlée! Çà fait réfléchir!!!) leur imposent une pression et une lutte terrible. Peu intéressante à mes yeux, mais terrible quand même. Question: qui pourrait m’expliquer pourquoi on ne pourrait pas jouer autrement que selon le consensus général (question à développer)?
2- Quand je jouais, arbitrais, entraînais, m’amusais…déclaré, mais non payé, par pur intérêt personnel et plaisir, quatre fois par semaine, pour le seul rugby (deux fois les lundi et mercredi pour l’ASSU, l’UGSEL et deux fois pour le civil), je faisais autre chose -pour vivre financièrement s’entend- par ailleurs. Mais je n’avais qu’un but, qu’un rêve, me retrouver sur le terrain. Avec une sorte de passion quasiment sans objet, sans raison, si ce n’est une certaine aspiration, à la fois physique et mentale qui me tirait, me poussait, m’aspirait et me remplissait (on croirait du Simone Weil). En gros, ce que Brel chantait, ce qu’il disait de ‘l’inaccessible étoile ». Accrocher sa charrue à une étoile… Et je me disais, moi, hier, sur mon vélo, qu’une fois devenu professionnel, ayant touché son salaire, ayant fait de sa passion -ou, peut-être de ses qualités, tout simplement, comme on le conseille dans les C.I.O.- son métier, une fonction, que fait le joueur lambda? Où se trouve son inaccessible étoile? J’ai du mal, je l’avoue, à concevoir ce genre de cohabitation. Mais, j’ai toujours eu un rapport difficile avec l’argent et un certain professionnalisme (de quoi dire là aussi).
Additif (a)varié:
J’ai vu la moitié de la première mi-temps d’Irlande-Ecosse. Le match m’a paru assez beau….Mais il faut dire que j’étais un peu éparpillé…La seconde mi-temps m’a parue lourde et sans intérêt…Beaucoup de fautes; pas marrant…Mais j’étais un peu en état second…Peut-être que les bières ne m’ont pas vraiment requinqué?
Le match, le nôtre, m’a intéressé. Un peu de mouvement. Des actions directes, comme l’essai de Care…Mais j’ai un peu somnolé…Peut-être que les whisky ne m’ont pas vraiment relancé?
Je viens de voir G.Novès à la télé…Il me plait toujours bien. Il pourrait avoir une étoile, que ça ne m’étonnerait pas!
J’ai lu, relu quelques commentaires dans « Aux larmes, citoyens »…J’y ai trouvé, « les étoiles »…chez Chriseus ..les « joueurs lambda » des clubs chez LUCIEN (de quoi dire….!).
En guise de conclusion et avant un certain effondrement qui me gagne -peut-être les contrecoups d’hier- je soumets à votre réflexion et à votre sagacité cette dernière pensée (pour le moment, ouf!):
Avant, nous jouions dans un monde fermé. Depuis le professionnalisme, eau et gaz à tous les étages…Des fuites de partout et impossible de les boucher!
A bon entendeur, salut…Et bonne nuit.
André Meuh Bœuf
P.S.:
Sujet un peu décalé car envoyé, malencontreusement, dans « Aux larmes, citoyens », le 20 mars à 21h33.
DOP
Le péché originel consiste dans le choix de Guy Noves comme sélectionneur, qui devrait a mon sens
terminer aujourd’hui deux mandats de quatre ans, le joueur était rebelle, l entraineur se voulait hors
système, quelles raisons l’on poussait par enfin accepter cette mission?
Certes l ‘homme inspire le respect, il dispose d une autorité naturelle, son discours est claire, la communication pertinente, mais il apparait plus comme un éducateur qui doit tout reprendre a la base,
Et bien que son bilan ne soit pas flatteur, il obtient l adhésion de toutes les composantes du rugby, et je partage pour ma part, cette confiance en lui.
Mais sa prise de fonction vient trop tard, les joueurs britanniques, de l hémisphère sud font tout un peu
mieux que les français, a savoir, la technique, la puissance, une vision de jeu, un mental et une volonté
supérieur a vouloir gagner. A cela on pourrait ajouter, plus de vice, et la pratique de la langue anglaise, l exemple le plus frappant, est cette mélèe, lors du France Ecosse qui dura cinq minutes et se termina par un bras cassé contre nos couleurs.
Les échéances prochaines, tournée en Argentine et réceptions des équipes du sud a l automne, soyons optimistes, pourraient permettre d enregistrer les premiers signes d une meilleure sante de notre jeu favori.
Le chantier est vaste, sans aborder le sujet de la gouvernance de la FFR et de la LIGUE…..!
le lien entre cyclisme et rugby c’est la terre, celle qui occupe le travail et la vie des hommes
oui et aussi la pompe à vélo, pas une blague : hier on a bien vu son utilité pour gonfler l’attelle de ce pauvre Marais
moi je ne crois pas que les joueurs doivent faire de longs rassemblements d interminables seances videos pour progresser n oublions ce sont des pros ils ont l endurance ils sont aptes le role de l entraineur selectioneur est seule ment d affiner de travailler 2 ou 3 combines derrriere de remettre au jour les departs en troisieme ligne et les deroules en fond de touche et on est pret torp de preparation nuit a la spontaneite
merci a mr ALTRAD d avoir colonise le transvallanguedocien a mr BOUDJELLAH d avoir fait eclater la bulle et surtout une grande reconnaissance a SIR KAMPF MEDICIS
Quel seisme saura capable de d ebranler le fort knox de la ffr et d ensevelir les vieilles pratiques d immobilisme et d enrichissements mesquins allez RICHTER ON COMPTE SUR TOI
Bravo! surtout coté rassemblements
Bonjour Richard,
Beaucoup de choses ont changé durant ce tournoi mais peut-être pas là où on le pense.
En premier lieu , la com de Guy Noves qui est à des années lumières de celle empruntée voire hésitante de PSA . On peut reconnaître au Toulousain une façon très didactique de présenter les analyses de compositions des équipes et d’après matchs. Une façon intelligente de se mettre dans la poche la part grandissante des non-initiés qui s’intéressent à ce sport et qui en guise d’opinion publique à défaut d’être éclairée peut lui être d’un grand soutien dans un avenir qui s’annonce sombre.
Il en est de même du jeu proposé par notre esthète Toulousain. Ce public se reconnait mieux dans ces chevauchées et ces kyrielles de passes aussi spectaculaires qu’inutiles que dans le jeu de soudard que nous avait proposé PSA et qui avait fait du milieu de terrain, le Saint-Graal à conquérir.
Que n’entends-je ou lis-je si souvent « nous avons vu plus de jeu en 5 match qu’en 4 ans de PSA » poussant même l’exégèse de l’ennui rugbystique jusqu’aux années Laporte.
J’ai même l’impression que le charisme de notre Guytou qui manie autant l’art du jeu que celui de tancer sans énervement, l’impétrant qui oserait lui poser une question qui ne lui sied pas, rend les journalistes extrêmement précautionneux sur les termes employés. Là encore avec Guytou nous n’aurons point de « tu m’emmerdes avec ta question…. » ..mais la réponse fournie peut vouloir dire la même chose voire pire car qui mieux que lui connait le rugby ? .
Malheureusement, aussi bien dans la forme que le fond….le résultat est tout à fait identique à celui de ses prédécesseurs. Certes l’emballage donne envie, mais la boîte demeure désespérément vide. Et j’ai bien peur qu’elle le demeure encore pour longtemps.
Il est d’ailleurs assez frappant de voir que durant les 5 dernières année de règne de Noves au Stade Toulousain, il n’ a eu de cesse de renforcer son milieu de terrain privilégiant une paire David-Fritz alors que Fickou se contentait de bribes de match contre les deuxièmes parties de tableau. Beaucoup oublient les 2 derniers titres se sont gagnés à grand coups de boutoirs et de coup de chaussons …mais point d’envolées…. !!!
Le rugby a-t-il à ce point changé entre son départ du ST et sa prise de fonction en novembre ?
Je m’étonne encore de voir les vieux internationaux ,embarrassés , dire qu’il y a des motifs d’espoir, que l’équipe est jeune , qu’il faut du temps. Malheureusement, l’équipe n’est ni jeune et, n’a pas de temps non plus. Ah si , elle en aura …mais 4 mois avant la prochaine coupe du monde…!!! Comme les autres….sélectionneurs !!!!
A l’aune d’une élection à la tête de la FFR qui,plus qu’à l’habitude, aura une importance capitale sur l’avenir de notre rugby, je soupçonne tout de même une vaste opération de com. Le silence assourdissant de Camoux depuis la déroute de Cardiff et la mise en place d’une commission pour plancher sur ce qui ne va pas, dont on ne connait aujourd’hui ni les constats ni les préconisations, alors que les anglais ont plié le sujet en quelques semaines, prête à sourire, ou à pleurer…..j’hésite !!!!
En attendant, l’Amiral Noves , en fer de lance, 3 courses chaloupées, et 6 passes mal ajustées
meuble la vitrine et contente les gogos qui s’extasient d’un mouvement de poulets sans tête… pour 8 malheureux essais dont 1 sans passe et un autre sur une pénalité jouée vite pendant que les italiens se replaçaient !!!! Le poil est beau mais le chat quand même maigre !!! En même temps , faire du large-large avec des tractopelles, ça relève de l’exploit !!!
