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Grâce à Eduardo, son Breizhilien, Guingamp remporte pour la première fois de son histoire la Coupe de France. Malgré l'ouverture du score rennaise, les Costarmoricains ont su parfaitement réagir pour obtenir un succès mérité.
Tous les Rennais montent sur un long dégagement de Douchez, mais le ballon est immédiatement perdu aux 25 mètres.
Les Rennais avaient la balle du match au bout du pied mais l'imprécision dans le dernier geste leur a fait défaut ce soir.
Sur un ballon bien remis de la tête par Gyan dans la surface, Kembo-Ekoko place une puissante frappe à ras de terre, mais la tentative du Rennais est trop croisée !
Il y aura quatre minutes de temps additionnel tandis que les deux kops continuent de soutenir leur formation en cette fin de temps réglementaire.
Sur un contre rapidement mené par l'EAG, Oruma centre plein axe pour Eduardo, qui laisse passer le ballon. Soumah s'en saisit et arme une lourde frappe du pied gauche qui oblige Douchez à sortir le cuir de sa lucarne !
Un changement offensif donc, les Rennais jouant quasiment avec quatre attaquants devant.
Dernier changement pour les Rennais : Cheyrou sort et laisse sa place à Kembo-Ekoko.
Resté aux avant-postes, Hansson vient charger lourdement Gauclin dans les airs. Le Suédois écope d'un carton jaune.
Pour le Stade Rennais, Sow est remplacé par Gyan.
Parfaitement servi depuis le côté droit, Ogunbiyi est en position de frappe à l'entrée de la surface mais préfère contrôler. Le Béninois se met en position de frappe mais est contré par Hansson.
Le Stade de France vibre tandis qu'Eduardo a failli se présenter une nouvelle fois face à Douchez. Mais le bon tacle de M'Bia permet à Rennes de retarder l'échéance.
Il reste un peu moins de dix minutes aux Rennais pour tenter de revenir au score dans un match complètement fou.
Pour avoir retiré son maillot, Eduardo a pris le premier carton jaune de la rencontre.
Sur un ballon mal négocié à l'entrée de la surface rennaise, Mathis le récupère et sert Eduardo sur sa droite. Le Brésilien arme une puissante frappe croisée du pied droit, qui trompe Douchez, sur sa droite !
Depuis l'entrée en jeu de Pagis, l'ancien Marseillais est venu se placer en pointe, aux côtés de Sow. Thomert évolue côté gauche et Leroy à droite.
Comme face à Toulouse, Victor Zvunka est plus qu'excité sur son banc et Monsieur Auriac est oblige de venir rappeler à l'ordre le coach costarmoricain.
Il reste 10 minutes aux deux clubs bretons pour tenter de faire la différence avant une possible prolongation, d'autant plus que Victor Zvunka a déjà effectué deux remplacements.
Il s'agissait du dernier ballon de Danzé, qui cède sa place à Pagis.
Danzé est trouvé sur son côté droit mais contrôle le ballon de l'épaule après le rebond... L'EAG peut se relancer.
Malgré ses deux changements, Victor Zvunka conserve son même système de jeu pour tenir au maximum le score.
Koné réalise un match énorme et vient une nouvelle fois tacler Sow qui tentait de s'infiltrer côté gauche.
A noter qu'il s'agit du tout premier but encaissé par Douchez en Coupe de France depuis le début de la compétition...
Tout est donc à refaire pour le Stade Rennais tandis que le public guingampais est en fusion dans les travées du Sade.
Victor Zvunka décide de remplacer Colleau pour Sène dans l'entrejeu.
Sur un très long centre de Felipe, Hansson remet involontairement le ballon dans la course d'Eduardo, dans la surface. Le Brésilien trompe Douchez d'une frappe croisée à ras de terre sur la gauche du portier rennais !
Une ouverture du score qui vient récompenser la très belle seconde période de Rennais qui poussaient de plus en plus.
Pour Guingamp, Ogunbiyi remplace Gilson Silva.
Sur un coup franc tiré côté droit par Cheyrou, Bocanegra s'élève au point de penalty, libre de tout marquage, et place une tête décroisée qui ne laisse aucune chance à Gauclin !
La rencontre se déroule sans aucun temps mort, même si les occasions ne sont pas très concrètes de part et d'autre.
Lancé sur un ballon à mi-hauteur dans le dos de Bassila, Sow est signalé en position de hors-jeu.