Alors oui le rugby a changé… quand nous on s’emmerde à faire et refaire des mêlées écroulées tous les week-end , que les arbitres internationaux en peuvent plus de nous voire chicaner sur une phase statique qui fait suer tout le monde, bin les autres, ils fabriquent des gratteurs à tour de bras, les Itoje qui nous a fait de tout samedi, les Pockocks, les Warburton , les O’brien…etc…bin nous on en a pas un !!! Il est d’ailleurs marrant de voir que les plus gros gratteurs français ont été Mermoz, Guirado et Chiocci !!!!! Seraient-il à l’école Armitage ?
Et puis avec Chouly , on tenait LE secteur primordial de la touche. La touche identifiée comme étant LA rampe de lancement par excellence du jeu à la française. On avait même là, le nec plus ultra du gratin mondial. Et patatras, en 3 vidéos , on a le kangourou qui a tout foutu en l’air…merde !!!!
Et le ponpon dans tout ça , c’est que si j’ai bien compris les dires de Noves …il tient son groupe !!!! Exit les Serin, Madaule, Gerondeau, Pelissier, Taofiffenua, Makalou, Nakaitaci, Kockott…etc , circulez , y a rien à voir….. avec notre large-large , notre capitaine de touche et notre fusée à 3 étages, Vakatawa…vous allez voir ce que vous allez voir, vous allez en prendre plein les mirettes.
Richard , on nous prend pour des cons….et il faudrait qu’il y en ait qui finissent par l’écrire !!!
Oh tu as bien globalement raison. j’ajoute et j’en ai déjà parlé, Novès , comme Berbizier , a un pb avec le jeu du 10 ou ce qu’il devrait être. En plus Novès a étè bon à Toulouse, …avec le plus gros budget il ne faut pas oublier ce point qui relativise enormement
excellent!
Cher Richard,
Il est venu le temps des pleureuses en tous genres: dès la clôture de ce tournoi inabouti, il est de nature « gauloise » de tout cracher. A y regarder de plus près, tout ne me parait pas non comestible.
Un projet de jeu se met en place et le temps manque. Pour nous anciens joueurs, construire une équipe nous rappelle forcément des périodes de grandes difficultés et d’incompréhension avant que la courbe des résultats ne s’inverse…
Alors patientons et encourageons cet entraîneur et sa philosophie en attendant l’éclaircie…
La seule chose qui m’ait parue inquiétante, c’est la différence de puissance physique entre les sujets à la rose et les nôtres.
Apprenons à renaître…
Les résultats suivront….
hélas,rien n’évolue dans le bon sens.
C’est toujours la mascarade du Top 14 et de ses étrangers multiples qui font obstacle aux joueurs français.
C’est toujours la mascarade du calendrier international qui nous fait envoyer en Argentine une équipe privée de ses meilleurs(moins mauvais) joueurs.
Top 14 réduit,quotas significatifs cette fois car le cancer a gagné du terrain (une vraie chimio),sinon on ne se relèvera pas,malgré les efforts de Novès et de son staff.
quand je lis les guignoleries des programmes électoraux à la FFR par les candidats ou leurs seides,le tunnel va être bien long!
A l’époque où le Canard Enchaîné était drôle (un anatidé seul face au Général…), il y avait une rubrique intitulée « La parole est à l’anti-France », recueil moqueur se voulant un antidote de la soif de gloire et de grandeur pour les uns, une consolation pour les médiocres pour les autres. Redonnons la parole à l’anti-France.
La plupart de nos avis s’inspirent d’un présupposé : la place de la France ne peut être que parmi les tout meilleurs. Au nom de quoi ? D’un espoir doublé d’une nostalgie (j’y contribue, volontairement ou non), pas d’un constat lucide. Les présidents de clubs sont affublés du costard des patrons, c’est-à-dire de ces salauds traîtres au peuple qui vénèrent le veau d’or jour et nuit. Et si nous partions du principe qu’ils tentent de dégotter ailleurs ce qu’il n’y a pas (ou plus) en magasin pour satisfaire les masses ?…
Les Français ont Flanquart, les Anglais ont Krus (Kreus, Kreiss ?). L’un s’est imposé, l’autre ne sait jamais s’il jouera le prochain. L’un fait péter les coutures du maillot, l’autre flotte. L’un prend les lancers en touche, l’autre tente d’aider les copains. L’un est encensé, l’autre est moqué. Et Dieu sait que j’aime bien Flanquart (« si Français, ma chère, dommage qu’il soit trop grand »).
Quand le basket découvrit qu’être le meilleur patro ne suffit plus, on vit débarquer des tombereaux d’Afro-Américains, généralement des intérieurs, car ni nos corpos ni nos colonies ne produisaient l’équivalent. Certains ne restaient que quelques mois : les dirigeants avaient eu la prudence de formaliser dans les textes leur incompétence.
J’ai un ami (va-t-il le rester ?) qui, après la déculottée de Cardiff, soupira « après tout, nos meilleurs régiments sont à la Légion Etrangère… ». Exigeons le silence de l’anti-France, scrongneugneu !
Car nos rêves de grandeur sont intacts. Par dépit, on va en pèlerinage sur le lit de douleur de saint-Picamoles, celui qui renversait les Godons. Et par ricochet, on vomit Goujon qui s’est fait renverser par Vunipola. Aucune réflexion sur le rôle d’un « 8 » dans une équipe à la Novès. Faut-il un attaquant ou un défenseur ? Un « homme des cavernes » ou un Cigagna ? Un bulldozer ou un chef d’orchestre ? Un Kieran Read qui sait tout faire merveilleusement, évidemment… Mais Georges Carpentier et toute sa science du ring n’ont jamais conquis le titre des Lourds.
Le rugby international est devenu la France des Clio contre le monde en Mercédès. Un autre ami, ingénieur à la Régie (ça date) me disait : « Quand le câble de frein d’une Dauphine casse au bout de quatre ans, on dit : quatre ans ! il faut diminuer le diamètre. Quand le câble de frein d’une Coccinelle pète au bout de quatre ans, les ingénieurs de Volkswagen disent : quatre ans ! il faut augmenter le diamètre ». Rien n’a changé. Les « mercenaires » du championnat le constatent : les Français travaillent peu…
Et ce n’est pas en titularisant les Lada des îles ou de notre ex Commonwealth qu’on parviendra à faire illusion.
Anonyme = pasdecal…
et moi je cite toujours: 2 ingénieurs commerciaux rayons chaussures en Afrique, devant tous ces gens qui marchent pieds nus, le français fait son rapport; » ici rien a en tirer’, L’allemand télégraphie » oh là la Kolossalle affaire à engager de suite »
Pasdecal,
tu en reviens à mon intervention !
« Labor improbus omnia vincit » soyez opiniâtre, le travail vient à bout de tout
Tautor
Bravo !
Trois remarques, légères, juste des précisions , à peine, des confirmations:
1
Si leur ultime dessein n’est que satisfaire les masses, ne doit on pas en effet considérer les présidents dontauquels on cause comme des traîtres au sport, ou du moins à son idéal originel?
2
La place de l’équipe d’une Fédération ( ben oui, on est pas à l’ONU) qui possède autant de joueurs que les Kiwis, les Scottichs et les buveurs de Guiness réunis, les moyens qui vont avec, rajoutons les Gallois pour faire bon poids, ne devrait elle pas s’inscrire durablement à minima dans le quintèt majeur, ou présupposais -je?
3
T’es sur qu’il était ingénieur, ton pote ?
Allez les Hauts de France
Bonjours à tous,
Le rugby en France,c’est le Moyen Age,il est et a toujours été le Moyen Age.Guerre de clocher,guerre de province,de seigneurs défendant ses fiefs,guerre de clan,complot politique,guerre de pouvoir.Jamais il n’y a eu union derrière le royaume de France et son armée du XV.Oh bien sûr,quand le royaume de France est en danger,qu’il y a une croisade à mener,que l’on peut remplir ses coffres d’or,les chevaliers Français savent se réunir et former le XV de France.Chacun d’eux savent et sont persuadés qu’ils sont les plus grands guerriers,les plus grands rugbymans quand ils le décident,pas besoin de se préparer de trop,de toute façon chacun aura sa part d’Anglais.
Samedi soir,c’était Azintcourt,en retard d’une guerre,en retard d’un rugby,les chevaliers Français étaient encore persuadés qu’on pouvait gagner une bataille sur l’envie,le combat,la détermination,parce qu’ils sont Français tout simplement.Dans cet à peu prés,cette vaillance,ce courage il faut bien le dire,ils allaient découvrir le nouveau rugby.Dévastés,transpercés par le rugby préparé depuis de longues années par le XV Anglais.Un nouveau rugby bien préparé face à des chevaliers Français aux croyances lointaines,d’une autre époque;les Français lourds,lents sont transpercés par les longbows et leurs flèches capables à n’en pas douté de courir le 100m en 10.5s,des archers,souvent recruté dans l’armée du XIII Anglais,dont la rapidité,la technique,la dextérité ne donnent aucune chance au XV de France.Le rugby de France est au plus bas,mais son arrogance,son incapacité à se remettre en cause,les luttes intestines annonce déjà Crécy et Poitiers.
Faudra t-il encore attendre l’homme providentiel(ou la femme?) pour enfin réunir tout le monde et allait dans le bon sens.Face à ce nouveau rugby et son exigence ,il faut vite former des archers vifs,rapides,habiles et techniques.
Stéphane,
serais tu Du Guesclin, noble connétable du rugby français ? en attendant Poitiers ,
Tautor
Je ne peux pas l’être Tautor,je ne suis pas Breton,et cela me fait d’ailleurs penser le renouveau du rugby Français ne passerait il pas justement par une grande ouverture vers la Bretagne,la Normandie,le Nord,l’Alsace et autres,tout ce potentiel de joueur jamais réellement exploité par le rugby Français.
Pour ma part, je suis Breton, à 50%…
Excellent cours d’histoire et de mise en perspective, c’est pour ce genre de commentaires que j’aime ce blog. On ne trouve pas de Jeanne d’Arc ou De Gaulle sous le sabot du premier bourrin échappé de l’élevage sur-vitaminé du TOP.14 comme ça, et je ne crois de toute façon pas du tout au concept du personnage providentiel. Il y a encore quelques semaines on nous présentait Novès comme ce dernier, on allait voir ce que l’on allait voir, et on a vu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A mon sens la différence entre nos internationaux et ceux des autres nations, c’est la façon, la manière je dirais presque la philosophie dont les fédérations appréhendent la construction, la continuité, le façonnage, le peaufinage de leurs équipes nationales, à travers le temps consacré à la construction d’un groupe, le nombre de jours de rassemblement, de stages, et la culture de l’identité.
Chez nous ce sont les clubs les patrons, qui libèrent leurs joueurs pour le XV national avec réticence et parcimonie, et dans notre TOP.14 de culturistes les présidents doivent souffler en silence et payer la tournée au club-house lorsque leurs joueurs ne sont pas retenus …..
Je rejoins un blogueur qui se plaint de toujours entendre les mêmes sempiternelles complaintes, mais tant que rien ne change vraiment comment faire autrement que dénoncer et dénoncer encore la mauvaise perception et la déplorable organisation de nos instances sur le jeu de rugby ???????????
Donc changer tout ça, oui bien sûr
Bravo au commentaire comme à la contribution initiale !
Merci,Daniel.
Content de vous avoir fait plaisir nibonniboni,l’homme ou la femme providentielle j’y crois quand même un peu,c’est l’Histoire de notre pays,on a souvent eu besoin d’un déclencheur,un meneur que l’on veut suivre,quelqu’un qui nous réveille et nous révèle et je suis sûr que dans toutes les grandes équipe de France de rugby ou même de foot il y avait un homme comme ça.
Bonjour à tous
question simple : êtes vous sur que des « gens » impliqués à la Fédé lisent le blog ?
Question plus personnelle : Richard fais tu remonter les idées et commentaires de nos blogueurs aux instances fédérales que tu connais ?
Si la réponse est oui aux deux questions , alors soit il y aura du changement un jour , car c’est bien de la base que naissent les révolutions et si la réponse est non même à l’une des deux questions, rien ne changera et les porteurs de costumes continueront a faire banquet ( pas celui de Platon) et notre EDF restera à sa place actuelle , en deuxième zone du rugby mondial !
J’aime bien Boudjellal mais quand il dit que Montpellier et le Racing sont très très riches et qu’il ne peut pas suivre , il en porte la responsabilité car il a été le premier a induire ce rugby sans français ; je ne crache pas dans la soupe car j’ai adoré les Wilko , Botha, Williams , van niekerk et autres ; mais personne ne peut contester que l’afflux d’étrangers fragilise l’EDF , il serait quand même idiot de ne pas se référer au foot anglais dont l’équipe nationale est faible alors que les clubs enregistrent des records financiers avec des étrangers ; il s’est avéré que parfois Arsenal jouait avec un seul anglais dans l’équipe !
Et notre Top 14 parait il si fameux est la copie conforme du foot anglais avec ses dérives.
Bonne journée à tous
En gros, Mourad Boudjellal, en rugby, ce serait le Bernard Tapie en cyclisme des années 1980…
Marc, le réponse à la première question est oui.
bonjour à toutes et à tous,
beaucoup de réflexions sont dans le renouveau des compétitions françaises et je suis toujours demandeurs de voir les personnages des instances de notre sport.
Dimanche soir, c’est encore Guy Novès qui a fait une explication pédagogique de l’activité de son équipe.
Pourquoi n’a-t-on pas mis Goze et Camou sur le gril alors qu’ils sont tout de même les principaux acteurs de la conduite du rugby français ? Ils ne veulent pas venir ? trop timides ? intouchables ? intérêts supérieurs ? pas au courant ? pas en état ?
un peu tout cela sans doute, mise à part la timidité, mais ce sont eux qui devraient défendre le rugby français, leur silence est plus qu’éloquent.
Pour en revenir au match, samedi soir, plusieurs observations et interrogations :
1 – les Anglais sont sur une continuité avec un vrai faux-pas à la coupe du monde par excès d’arrogance mais l’équipe est vraiment de haut niveau
2 – on réalise 7 franchissements et pas de continuité dans la circulation du ballon, pas de soutien à hauteur, Fofana manque de timing, pas de rapidité. On sait que quand on a pris l’intervalle, on perd en lucidité, c’est naturel, le soutien doit venir apporter des solutions, interpeller, là, un coup de pied de débarras totalement stérile.
3 – la touche, ouille, ça pique, le capitaine de touche peut-il faire en sorte de ne pas commander la touche sur le sauteur face à Itoje, les touches raccourcies, les touches longues, on ne peut pas faire mieux ?
4 – la défense : on prend 3 essais dont 2 sur une erreur de placement du fonds de terrain Où est Spedding sur le départ au ras de Care ? où est Fofana sur l’essai de Watson ? Vunipola part au ras de la mêlée mais le 6 français ne le voit pas, il a la tête dedans, aïe.
mais au final, même si le résultat comptable n’y est pas, ce tournoi est tout de même la création d’un nouveau projet de jeu pour gagner, pas simple à intégrer, avec des joueurs qui sont totalement imbibés d’un projet de jeu pour ne pas perdre dans leur club respectif.
En ce qui concerne les propositions de Boudjellal, si je comprends bien, l’équipe 1 joue en ligue européenne, l’équipe 2 joue en championnat national, en filigrane, avec des joueurs français (si on veut).
à mon humble avis, on plante une banderille supplémentaire sur le rugby français, dans l’état dans lequel il se trouve en ce moment et on fait briller les stars dans des franchises à pognon, à l’américaine.
c’est dommage qu’il n’ait jamais joué au rugby, Mourad, il veut transformer le rugby en foot américain sans protection, avec des carrières courtes pour les joueurs et des convalescences plus importantes, compte tenu des intérêts mis en jeu. mefiat !
Philippe,
Mourad est un self made man sorti de la BD, il ne pense et ne voit que par l’argent, normal pour réussir. C’est un altruiste qui fait du rugby sa danseuse voir sa passion lucrative. Oui, il a la gouaille. le sens des affaires avec l’argent des autres, le sens de la caricature et il sait s’entourer de business man comme Laporte. A deux on va faire encore plus de fric !
Serge KAMPF reste une exception lui qui a mis son argent au service du rugby sans avoir aucun poste à responsabiltés ! Est ce que nos capitaines d’industrie fortunés seraient capables d’en faire autant ?
Alain
Juste une remarque sur les essais anglais : chaque essai peut être lu comme une erreur de la défense adverse, y compris ceux que nous marquons. Samedi, la vague anglaise a submergé le quai français parce que nos chers ennemis ont proprement joué des ballons propres. Après, « le jeu ne demande que fautes ».
PS. Ne tombons pas dans l’anti-boudjellalisme primaire et tellement fastoche. Quand Toulon était tout en bas, quel génie français s’est porté volontaire pour le relever avec quinze petits gars nés entre Solliès-Pont et le Mourillon ? Avant de jouer aux concierges de comédie de boulevard, balayons devant notre porte. Et puis, même « notre » Marty, sur le point de réussir, commence à essuyer les critiques. Comme un vulgaire Boudjellal.
Charles,
Mourad montre une facette avec Toulon celle de la réussite en venant de Pro D2. Tiens souviens toi 2006 : Nico Breedt, Jean-Jacques Crenca, Yann Delaigue, Isoa Domolailai, Rob Henderson, Norman Jordaan, George Kutarashvili, Dan Luger, Kiri Mariner, Daniel Muller, Gonzalo Quesada, Jean-Baptiste Rué, Siaki Tukino, Roger Warren et Tana Umaga ..
2007 : Orene Ai’i, George Gregan, Andrew Mehrtens, Anton Oliver ; Victor Matfield, sous les ordres de Tana Umaga, puis Bakkies Botha 2007/2008
2008/2009 : Sony Bill Williams, Joe Van Niekerk, Jerry Collins, etc….
Beaucoup de Présidents de ProD2 aimeraient avoir une armada comme celle là pour remonter en Top 14, demande à Mr CARRE de l’US Colomiers !! par exemple qui a connu le top 16 ou 18 ? du temps de Mr BENDICHOU …. il signe de suite mais avec quel argent ?
Et qu’est devenu Stéphane Lelièvre qui avait investi avec Mourad en 2006 pour avoir 51 % des parts de la SASP ? L’année suivante disparu de la circulation …
Qu’en penses tu ?