La défense de l'EAG fait pour l'instant un très bon match mais reste assez friable dès que Sow est en possession du ballon.
Eduardo, au duel avec M'Bia à l'entrée de la surface, ne peut prendre le devant sur le roc rennais. Le Brésilien ne touche que très peu de ballons depuis l'entame de la seconde période.
Sur un centre de Thomert côté gauche, Sow remet acrobatiquement le ballon pour Leroy, aux 10 mètres. La reprise de volée de l'ancien Parisien s'envole dans le ciel parisien...
Aux 30 mètres, Oruma se charge du coup franc mais ne trouve que la tête de M'Bia au premier poteau, qui peut se dégager.
Soumah parvient à échapper à trois défenseurs du Stade Rennais mais s'effondre finalement au contact de Fanni. Le Guingampais obtient un bon coup franc.
Le ballon est toujours à l'avantage des Rennais qui le font parfaitement tourner au milieu du terrain. L'EAG continue de courir après la sphère.
Victor Zvunka continue quand à lui de rester debout et de distiller ses précieux conseils à sa formation. Le coach breton est intenable et sent que son équipe a beaucoup de mal à rentrer à nouveau dans le match.
Sow tente de lancer Thomert sur son côté gauche mais le ballon fuit directement en touche. Sur son banc, Guy Lacombe ne semble guère apprécier.
Pour l'instant, les deux formations ne sont pas récompensées dans le dernier geste, et les Rennais ont déjà touché par deux fois la transversale de Gauclin, qui n'a pas eu le moindre arrêt à faire depuis le début de la rencontre.
Thomert a donc bien pris son côté gauche, laissant l'axe à Sow, qui est très souvent recherché dans le domaine aérien.
Les Guingampais ont énormément de mal à développer leur jeu depuis la reprise des débats et sont asphyxiés dans leur moitié de terrain.
Les Rennais évoluent pour l'instant à 10 contre 11 tandis que Hansson se fait poser un bandage rouge, forcément, sur le haut du crâne.
Hansson est obligé de sortir du terrain, le Suédois saignant de l'arcade gauche suite à un coup reçu dans sa surface sur un corner.
Depuis le retour des vestiaires, Sow évolue en pointe et Thomert est venu se placer sur le côté gauche et en soutien de son partenaire plein axe. Une stratégie payante puisque l'attaquant fait très mal à la défense guingampaise.
Sur un très bon service de Leroy, Sow est lancé dans le dos de la défense costarmoricaine. Le Rennais, des 20 mètres et sans contrôle, reprend le ballon d'une reprise de demi-volée qui vient trouver la transversale de Gauclin !
L'EAG est obligé d'évoluer en contre et perd bien trop rapidement la sphère dès qu'il s'agit de pénétrer dans les 25 derniers mètres adverses.
Les Rennais sont revenus des vestiaires avec des intentions bien plus offensives qu'en première période et monopolisent le ballon dans l'entrejeu.
A noter que l'affluence de ce soir est tout simplement exceptionnelle : 80056 spectateurs sont présents à Saint-Denis pour suivre cette finale de la Coupe de France. Un nouveau record pour la finale de l'épreuve.
Coup franc pour l'EAG, aux 25 mètres côté gauche. Soumah s'élance mais la frappe à ras de terre du Breton file directement dans le mur.
Sow lance l'offensive pour les Rennais, plein axe, et sert Leroy sur sa droite. Mais bien pressé par Saad, l'ancien Parisien ne peut frapper comme il le souhaite et sa tentative est bien stoppée par Gauclin.
Il n'y a pas eu de changement à la pause, de chaque côté du terrain.
C'est reparti au Stade de France entre Rennes et Guingamp. Leroy et Sow engagent.
Au terme d'une première période plutôt serrée, les Guingampais font jeu égal face à une formation rennaise qui peut une nouvelle fois compter sur un excellent Douchez. Tout reste encore possible dans ce Fest-noz.
Il n'y aura pas de temps additionnel.
La fin de cette première période est clairement à l'avantage du Stade Rennais, qui multiplie les combinaisons offensives depuis plusieurs minutes.
Leroy tente de s'infiltrer côté droit, à l'intérieur de la surface. Le Breton vient s'empaler sur Saad et s'écroule au sol. Monsieur Auriac ne siffle rien.
Bien lancé côté droit, Sow sprinte vers la surface pour se présenter face à Gauclin. Mais il faut un excellent retour de Koné pour tacler le ballon dans les pieds du Rennais.
Les Rennais viennent de prouver, grâce à leur meneur de jeu, qu'il fallait grandement se méfier sur chaque ballon offensif. La moindre petite erreur pourrait être déterminante, de chaque côté du terrain.
Plein axe, Leroy tente de lober Bassila, qui contre le ballon de la tête. La balle revient sur le Rennais, qui arme une superbe frappe de demi-volée, aux 25 mètres, qui vient s'écraser sur la transversale de Gauclin, qui semblait battu !
Pour les Rennais, Thomert est sevré de ballons depuis le début de la rencontre, même si le milieu à cinq des joueurs de Guy Lacombe est parfaitement en place.
A l'image d'Eduardo, Oruma vient très souvent aider Souma et Gilson Silva sur les côtés, n'hésitant pas à redescendre pour récupérer le cuir.
Le duo Koné - Bassila est intraitable en défense et ne laisse absolument rien passer, que ce soit au sol ou dans le domaine aérien.
L'ambiance au Stade de France est toujours aussi chaleureuse tandis que les Rennais ont repris le contrôle des opérations.
Fanni tente d'apporter son soutien à ses milieux offensifs en s'infiltrant côté droit. Mais Soumah, qui a bien suivi, tacle parfaitement le ballon en touche dans les pieds du latéral droit.
Les deux formations bretonnes tentent de récupérer le ballon au milieu du terrain en pressant très haut sur le porteur du ballon, pour l'empêcher de trouver ses coéquipiers.
Lemoine prend une nouvelle fois sa chance des 25 mètres, sur une remise de la poitrine de Sow. La frappe du Rennais part à droite du but de Gauclin.
Après un début de match très timide, l'EAG parvient désormais à faire jeu égal avec des Rennais qui ne sont toujours pas parvenus à se montrer dangereux.
Petit festival d'Oruma qui résiste à Bocanegra avant d'adresser une passe lumineuse pour Soumah dans la surface, côté gauche. Le Guingampais dévie le ballon à bout portant mais il faut une très grande parade de Douchez pour repousser la balle.
Gilson Silva, sur son côté droit, voit Douchez légèrement avancé. Le milieu droit s'essaye au centre-tir que le portier rennais capte sans souci sur sa ligne de but.
Oruma enroule le coup de pied arrêté aux 20 mètres, côté droit, et trouve la tête de Bassila au point de penalty. La déviation du crâne du défenseur central passe juste au-dessus de la transversale.
Soumah, face à Fanni et Danzé, parvient à se faufiler entre les deux joueurs de Rennes, avant de s'écrouler au contact de Fanni. Le Guingampais obtient un très bon coup franc.
Depuis le début de la rencontre, Eduardo est d'ailleurs partout et n'hésite pas à venir apporter son soutien sur les ailes, mais également au milieu du terrain.
Côté droit, Oruma tente de passer le ballon à Eduardo sur un ballon piqué mais le Brésilien est stoppé par l'arbitre, en position de hors-jeu.
Oruma, aux 25 mètres, se met en position de frappe et déclenche un tir du coup du pied droit, contré par Hansson, qui termine sa course en six mètres. Monsieur Auriac siffle... sortie de but.
Une nouvelle fois lancé dans la profondeur, Sow est cette fois-ci signalé en position de hors-jeu.
Bien servi dans l'axe, Sow gagne une dizaine de mètres et arme une lourde frappe à ras de terre du pied droit, qui passe juste à côté du montant droit du portier costarmoricain.
Depuis son côté gauche, Thomert s'excentre et s'essaye au centre-tir des 25 mètres, que Gauclin accompagne de la main en six mètres, juste au-dessus de sa transversale.
Contrairement à la finale de la Coupe de la Ligue, la formation de Ligue 2 fait mieux que résister face au club de l'élite...
Sow s'écroule au sol suite à un contact très rugueux dans le domaine aérien avec Koné, que Monsieur Auriac rappelle à l'ordre. Le Rennais se relève finalement sans souci.
Victor Zvunka, sur son banc, ne parvient pas à rester en place tandis que sa formation souffre dans l'entrejeu.
Sur une faute de Koné, Leroy arme un coup franc aux 25 mètres, côté gauche, qui est immédiatement repoussé au premier poteau par Deroff.