Alain
Charles,
je ne fais pas de l’antiboudjellal primaire, et si j’ai une vraie contre quelques uns, ce sont les 2 lascars à la tête de la LNR et de la FFR qui se vautrent sur les places d’honneur dans les stades, le cul dans la graisse et la gueule dans le whisky et les petits fours pour éponger.
Et les présidents de club du top14 l’ont bien compris. Ce sont en effet des capitaines d’industrie et ils savent comment tirer la plus value du sport qu’ils achètent, en spectacle qu’ils ont créé, avec Canal+ pour passer les plats.
Allez, j’irais jusqu’à dire qu’ils ont de très bonnes idées s’ils misaient sur le rugby français, sur les joueurs français. Hélas, ce n’est pas le cas
Quelles sont les nouveautés de Novès dans le jeu ?
Guirado, Slimani, Maestri, Flanquart, Chouly, Le Roux étaient dans l’équipe type de St-André, on les retrouvait contre l’Angleterre samedi.
Les changements les plus importants sont intervenus au niveau des trois-quarts mais on termine la plus mauvaise attaque du tournoi.
Il faut du temps pour mettre en place les automatismes sauf que Spedding, Mermoz, Fofana, Médard sont des joueurs très expérimentés.
Je suis d’accord avec un commentaire précédent, Fofana à l’aile n’a pas convaincu, il doit faire une grosse faute de défense et ses repères sont au centre…
Dans le TOP14 à Bordeaux-Bègles par exemple, on voit progresser de jeunes joueurs français dans ce club parce qu’on leur donne leur chance.
Il faut mettre de vrais ailiers, Huget, Smith, Nakaitaci en sont… Quand Vakatawa touche ses ballons, souvent il dézone.
« Il dézone « ! Très topquatorzesques, cette notion de zone sacro sainte.Très obsolète aussi si on n’explique pas au joueur qu’un bon ballon, un bon coup à jouer, faut pas hésiter, faut y aller, bonne zone ou pas.Quand je pense que Blanco, Irvine, Larkam, Campésé, Robinson,Carter étaient tous des « dézonneurs » patentés, et en plus ils le savaient pas, les pauvres, t’aurais pu le dire plus tôt?
Allez Chevreuse
@ Jan lou, Vakatawa jouait comme un 9ème avant surtout contre l’Irlande. Comparer Vakatawa à Blanco, Larkham, Carter, Campese, là c’est très très fort.
T’as oublié Irvine! Ce n’est pas le cas Waka qui me tripotais, et je ne compare personne. Je place certains dans mon Panthéon perso, c’est tout, et ce jeune homme y sera peut être un jour, mais il a encore du boulot!
C’est ce rugby de pourcentages, de temps de jeu programmé, de zones qui me les brise menu quand il est systématique et tue l’inspiration.
Allez le fier Béarn
2016, année olympique, oui! Mais avec ou sans la France…
Bonjour à tous, bon je suis un peu las de lire toujours les mêmes choses: le TOP 14, les étrangers, la formation etc……J’aimerai bien lire aussi que les anglais ont une génération exceptionnelle et que si JONES avait été là avant, le grand chelem l’aurait été aussi.
Notre génération actuelle manque de talent pur c’est tout. Ca va revenir……ah les U20 qui auraient dû faire le grand chelem…..
Mais bon y’a quand même du matos non? il faut juste huiler la charnière ( pas une mince affaire ) et remettre de la puissance devant ( pourquoi des gars comme TAO ne sont pas là? )…..
Et du temps…..
Du diamant pur, on en à surement autant que les rosbif, y a pas de raison. C’est notre polisseuse qui est moins performante. Je m’en voudrais de te fatiguer un peu plus, mais les faits sont têtus, notre meilleur championnat du monde des lents et la formation qui va avec sont incompatibles avec les Bleus. Pas un coatch étranger ne te dira le contraire.
Nos U 20 sont bons, (sauf que les anglais avaient envoyé la réserve ), mais va t’on leur donner les meilleures conditions pour franchir la dernière marche , la plus dure?
Allez Chevreuse
bonjour, 1ere contribution: Le choix de Fofana à l’aile ou plutot sa sélection, on n’a donc pas pour l’instant meilleur que lui à ce poste aussi important que les autres?
Je crie je gueule sur cette anomalie, car elle nous coûte le match, à savoir sur 2 actions, la relance de Speeding il ya presque 15m à sa gauche et Fofana qui ne peut pas suivre et reste presque 20 m derriere au moment où scot doit et peut faire la passe pour un essai presque imparable, du coup il fait une passe à l’intérieur…
La seconde action est en défense sur l’essai encaissé, Fofana se positionne comme un centre, pour le prendre sur le coté, un vrai ailier va se mettre en face car il sait qu’il est le dernier défenseur et que l’autre en face n’a plus de collegue à sa gauche.
Quant à l’essai de Care , regardez bien les français se mettent tous en défense sur le coté fermé quasiment l’embouteiilage et laisse 15 m à la droite du demi-ruck, la suite vous la connaissez. La cheville de FTD, ce n’est pas au 10 à aller au charbon sur cette action, mais il est vrai que nos 7 et 6 manquent généralement de vitesse. Novès est un adepte d’un 10 pilier de la défense, à voir tous les 10 du Stade , sauf Deylaud, aussi bon mais un peu moins physique et c’est avec Deylaud qu’il a le moins d’atomes crochus, voir la séparation de ces 2 personnes, ce qui d’ailleurs , est pour moi une forme de confirmation de la différence de vue sur le vrai et complet jeu de rugby entre Deylaud et Novès
Bonne analyse Georges …. effectivement la rivalité Deylaud Novès ne date pas d’aujourd’hui … « a raison du plus fort est toujours la meilleure » disait La Fontaine! Aujourd’hui dans ce marasme j’en suis moins convaincu !
Tautor
commentaire interessant sur Fofana. Mais c’est un tel coffre à ballon au centre et lisisble quand il va faire une passe…
Pour les 10 piliers de la défense, j’ai le souvenir que Deylaud était plutôt un bon plaqueur, plutôt complet sauf sur les courses où il manquait de vitesse. Par contre Delaigue ne plaquait pas et il a été l’ouvreur du ST des années.
Je viens de lire par ailleurs les idées de M.BOUDJELLAL sur les compétitions, elles ont le mérite d’ouvrir un -possible/improbable ??- débat entre toutes les instances, et pourtant dans un monde figé elles vont passer de vie à trépas, d’ailleurs la plupart des réactions de lecteurs, et c’est intéressant, sont une charge violente contre la personne du président de Toulon sans que les propositions ne trouvent grâce à commentaires. C’est quand-même un peu dommage.
Ceci interroge sur le rugby que nous voulons, sur l’organisation de notre sport, à tous les échelons, pour retrouver tout en haut une équipe de France conforme à nos attentes et aspirations.
Nous sommes dans un monde professionnel, on l’a voulu, et à tout le moins si on ne l’a pas désiré plus que ça, on l’a toléré, ou subi, mais sans faire trop part de son opposition, c’était et ça reste dans l’évolution de nos sociétés, et comme pour le commerce, les échanges, la politique, la science et toutes ces choses, se sont engouffrés dans cette voie deux sortes d’individus: certains passionnés par une idée, un concept, et mettant toutes leurs ressources -financières et humaines- au service de leur engagement, d’autres subodorant là des opportunités de carrières, de fortunes, de réussite.
L’ambition n’est certes pas un défaut majeur ni un vice, mais dans notre monde qui a créé des nantis de toutes sortes et des pauvres de toutes espèces sans rien au milieu et l’absence de paliers reliant les uns et autres, on se retrouve avec des gens pas forcément vraiment compétents à la tête d’institutions, de sociétés, d’associations, de nations. Et forcément on n’est pas dirigé, administré et guidé de la même manière, il n’est qu’à regarder nos choix de dirigeants, dans tous les domaines ils nous sont imposés, dans la majorité des cas par des arrangements occultes et internes de cooptation, et quand on les choisit c’est non pas pour leur valeur mais pour faire échec au concurrent que l’on n’aime pas, alors que tous, graal du graal, veulent surtout continuer à profiter des bienfaits de leur caste, puiser dans les ressources et manger du gâteau jusqu’à l’overdose de crème.
Pour rebondir côté rugby car c’est bien là ce qui nous intéresse, ce débat ouvert par le président de Toulon mérite bien mieux que cris d’orfraie et moues indignées.
Le niveau de notre XV national pose questions, je pense que nul ici ne me contredira. Nos coqs du jour, aux ergots émoussés et à la crête défraîchie, ce sont donc des joueurs pratiquants du TOP.14 « le TOP du TOP », donc émanant des compétitions disputées, la crème de la crème de notre rugby, sommet élitiste de toute la pyramide patiemment élevée dans ce but ultime. Alors se poser la question, compte-tenu du niveau de jeu élaboré par notre XV, de savoir si tous les acteurs et toute l’organisation des instances -nationales- ainsi que des compétitions -nationales et internationales- remplissent bien leurs devoirs et tendent véritablement vers l’éclosion de joueurs de haut niveau, me semble légitime.
Dans notre monde d’aujourd’hui, dans notre société, on voit bien que l’on arrive à la fin d’un cycle, d’un système qui ne fonctionne plus, tout essoufflé et essoré d’avoir trop servi, de s’en être trop servi et qui ne vit plus que de soubresauts nourris d’artifices de nos maîtres pour durer encore, encore un peu ……
C’est tout pareil pour notre sport favori, il est devenu lui-aussi le rendez-vous des marchands du temple, ceux-là aujourd’hui s’appellent diffuseurs et équipementiers phagocyteurs (sic), ils nous vendent un produit dont ils se sont grassement assurés l’exclusivité ou le partage, ils le découpent en tranches, une mise en bouche le vendredi une grande part le samedi et un dessert le dimanche, ce qui permet d’engranger 3 fois la même recette, nous couillons on peut certes le refuser, mais alors on ne voit plus rien de notre passion -c’est mon cas et ce qui est terrible pour un passionné comme moi c’est que ça finit pas ne plus même m’embêter-.
Bref, il faut changer, mais changer quoi ??? Et bien l’organisation des compétitions ça me parait quand-même pas idiot du tout, puisque l’on veut dégager une élite.
Je crois que c’est tout le mérite de ce blog, au contenu toujours riche et cordial, à l’abri des habituelles billevesées et invectives de ce genre d’échanges, d’engendrer des idées et susciter de riches échanges dont, rêvons un peu, quelques dirigeants éclairés pourraient s’inspirer pour faire avancer la machine.
Je n’ai pas la solution toute faite, certains d’entre vous en ont certainement dans les neurones, en causer ne fait du mal à personne, j’espère que le rédac-chef n’y voit pas piétinement de ses plates-bandes, mais ce pourrait être enrichissant, pour nos pontes assoupis, d’avoir nos réflexions.
Bonjour niboniboni et à tous les lecteurs,
Je crois qu’il est important que le débat sur les compétitions refasse surface, et je partage avec vous l’analyse que vous faites quand vous accorder à ce blog le mérite de pouvoir soutenir des échanges riches et cordiaux. En ce sens, je me sens invité à vous répondre, mais pour répondre, je préfère poser une question : Quel est réellement le mal dont est atteint le rugby français ? J’ai la naïveté, sans doute, de croire que si l’on arrive à se mettre d’accord sur une réponse à cette question, alors le plus gros du chemin aura été fait.
Je me lance, et vais donc tenter d’y répondre. Pour moi, le problème majeur de notre XV national est l’absence de continuité dans ses rassemblements : allers-retours incessants entre club et sélection, tournées d’été sans les demi-finalistes du Top 14, tournée de Novembre entre Coupe d’Europe et Top 14. Au final, les joueurs français ne passent jamais plus de 3 semaines ensemble. Je rebondis sur les propos de Jeff Dubois qui affirme : »On sait très bien que dans trois semaines, les joueurs auront déjà tout oublié du projet de jeu ». Alors on parle beaucoup des doublons, du nombre de matches, du nombre d’étrangers, de la formation, et de beaucoup de sujets encore. Mais quand je vois que les certains All Blacks enchaînent, quasiment sans interruption, Tournée d’été, Rugby Championship et Tournée de Novembre, je me dis que le projet de jeu doit sûrement être plus facile à assimiler dans ces conditions.
En attendant de lire vos réponses et vos réflexions,
Excellente journée à tous,
Axel
Axel H,
un début de réponse à ta question : le mal vient des gens en place qui œuvrent pour leur portefeuille avant tout n’ayant rien d’autres en poche surtout que le mille feuille est actuellement très rentable ! Demandes à ceux qui sont chômeurs (joueurs, entraîneurs, …) et dont les portes sont fermées ce qu’ils en pensent s’ils veulent être honnêtes au moins une fois avec eux mêmes et avec les autres !
cruel débat sur les ambitions de chacun ou les loups ne se mangent pas entre eux !
Tautor
Très intéressante analyse, cher niboniboni…
Ce n’est pas gentil pour Bègles et Toulouse.
Il y a un an tout juste nous nous sommes réjouis ici du somptueux Crunch que les joueurs du XV enfin libérés nous offraient . Oui nous avions perdu – je rappelle le score 55/35 pour les oublieux – mais un nouvel espoir se levait, un frémissement inhabituel nous saisissait, on allait sans doute voir quelque chose à la CDM, peut être même la Coupe … ?
Je ne peux résister à l’envie de citer l’article superbe de Richard « à points nommés » mars 2015 il écrivait alors : « Depuis le début de l’année, sur ce Côté Ouvert, nous appelions de tous nos vœux à la joie de jouer. Samedi dernier, elle nous a été donnée, cette communion… On espère juste qu’elle demeure. Ce serait dommage que tant d’élan soit cloué d’ici le mois de septembre, que les passions enfin partagées selon Saint-André ne terminent comme un coup de pied tirebouchonné, c’est-à-dire en mauvaise parabole. « …
Nous n’avons pas connu une telle orgie d’essais et de jeu lors de ce Crunch 2016 et pourtant nous continuons à croire en cette équipe envers et contre tout . Il faut donc penser que le XV de France est une entité supérieure, peu importe finalement l’entraîneur ou les joueurs … c’est le XV DE LA FRANCE . Il est à son image : un peu cabossée ces derniers temps, maltraitée, épuisée, terrorisée même, mais toujours là .
Essayons de surmonter nos peurs : la peur de n’être qu’une puissance rugbystique de seconde zone en particulier me semble plomber en arrière plan la plupart de nos commentaires, celle de ne pas offrir d’avenir à nos enfants est encore plus prégnante .
N’ayons pas peur, les forces d’autorégulation sont déjà à l’oeuvre, j’en veux pour preuve cette quasi unanimité à dénoncer de façon virulente l’absence – la quasi absence – de joueurs français en Top14 et la faiblesse de leurs temps de jeu . Ce n’était pas le cas il y a un an .
Le système poussé à l’extrême – Montpellier en colonie sudaf pour aller vite – ce système montre son absurdité et nul doute que les acteurs du système puisqu’ils nous lisent (!) … nul doute qu’ils vont réagir . Ce serait trop bête de tuer la poule aux oeufs d’or ! Oh ne soyons pas non plus trop candides : ils réagiront non par vertu – encore que … why not ? – mais parce qu’économiquement ce sera plus rentable .
La révolution est « bankable » mes amis , regardez les Anglais et leur politique de formation .Vous pensez sérieusement que Bruce Craig risquerait ses capitaux sur des joueurs nationaux sans être convaincu de leur rentabilité ? Allez les Lorenzetti, les Altrad, les Boudjellal et tous les autres : achetez Français, c’est la valeur d’avenir .
D’accord avec vous , toi , ! Rentable par contre pas prouvé le modèle économique , le ROM oui return on megalomania !
Rien a voir mais je lisais une interview de Jean Pierre Rives , il est apparement sur la liste de Lucien Simon et Jaqcues Verdier lui demandait si il allait s’engager plus en avant , il a répondu , Henri Nayrou a dit » Jean Pierre est tout seul dans son parti et c’est déjà le bordel » Henri je t’embrasse pour ça et beaucoup d’autre chose et Rives a continué en disant » et puis très sincèrement , je ne fais rien et ça me prend tout mon temps » Je ne sais pas si c’est lui mais c’est très drôle ! C’est quand même le Pierrot de la Lune le plus guerrier qu’il m’ait été donné de voir
Gariguette, Pasdecal, Barbier, Boniboni, et Cie,
Au moment ou Jean Pierre est venu à Beaumont il sortait du TOEC sans avoir encore aucune auréole ou prestige dans l’anonymat le plus total …. il tranchait nettement sur le terrain avec la modestie qu’on lui connait et se fondait au milieu des joueurs en toute simplicité … jamais un mot plus haut que l’autre … mais une vision lunaire du jeu …. et une présence physique déjà à l’époque hors norme …. quelque soit son choix en tant que colistier, il ne le fera d’abord que par amitié même s’il ne partage pas la totale philosophie …
Tautor
Ça je n’en doute pas ( l’amitié ) mais déjà dans le club de Tennis ou il évoluait l’Emulation Nautique , oui je sais rien à voir avec la balle et la raquette mais avec l’aviron , les gens en parlaient déjà comme un joueur de Rugby prometteur , il jouait de mémoire en cadet au TOEC déjà à l’époque et était bien sûr bon au Tennis …
Pour la proposition de MB sur l’organisation des compétitions c’est déjà bien d’avoir une proposition qui tente de régler à la fois le pb de niveau et de calendrier des internationaux . On aime ou aime pas le monsieur mais il propose des choses qui peuvent aller dans le bon sens
– Formation ( pour une identité de jeu donnée )
– Temps de jeu des talents français dans une compétition plus relevée et plus ramassée
– Internationaux sous contrat FFR pour les périodes de compétitions internationales
J’en oublie sûrement mais en avançant la dessus ca pourrait aller dans la bonne direction non ?
Barbier,
surement présenté comme cela c’est une évidence mais comme l’iceberg que se cache t-il en dessous ? Mourad n’est pas Serge Kampf ! Ne soyons pas naïf !
Tautor
Bien sur ! Il a fait une annonce , voyons le dessous des cartes et pourquoi avancer sur l’idée
La naïveté c’est le risque de se faire avoir suis d’accord Tautor -)) mais la méfiance apriori ça fait pas beaucoup avancer
Barbier,
point de méfiance, de la transparence avant tout mais en est-il capable ?
vaste débat !
Tautor
C’est sur que ces propos de Mourad sont à étudier de près, mais reste le pb de la diffusion par un opérateur télé avec les droits et fric des diffusions, le magot n’est pas trés extensible, qui va rester au bord du chemin?