La rencontre se déroule pour l'instant sans aucun mauvais geste et les deux formations se respectent beaucoup.
M'Bia, des 40 mètres, s'essaye à la frappe tendue du coup du pied droit qui ne trouve pas le cadre du but de Gauclin. Le portier va profiter de la sortie de but pour dégager sa formation.
Sur un bon service d'Eduardo côté gauche, Mathis contrôle le ballon aux 20 mètres, plein axe, et décoche une frappe de demi-volée, trop croisée, qui file directement en six mètres.
Pour rappel, Rennes n'a pas encaissé le moindre but dans cette compétition, et Douchez, excellent face à Paris dimanche dernier, a déjà montré qu'il était parfaitement rentré dans la rencontre.
Dominé, l'EAG vient pourtant de se procurer la plus belle occasion de la rencontre pour l'instant. Mais les Guingampais évoluent le plus souvent en contre.
Parfaitement lancé sur son côté gauche, Eduardo résiste au retour de Fanni et sans contrôle, arme une puissante frappe croisée à ras de terre qui oblige Douchez à repousser le cuir du bout des doigts devant sa ligne de but.
Le pressing au milieu du terrain des Rennais est pour l'instant payant et permet aux hommes de Guy Lacombe de récupérer très rapidement la balle dans l'entrejeu.
Lemoine est le premier à frapper au but mais la reprise à mi-hauteur du Rennais, sur un mauvais renvoi de la défense guingampaise, aux 20 mètres, ne trouve pas le cadre du but de Gauclin.
Bien lancé par Soumah, Eduardo se précipite vers le ballon dans la surface. Mais Douchez, bien présent est le plus prompt sur le ballon.
Soumah se charge de le frapper, excentré côté gauche, mais enlève trop son ballon qui file directement en sortie de but.
Lemoine est coupable d'un pied haut sur la poitrine d'Oruma, et offre un bon coup franc à l'EAG aux 30 mètres.
Sur son côté droit, bien servi par Soumah, Oruma contrôle le ballon mais manque complètement son centre en tapant à côté de la sphère...
Sur un corner joué rapidement à ras de terre par Leroy, le ballon est mal dégagé par la défense costarmoricaine et revient sur Danzé, à l'entrée de la surface. Mais la frappe du Rennais est contrée par la défense des "visiteurs".
Le Stade Rennais revient jouer à Paris, moins d'une semaine après s'être imposé au Parc face au PSG (1-0). La capitale semble réussir aux joueurs de Guy Lacombe.
Les Rennais ont immédiatement posé le pied sur le ballon et exercent un pressing très haut dans la moitié de terrain adverse.
Le Stade de France affiche complet pour cette confrontation, les conditions de jeu sont idéales et la pelouse est en parfait état.
Monsieur Auriac siffle le coup d'envoi de la rencontre. Les Guingampais engagent.
Du côté des deux villes, des écrans géants ont été installés à Rennes et à Guingamp pour permettre aux supporters qui n'ont pas pu faire le déplacement de se réunir pour voir la rencontre.
La tension est palpable et le Stade de France est entièrement recouvert de rouge et de noir tandis que Jean-Pierre Escalettes vient serrer la main de tous les joueurs.
Les deux formations pénètrent sur la pelouse tandis que des milliers de drapeaux "Gwenn ha Du" volent au vent. La Marseillaise résonne dans l'enceinte sportive.
A Guingamp, Samassa, Christophe, Djoman, Hamroun et Bazile sont blessés et donc indisponibles. Aucun suspendu n'est à déplorer pour les Costarmoricains.
Au niveau des blessures, Guy Lacombe doit se passer des services de Briand et d'Esteban. Mangane est quant à lui suspendu jusqu'à la fin de la saison. Hansson, incertain, est bien présent ce soir.
Un tifo géant aux sigles de l'EAG a été déployé en tribunes. Dans les tribunes rennaises, c'est un drapeau du club qui occupe une place centrale.
Au niveau défensif, Mathis et Colleau seront chargés de la récupération de l'EAG, devant une défense à 4 Deroff - Basilla - Koné et Felipe. Gauclin, titulaire en coupe, est bien présent ce soir dans ses buts.
Pour Guignamp, Victor Zvunka présente également un 4-5-1 avec Eduardo à la pointe de l'attaque. Oruma sera en soutien dans l'axe, soutenu sur les côtés par Gilson Silva et Soumah.