Bonjour,
Ce week-end , coté français , les deux meilleurs lors du crunch ont été VAKATAWA et SPEDDING . En top 14 , regardez les joueurs qui ont marqué les essais (RAKA pour l’asm , DU PLESSIS , steyn , nagusa pour MONTPELLIER , les buteurs de la Section (SLADE) , du SF (steyn) du SUA (FRANCIS). Cherchez l’erreur?
On a vu quand même un bon jeune joueur français en 8 au ST qui est titulaire losrqu’il y a beaucoup d’absents , dommage .
La France, est un des plus gros pays de rugby avec 457000 licenciés. Assis sur un socle culturel de plus d’un siècle, le rugby est l’un des sports les plus appréciés et supportés. Et pourtant, malgré cette force peu commune par rapport aux autres pays pratiquants, la France est le pays du gâchis . Gâchis de nos ressources, gâchis de notre culture. Comment peut on se vanter que le top 14 soit le meilleur championnat du monde quand on voit la pauvreté du jeu pratiqué chaque week-end ? Comment cette compétition, et celles d’en dessous, peuvent elles se vanter de représenter la France du rugby , quand en première division, on ne compte même pas 50% de titulaires français en moyenne chaque week-end ? quand les meilleurs marqueurs sont fidjiens, néo-zélandais, sud-africains, australiens ? Comment peut on dire que la formation française est la source de tout les maux du rugby français, quand même avec des cohortes de joueurs sudistes, les entraineurs du top 14 sont incapables de proposer autre chose qu’un jeu direct, à mille lieux de ce qui se pratique dans l’hémisphère sud et de ce qui faisait aussi partie jusqu’il y a peu, de notre ADN ?
On dirait presque que cette classe dirigeante, des clubs à la fédération, en passant par la ligue, se délecte du supplice de l’EDF.
Merde, il y en a marre que l’on nous prenne pour des imbéciles. C’est insupportable. Faîtes quelque chose de concret , du durable, pour que nos jeunes puissent enfin jouer, s’exprimer et progresser au moins !!!!
Les anglais l’on fait. Pourquoi sommes nous à ce point sourds ? Aveugles ? Idiots ? Tous les spécialistes et personnalités étrangères du rugby nous disent la même chose, nous avons tout, mais nous gâchons tout…C’est qui les cons ? eux ou nous ?
Yvan, Gérard,
faisons bloc au sein du blog ! soyons présidentiables ! Après tout Salviac se présente pourquoi pas Richard ?
nous avons jusqu’en novembre pour déposer la liste et twitter !!!
Et si on regarde en Pro D2, cela doit être du même acabit peu de français élus ce we …. Wakatawa et Spedding sont des franchisés du mercato !!! comme Atonio … grand respect pour leur intégration mais combien avons nous de français franchisés à l’étranger ? Aucun, comme quoi les vases communicants ce n’est pas que de la physique !
Malheureusement, les puristes que nous sommes passerons des décennies à écrire contre un système qui fait la joie du plus grand nombre ! Comme disait Benjamin » 10 philosophes d’un côté, 11 imbéciles de l’autre c’est les imbéciles qui l’emportent » !!
https://www.youtube.com/watch?v=LHXS8qeUBnM
Tautor
Caramba, encore une fois raté!
Nous avons une équipe jeunes mais sans repère commun:il y faut du temps mais cela va venir. On ne peut pas mettre sur le même plan les trois mois de Novès et les trois mois de Jones autant pour ce que dit Richard Escot que parce que Jones arrivait sur une base d’automatismes communs qu’il n’a fait qu’ajuster. Novès a dû considérablement modifier la philosophie même du jeu pratiqué et avec de nouveaux joueurs: ce n’est pas du tout la même chose. D’autre part, Novès semble vouloir s’appuyer sur un groupe plus restreint et plus stable. N’oublions jamais l’aventure du XV de la rose en 2003! Faut-il rappeler que l’un des génies de Woodward fut de maintenir en poste un demi d’ouverture – un certain Wilkinson – malgré des débuts plus que mitigée en Australie lors d’une tournée catastrophique en 1999 ou en 2000 …
Je dois être un peu bête pour ne pas dire con.
Les Anglais sont restés 1 mois ensemble, il y eut donc de quoi travailler, construire, se connaître, fluidifier, sentir le jeu collectif.
Les Français ?
Une semaine par-ci, trois jours par-là.
Oui mais les clubs nous expliqueront que c’est pour leur assurer la compétitivité au niveau international.
Très bien, combien de clubs Anglais en quart de finale de la heineken cup ?
Cinq il me semble.
Quelque part il y a donc une solution pour que les clubs ET l’équipe nationale fonctionnent aussi bien.
Mais l’orgueil des Français les empêche surement d’aller voir comment…
On avait été champion du monde des moins de 21 ans, il y a quelques années, génération Beauxis, Domingo… On ne peut pas dire que cette génération de joueurs a confirmé au niveau international par la suite…
On doit plus faire confiance aux jeunes dans le TOP14, je prends l’exemple d’Ollivon qui est parti de Bayonne à Toulon où il ne joue pas. Il y a un problème, il doit absolument jouer pour progresser, il y a un blocage quelque part, un joueur de son niveau doit jouer ou partir dans un autre club pour gagner du temps de jeu.
Sur le 8 de devant contre l’Angleterre, 6 joueurs étaient régulièrement utilisés par St-André. Peu de changement devant où Bru est toujours l’entraineur.
ce match n a fait que confirmer notre faible niveau jamais les anglais ne furent harceles ils n eurent pas a se sublimer pour nous battre
une evidence a l ouverture pas un ne s impose plisson tendre en defense a rechigne a emballer et lancer le jeu trin duc bien efface ce poste merite mieux
comme toujours ces prochaines elections pieges a cons les presidents de chaque club devraient aller tous voter le meme jour a leurs comites moins de frais et plus de deleguations de vote
mais toute la faune qui se nourrit gratis aux receptions ne veut perdre ses privileges
qu importe le spectacle pourvu qu ils brillent avec les VIP(VERITABLES INFREQUENTABLES PERSONNES)
allez noves remet nous une tournee
Chicane, épingle, demi-tour ou lacet ?
aujourd’hui notre rugby est virussé de qui vous savez ! Chacun y verra une allusion à ce que bon lui semble être ! Qu’importe d’ailleurs la nature du ver il est temps de chicaner le navire qui dérive de plus en plus et de ralinguer au plus près ! Mais bon faudrait-il encore que les augures soufflent dans le bon sens ? Ne chicanons pas pour des vétilles en cette période élective ou 1 800 présidents n’auront de hâte à donner leur voix au plus prometteur pour bien souvent des peccadilles ! La politique est un bien bel exemple ou grouillent mensonges et usurpateurs ! Le rugby n’échappe pas à cette logique destructrice.
Nombreux sont ceux qui portent sur eux une amulette (du latin amuletum / façon de se protéger) accrochée à une fibule histoire de conjurer le sort qui pourrait leur être réservés dans un sens comme dans l’autre. Cette épingle de sûreté reste un passe droit réservé aux initiés et aux élites de la FFR, de la ligue et des comités. « Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage ». Sénèque avait donc raison alors que le rugby n’existait pas encore ! Ne vaut-il pas mieux avoir recours aux talismans au pouvoir magique offensif ? Mais pour en faire quoi vu les joueurs actuels et sans leur faire offense ? Soyons lucide, les pépites ne se trouvent pas à chaque coin de rue et nous en sommes tous conscients sauf certains ! Alors que faire demain de toutes ces têtes montées en épingle qui n’ont qu’un souci primitif d’avoir la bonne amulette ? Le vote le dira et le terrain sera le juge de paix.
Est-il encore temps de faire demi-tour et de prendre le virage du succès ? Bien malin qui pourra répondre à cette question ? Ce qui est sûr à écouter RE ou GN, ils ont des certitudes sur ce groupe France. Tous ces joueurs qui ne sont pas des perdreaux de l’année ont-ils finalement une marge de progression certaine à titre individuel ? Pour l’instant rien n’est moins certain. Comment ce groupe va t-il évoluer entre un Top 14 d’un niveau mièvre et insipide comparativement au super XV de l’hémisphère sud et le niveau requis en match international ? Est-il vraiment possible aujourd’hui d’amorcer le virage et de faire demi-tour après plus de vingt ans de disette ? Les plis, us et coutumes sont ancrés pour bien longtemps me semble t-il ….
Alors faut-il prendre le virage relevé ou boire le bouillon des lacs ? Ce bouillon de onze heures ou l’on passe la corde au cou ou le lacet aux idées reçues ? « Laudator Temporis Acti » diront les anciens du blog mais est ce bien raisonnable ? J’opposerais davantage à ce passé rêveur « l’ithos et le pathos » au
« Labor improbus omnia vincit ». En effet, j’ose espérer effectivement que nous vivons les derniers instants du pathétique, du saugrenue et de l’indigence des gens en place et des mœurs oratoires de la ligue et de la fédération pour laisser place « au sang impur qui abreuve nos sillons ».
Oh ! « larmes citoyens ! », retroussez vos manches, relevez la tête, criez fort votre amour à l’ovale et soyez opiniâtre, le travail vient à bout de tout !!
Tautor
Heureusement que le virage est relevé, on serait sortis de la piste sinon, seule info optimiste : il y a un buteur fiable dans l’ équipe, pour le reste ballons rendus ou perdus incessamment, dégagements inefficaces, incursions dans le camp adverse éphémères, possibilités d’ essai très rare et d’ ailleurs zéro essai, je n’ ai pas vu une seule étincelle susceptible de mettre le feu, il faut arrêter avec le discours lénifiant de la reconstruction on n’ a tout simplement pas le matos pour .
Dès les quatre premières contributions, beaucoup de pistes – sans compter celles de Ricky – qui prouvent si besoin est l’importance du chantier.
Ainsi, Antonio vise juste quand il dit que la FFR est plus inquiétante que l’EdF. Chez cette dernière, au moins, on peut estimer qu’il y a une trentaine de mecs qui s’estiment, qui s’apprécient même ; en revanche, à la Fédération, je n’entrevois que jalousie, croche-pattes, combines et haines probablement.
Comment mettre un peu de logique dans notre sport sans un minimum de consensus au sommet ? En outre, comment imaginer que les intérêts des clubs vont passer à la trappe ? Donc, comment imaginer que ces messieurs vont se réunir pour se pencher sur les intérêts de la représentation nationale ?
Je note, avec un très mauvais esprit, que les meilleurs résultats internationaux viennent de sélections qui n’intéressent pas beaucoup les instances. Quand elles ont décidé d’aller courir (très tard) la sacro-sainte médaille aux Jeux, on voit ce que ça donne.
Mais, si on quitte la lunette astronomique pour le microscope, on découvre plein de raisons d’espérer. Samedi, la France n’a pas pris 55 points, elle a même titillé la meilleure équipe européenne (oui, je sais, trois essais à zéro), tout en laissant entrevoir qu’elle avait conservé, ou retrouvé, la manière. C’est d’ailleurs là, à mes yeux, un des principaux problèmes : il lui faut absolument une hyper motivation. Contre les Anglais, on y va de bon cœur ; contre les Italiens, il suffira de paraître. Et contre les Argentins, demain ?…
La touche ? J’ai en mémoire un match du Tournoi où Dauga et Bastiat s’étaient fait manger le pain sur la tête. Je revois Saux et Bouguyon damer le pion à Malan-Claassen. Question : les Anglais ont-ils la bonheur de posséder un « capitaine de touche » ?
La mêlée ? Sujet permanent ici comme ailleurs. Le règlement est grotesque. Les piliers, joueurs estimables à plus d’un titre, sont ridiculisés. La caméra cherche le rictus ou la larme en gros plan sur le pilier pénalisé ! Sur chaque introduction, l’arbitre semble jouer sa carrière internationale. Quant à la stupide manie désormais généralisée d’aller féliciter le pilier sensé avoir entraîné la pénalité en face, elle me hérisse à un point que vous n’imaginez pas : les joueurs complices d’une loi contre le jeu !
Tout ceci, messieurs et mesdames, ne constituent pas une réflexion. Quand celle-ci viendra, elle découlera d’une sainte colère, celle que je ressens après chaque match, gagné ou perdu.
Si nous aimons le rugby – qui en doute – foutons-nous en rogne.
PS. Notre formation de samedi s’approche (enfin) d’une équipe réellement représentative, Goujon et Chiocci inclus.
Bonjour à tous!
La tournée à venir comme vous le dites si bien est une mascarade. On peut argumenter pendant des siècles sur le réservoir de joueurs, le nombre d’étrangers en TOP 14, etc….mais cette tournée est une telle ineptie que l’on ne peut que douter de la « santé mentale » et/ou le sérieux des instances. Pour moi, c’est une insulte institutionnelle à l’EDF. Alors que l’équipe a besoin de match pour se restructurer et adopter un plan dans la durée…. What’s next?….
Bonsoir ,
Oui tres important de souligner les résultats de nos jeunes.Oasis a consommer sans moderation et qui prouve que nous ne sommes pas a la remorque de qui que ce soit loin de la.
Pour le ‘ crunch’ , je retiens l’implication totale des Bleus,la grinta.
Pour l’avenir, tant que nous ne mettrons pas effectivement les Bleus au centre des débats, calendrier, formation ( que faire de nos jeunes ?), nous n’avancerons pas.
Pour la future presidence tiens un info que vous avez deja certainement entendu , le projet de Laporte qui veut créer un nouveau championnat ‘ espoir’ qui serait l’antichambre du Top 14.
Son projet est de faire jouer nos jeunes dans une elite ‘ Babys futur pro’.
Perso, je pense qu’ encore une fois on irait dans le mur avec ce genre de reforme qui affaiblirait l’eclosion de nos talents au plus haut niveau.Il ya des minots de 19.20 ans qui peuvent jouer en TOP 14 sans passer par ce projet ‘ laboratoire d’attente….a attendre longtemps.Cela ne fera que conforter la ‘starisation’ de nos clubs en terme d’internationaux ( ou pas ) etrangers.Sorte de championnat de deculpibalisation morale vis avis de nos éducateurs et belle poudre aux yeux….
Je precise que les Camou et autres sbires ne changeront rien.
Il faut une veritable revolution mais vue que le serpents a plusieurs tetes….bref.
Pour terminer, felicitations a Eddie le ‘Jap’, beau travail en 3 mois.J’etais content pour lui.Lui et son equipe merite le titre sans contestation.
Le chantier semble plus colossal au sein de la FFR que dans le projet de jeu de l’équipe de France.
Au moins Novès a commencé par poser des fondations intéressantes quand Camou n’a pas creusé la moindre idée de réforme, pourtant nécessaire pour donner plus de moyens aux Tricolores.
Sans doute a-t-il peur qu’on l’enterre avec à la prochaine élection.
En attendant le fossé nous guette derrière ce virage 😉
Meme si tout le monde se l’accorde, l’état d’esprit et l’envie ont changé, l’abnégation aussi, regardons la vérité bien en face, il nous manque des talents, et comme le modèle de rugby que nous nous sommes donnés ne permet pas l’éclosion de talents, nous sombrons corps et biens, rapidement et surement. Comment peut-on ne pas s’inspirer de ce qui marche ? C’est incompréhensible, comment peut-on aimer le rugby et laisser l’équipe de France se mourir, ce n’est pas vrai, ces gens la n’aiment pas l’équipe de France.
Jusqu’à quand cette mascarade ? Cher Richard, j’ai peur qu’elle ne dure encore, et encore. Les U20 ont fait une sacré belle partie, combien émergeront ?, peu assurément.
Allez France
Bonsoir, encore merci de votre nouvelle amorce suite aux rencontres de cette fin de semaine. Il sera effectivement intéressant dans quelques années de voir où sont passés ces joueurs bluets d’aujourd’hui, et demain ???? Coqs de France ou pigistes de fédérales ????
Je vous livre ci-après mes réflexions, d’avance pardonnez le style littéraire, je ne sais pas faire concis et notre sport inspire quand même plus de lyrisme que de sécheresse.
Décidément notre beau jeu de couillons, comme son ballon ovoïde de faux rebond en faux rebond, n’en finit pas de nous passionner, pour le meilleur et pour le pire, et je voudrais soumettre à votre sagacité, grande sagesse et bon sens, chers compagnons blogueurs, quelques pistes de remue-méninges sur quelques aspects du jeu et des règles établies -mais restant toujours et sans cesse à aménager pour le bien des pratiquants et le repos des spectateurs :
– Les mêlées ordonnées tout d’abord *même si sur ce match c’était bien moins pire que d’autres* plus les instances légifèrent sur cette phase de jeu et moins les joueurs et les arbitres (alors les spectateurs !!!!!) n’y comprennent goutte. C’est devenu une torture pour le jeu ces mêlées, ça dure ça dure, le chrono tourne pour rien, tout le monde s’emmerde grave entre 1 et 2 minutes (c’est énorme, 1 mêlée pour 2 minutes de « jeu »). Les différentes phases ordonnées par les commandements règlementaires ad-hoc, pour un tas de bonnes raisons, soit. Mais vraiment arrivons vite à un pragmatisme tout simple: mêlée intro OK, mais la règle devrait vraiment stipuler qu’une mêlée NE SE REFAIT PAS, soit elle est bonne et on joue soit y’a un pataquès et à l’arbitre de siffler un coup franc (bras cassé), à charge pour lui de prendre la décision, car après tout il est aussi là pour ça, non ??? Alors peut-être qu’il faut affiner la règle mais le principe d’un mêlée unique (et à la récidive de 3 fautes par ex d’un même joueur -même équipe-, carton et 10 minutes au frigo) me semble aller dans le sens du jeu, et … Le rugby reste un jeu non ????
– Toujours dans l’optique de donner plus de temps au jeu et privilégier mouvement et initiatives, on devrait sanctionner les joueurs qui vont au sol tous seuls, au niveau international il y a pléthore de ces actions, on voit le joueur aller à l’affrontement, mais 4 fois sur 5 le mouvement d’aller au sol est antérieur au choc, prémédité et donc à l’encontre des principes de ce sport. Egalement, voir en fin de rencontre un joueur courir vers son camp pour envoyer triomphalement la gonfle derrière les talanquères et susciter le coup de sifflet final de l’arbitre, perso je goûte pas du tout ce geste et encore moins qu’on le tolère. Encore une fois revenons au jeu, si tu as le ballon c’est pour jouer, pas pour s’en débarrasser, donc je serais assez pour interdire la sortie volontaire du ballon, dans les 22 botter en touche OK botter vers son en-but mêlée à 5 m intro adverse, en dehors laisser le jeu se dérouler jusqu’à ce que le ballon soit mort sans qu’il y ait transgression des règles communes.