Hansson, absent dimanche au Parc face au PSG (1-0), est bien présent en charnière centrale, épaulant M'Bia. Bocanegra est titulaire côté gauche et Fanni à droite. Douchez gardera les buts des Rennais.
Pour Rennes, Guy Lacombe aligne une formation classique en 4-5-1. Thomert débutera seul en pointe, épaulé sur les ailes par Sow et Danzé. Cheyrou, Leroy et Lemoine formeront le milieu à trois des pensionnaires de l'élite.
A 20h23 , les joueurs ont terminé l'échauffement. Ils rentrent aux vestiaires sous les acclamations du public.
50 ans après Le Havre, premier club de deuxième division à remporter la Coupe de France (2-2 ap, match rejoué 3-0 contre Sochaux), Guingamp tentera donc d'inscrire son nom au palmarès face à une formation rennaise qui a soif de titre.
Les Guingampais se sont hissés en finale en venant à bout de Dinard (5-0), La Vitréenne (1-1, 4 tab1), Saint-Omer (3-1), Brest (2-0 a.p.), Le Mans (1-0), Sedan (3-1) et Toulouse (2-1).
Pour en arriver là, les Rennais ont successivement battus Sochaux (1-0), Saint-Etienne (2-0), Lorient (3-0) Rodez (2-0) et Grenoble (1-0) en demi-finale. Autant dire que la défense de la formation de Guy Lacombe est particulièrement performante...
La Ola est déjà partie depuis cinq bonnes minutes dans les tribunes, et l'ambiance est particulièrement chaleureuse pour cette confrontation entre les deux formations bretonnes.
Incertain, Nicolas Sarkozy sera bien dans les travées du Stade de France ce soir. Le Président de la République présidera cette finale et remettra le trophée au capitaine du club vainqueur.
En préambule de cette rencontre, Montpellier a remporté la finale de la Coupe Gambardella (2-0) face à Nantes. Sarasar et Cabella sont les buteurs pour les Héraultais.
A noter que la rencontre sera arbitrée par Monsieur Auriac, qui dirigera l'un de ces derniers matches au niveau professionnel. Une offrande de la part de Marc Batta, puisque le natif d'Aubervilliers a atteint la limite d'age d'arbitrage (45 ans).
Beaucoup de supporters sont également venus maquillés en noir et blanc, couleurs bretonnes. Certains arboraient une coiffe d'indien ou des petites cornes de diable. Rappelons que les Rennais joueront en rouge et noir, et Guingamp en noir et blanc.
A un peu plus d'une heure du coup d'envoi, l'Hymne breton, le Bro Gozh MaZadou a été entonné dans le stade. Une fanfare a également pris place au milieu de la pelouse.
Dès 16 heures, les Bretons avaient envahi les abords du Stade de France. Ils ont commencé à entrer dans le stade pendant la fin de la première période de la Coupe Gambardella, en se chambrant gentiment. Les Drapeaux bretons sont de sortie.
Avant le match, Zvunka a déclaré : "C'est une finale de Coupe de France avant tout. Je suis content de jouer Rennes et c'est également très bien pour les supporters, mais nous, ce qu'on se dit d'abord, c'est qu'il y a quelque chose de beau à vivre".
Les pensionnaires de Ligue 2 ne se sont hissés en finale qu'à une seule reprise, c'était le 10 mai 1997 au Parc des Princes. Les hommes de Francis Smerecki s'étaient inclinés aux penalties (4 tab 3) après avoir fait match nul (1-1) face à Nice.
La formation de l'élite a déjà remporté la Coupe de France à deux reprises, face à Sedan-Torcy en 1965 (3-1) et contre Lyon en 1971 (1-0) au Stade Yves-du-Manoir, à Colombes.
Les Rennais, à la lutte pour une qualification européenne en Ligue 1, partent favoris face à une formation costarmoricaine seulement 13e de Ligue 2 (avec un match en retard à jouer mardi contre Montpellier).
Bienvenue au Stade de France pour suivre cette première finale de la Coupe de France 100% bretonne opposant Rennes à Guingamp.
Coupe de France, Rennes 1-2 Guingamp : Terminé ( Finale )
Les buteurs :
Pour Rennes : Carlos Bocanegra (69e ), - Pour Guingamp : Dos Santos Eduardo (72e ),Dos Santos Eduardo (83e ),