Le rugby de ce jour interpelle, au-delà du résultat -félicitations aux vainqueurs, bravo aux vaincus et place au jus de houblon-, le contenu de la rencontre me laisse perplexe, plusieurs points particuliers ayant vraiment sollicité/agacé mes nerfs, mes neurones et mon flegme qui, tout latin qu’il soit, n’a rien à envier au célèbre -et surévalué à mon avis- flegme britannique ….
* La touche, gros échec avec ces 4 lancers perdus dans des situations de jeu favorables; un joueur explique que les Anglais ont bien lu les combinaisons, certes, mais on garde un joueur soit disant pour sa science des annonces, qui par ailleurs n’est pas flamboyant dans le jeu, sans doute y-a t’il des améliorations possible en la matière.
* Les ballons perdus sur nos initiatives, 18 je crois, c’est énorme, d’autant que la plupart se perdent en plein mouvement positif avec trop de précipitation à vouloir tout jouer sans tenir compte du rapport de forces créé.
* Le jeu offensif et les initiatives, bien sûr pas de leçon magistrale à donner ni de critiques véhémentes, juste un avis et des idées: je trouve que le jeu de nos lignes arrières est un mécano bizarre sans méthode ni ligne de conduite, on s’extasie sur 2 ou 3 trucs effectivement brillants sans relever que l’efficacité est au niveau zéro, par exemple les initiatives de l’arrière, bon c’est spectaculaire ça remonte les ballons en dévorant l’espace avant de rencontrer l’adversaire, et là …. ça finit le plus souvent par un gros contact estampillé « TOP.14 », l’oubli des soutiens qui assureraient la continuité et la fin de l’action. Idem pour nos ailiers, franchement s’extasier sur 2 ou 3 intervalles pris et la présence en défense (c’est bien le moins, non ???) OK mais à côté on compte 6 ballons perdus, des placements « aléatoires » en défense, et la sur-consommation sans objet dans des rucks stériles, bon !!!! Notre jeu de ligne est pauvre dans son contenu, et la faiblesse des transmissions et les mauvais placements facilitent la tâche de nos adversaires qui montent vite sur les extérieurs, coupant la route du déployé et obligeant à une nouvelle phase de combat qui arrête le Mouvement (mais on continue dans l’option, pas d’imagination pour taper court au-dessus ou trouver une variation subtile dans le staccato ambiant) . Dans ce contexte je trouve pourtant que Mermoz par exemple est le socle dur sur lequel construire ce jeu de ligne pour l’instant à l’état d’ébauche, et puisque l’on construit pour l’avenir (discours de la méthode bien commode), il est urgent de prendre d’autres joueurs, certains, à mon humble avis, n’étant là que par défaut.
Voilà quelques remarques sans prétention, juste susciter des discussions et alimenter le débat.
D’une manière générale, je pense que le discours de l’encadrement et des joueurs, à vouloir rester positif, devient lénifiant. Se cacher derrière la jeunesse du groupe, les objectifs sur le long terme, la construction laborieuse du collectif, relever et insister sur les points encourageants tout en minimisant ce qui ne va pas bien ne va pas faire avancer le schmilblick bien longtemps. Novès ou un autre ça ne fait pas de différence, au final ce sont les joueurs qui jouent, force de constater qu’actuellement nous possédons de bons joueurs de rugby, tous issus du TOP.14 célébrée comme la plus grande compétition de rugby au monde, tous nourris aux mêmes schémas de jeu, tous élevés dans le même sérail avec ses grands principes de spectacle et mise en scène, mais on cherche dans ce groupe des personnalités avec ce truc en plus qui différencie un bon voire très bon joueur de rugby d’un joueur qui transporte en lui un peu de folie d’anti conformisme, du rêve et de l’envie quoi !!!!! On va encore me traiter de vieux schnock resté bloqué au « fils de joe », OK mais dans un passé pas si lointain voire récent les porteurs du coq me donnaient de l’émotion, de l’envie, des enthousiasmes et des colères, des coups de sang et des coups à boire, des désespoirs et des espoirs, aujourd’hui c’est gouleyant, sans aspérités, ça coule mais ça ne laisse rien derrière la consommation du match, je me surprends même à ne pas y penser la veille et l’oublier dès le lendemain, triste non ?????
Je viens d’entendre le chef Novès qui ma foi est satisfait, le spécialiste Charvet qui ma foi est satisfait, le joueur Leroux qui ma foi est satisfait, les 3 demandant qu’on les laisse travailler, que c’est pas si mal et qu’on va voir à l’avenir ce qu’on va voir ……………..
Finalement les discours ne changent pas, les hommes passent et rien ne change vraiment, on ressort le mêmes analyses, on ressert le même championnat, on enterre les éternels problèmes et on repart cahin-caha avec les mêmes soucis, les mêmes déséquilibres et surtout les mêmes bricolages d’un système qui est arrivé au bout du bout, qui doit mais ne veut pas se réformer et qui tient fermement la barre et les cordons de la bourse. Notre XV national doit vite être placé au centre de notre rugby, les compétitions autour être organisées dans son intérêt, à ce sujet les élections du futur président de notre vénérable FFR apporteront, je l’espère le début du changement.
Merci, à bientôt de vous lire et d’échanger.
Je ne crois pas que le discours soit lénifiant même si je comprend la remarque , je dirai équilibre entre lucidité sur la ou l’EDF en est et optimiste pour l’avenir ! L’inverse me paraît difficile et les choses délicates se disent en tête à tête et je sais pas pourquoi je ne fais pas trop de soucis …
Les joueurs ont conscience qu’ils manquent de patience et que le porteur de balle s’isole des soutiens ou les soutiens ne se portent pas assez vite auprès du porteur de balle , j’ai l’impression que l’on a beaucoup gâché dans ce type de situation ! Mais bon on est d’accord ….
Virage relève et grosse et longue montée en sortie de virage
Intéressant? Beaucoup de pistes de réflexion.
Bonnes réflexions sur le jeu !
Pour les propos lénifiants, c’est un cache-sexe !
Quant au manque de personnalité des joueurs sélectionnés, les jeux trop stéréotypés–> Top 14
Un jour, il faudrait que les supporters de rugby comprennent qu’un boycott du Top 14 s’impose !
Le Top 14 standardise le jeu et tue l’équipe de France : c’est ce que les supporters demandent ?
Le match des U20 (7 essais français quand même) contre de faibles anglais, montre surtout un simple décalage chronologique de début de cycle : Eddie Jones a eu l’intelligence de s’appuyer sur une génération lancée il y a 4 ans qui vient derrière non pas de la formation anglaise mais de celle du club de Bath. Il n’y a qu’un seul vrai nouveau joueur (Itoje). Cette révolution est venue après leur coupe du monde ridicule de 2011.
Novès est lui clairement en début de cycle avec un gros renouvellement derrière, à la fois de joueurs et de style. Cette révolution vient après notre coupe du monde ridicule aussi, mais de 2015. C’est plus long à mettre en place et le peu de préparation laissé au XV de France et les allers retours avec les clubs n’aident pas à progresser rapidement. Le résultat de cette année est donc logique, mais la voie est bonne et au moins effectivement, on s’emm.. moins sur le terrain … et quand le sélectionneur parle.
Ce n’est pas tout à fait vrai. Pour les A,glais, cela à commencé en 2008 quand il y a eu la crise des subprimes. Les clubs anglais tenaient le haut du pavé européen (Wasps dernier champion anglais en 2007) avec la crise des subprimes, les clubs se sont retrouvés ruinés et à ce moment bons nombres d’étrangers sont venus en France (dont bon nombre de français Chabal, l Faure… ont été champions avec Sale coaché par PSA)?. Les clubs anglais ont disparus de la sphère européenne et ont du se reconstruire. C’est passé par un investissement dans les académies, la formation quoi. De la sortent bon nombre de jeune qui sont titulaires aujourd’hui. Après la coupe du monde 2011 un jeune inconnu a repris ad interim la sélection et lancé ces jeunes dans le grands bain.
Aujourd’hui les clubs anglais sont à nouveaux riches (et souvent endettés comme les Saracens +- 45 millions d’euros) et ils commencent à acheter du non anglais à tour de bras. Et vu le taux de la livre, le taux d’imposition en UK, les clubs anglais vont bientôt dépasser les français en terme de salaires proposés. Déjà ils investissent nettement moins dans leur formation. Le plus bel exemple est justement Bath qui se renforce à grand coups de sudistes pour des résultats en baisse ( 9 eme sur 12 du championnat). Les résultats de l’équipe d’Angleterre des U20 sont aussi en baisse depuis 2 ans. Le Pays de Galles surtout mais aussi l’Irlande et même l’Ecosse progressent. Tient justement les 3 pays victimes du racket en règle du changement de gouvernance dans les coupes d’Europe où l’Angleterre et la France se taille la plus grosse part du gateau (financier et donc sportif) ne laissant que miettes aux 4 autres pays (Italie).
Tout à fait!