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Les Grecs ont attendu les arrêts de jeu pour... jouer et concèdent un nul logique qui les condamne dans la course aux huitièmes de finale et peut-être même dans celle à l'Europa League. Cette rencontre fut médiocre dans tous les secteurs du jeu.
Sibaya remplace Kornilenko pour manger le chrono.
Les Russes rongent le chrono et restant au sol.
Cela chauffe pour les Tatars. Les Grecs poussent dans ces arrêts de jeu. Tous les coups de pied arrêtés sont dangereux.
Simao est averti pour une faute sur Ansaldi.
Ryazantsev est servi par Martins qui s'est arraché sur la droite. Le Tatar est en tête de surface et déclenche une frappe instantanée du cou de pied, légèrement de l'extérieur. Son tir frôle le poteau opposé.
La ferveur du kop du Pana ne baisse pas malgré la physionomie de la rencontre.
Bystrov entre à la place de Kasaev qui ne s'est pas remis de la semelle. L'option du match nul est définitivement choisie par les Tatars.
Plessis n'a pas touché beaucoup de ballons depuis son entrée. Il ne parvient à apporter sa technique au milieu grec.
Les organismes souffrent. Vyntra laisse traîner la semelle sur Kasaev. Ce dernier se tord de douleur et boîte jusqu'à la touche pour se faire soigner.
Les Grecs poussent et provoquent une accumulation de fautes des Russes. Cissé a des ailes depuis son but refusé. Il pèse sur la défense anti-aérienne tatare sans succès pour le moment.
Noboa écope d'un carton jaune pour un tacle par derrière. Les chocs deviennent de plus en plus virils.
Mavrias remplace Marinos pour le Pana.
Les Grecs obtiennent un coup franc aux trente-cinq mètres. Cissé est dans la surface. Il bat tout le monde la tête et marque grâce à une reprise de l'arrière du crâne... il est signalé hors-jeu au départ de l'action.
Kasaev déborde bien sur la droite, c'est le meilleur Tatar ce soir. Il parvient à centrer devant le but. Le gardien grec est bien suppléé par Boumsong qui dégage en corner. Ce dernier ne donne rien.
Cissé hérite enfin d'un ballon en pointe. Il peut le contrôler mais il est seul et son centre ne trouve que le portier russe.
Vyntra commet une faute sur la gauche. Il concède un coup franc dangereux mais Tzorvas intervient impeccablement des deux mains dans les airs.
Marinos reste au sol, perclus de crampes. Cela est étrange à la vue de la débauche d'énergie des deux équipes.
Cissé est capitaine depuis la sortie de Karagounis.
Il n'y a eu, pour le moment, qu'un seul carton jaune. Cela témoigne de l'engagement de la rencontre.
Martins entre enfin pour mettre un peu de rythme à cette rencontre. Il remplace Gökdeniz .
Gökdeniz parvient à servir Kornilenko dans la surface au beau milieu du trafic. L'attaquant se bat pour conserver le cuir, rester sur ses jambes. Il sert en retrait Kasaev qui frappe et bute sur Tzorvas.
Hristodoulopoulos remplace Katsouranis pour le compte du Pana.
Plessis entre en lieu et place du capitaine grec. Le jeune Français remplace Karagounis.
Toutes les combinaisons à destination de Cissé avortent à cause d'une défense russe appliquée.
A chercher avec tant d'application le match nul, les deux équipes vont finir par le trouver.
Kornilenko tente sa chance de loin sans trouver le cadre. C'est un aveu d'impuissance des Russes.
Les deux formations sont championnes en titre dans leur pays et occupent la seconde place de l'exercice en cours. Elles montrent une image médiocre du football de leur nation.
Les Tatars qui construisaient en première période ont décidé désormais de passer par les airs. La charnière centrale grecque est difficile à prendre dans ce secteur et a toujours gain de cause.
Gökdeniz est à la lutte avec Boumsong. C'est David contre Goliath revisité par la Champions League. Le Russe obtient un corner qui ne donne rien.
Malgré la ferveur du public grec, les joueurs ne mettent pas plus d'intensité et font preuve de faiblesse technique. La fébrilité est la règle ce soir.
Noboa et Gökdeniz combinent bien à une touche sur la droite. Les défenseurs du Pana se mettent à la faute. Gökdeniz frappe le coup franc directement dans le mur.
Natcho balance un long ballon devant mais n'a même pas Cissé pour tenter quelque chose. Le Rubin perd le ballon. Les Grecs relancent timidement.
La bataille au milieu reprend de plus belle. La seconde période démarre sur le même tempo que la première.
Les Grecs donnent le coup d'envoi du second acte.
Le score vierge reflète bien cette rencontre assez fermée et tendue. Aucune des deux formations ne s'est livrée malgré la nécessité de point. Les Grecs, pourtant à domicile, ne parviennent à pauser leur jeu et sont globalement dominés par les Tatars.
Cissé doit descendre pour chercher le ballon. Il est dans le rond central pour prêter main forte à ses milieux. Le Rubin récupère le cuir.
Vyntra est servi par une transversale aérienne parfaite. Il contrôle, prend des informations et allonge un centre tout aussi parfait à destination de Cissé qui se jette toute crête dehors. Sa reprise n'accroche pas le cadre.
Le Pana n'a gagné que deux de ses huit derniers matches de Champions League à domicile. Le signe indien ne semble pas vouloir s'estomper.
Garcia place un gros tacle sur Kaleshin. Il passe très prêt de l'avertissement. Le coup franc est bien placé aux vingt-cinq mètres légèrement excentré sur la droite. Bocchetti le frappe directement mais ne trouve pas le cadre.
Les Tatars construisent plus que les joueurs locaux qui passent constamment par les airs pour toucher Cissé sans aucun succès pour le moment.
Kasaev hérite du cuir sur la gauche. Il temporise, pique au centre et prend sa chance depuis les trente mètres. Sa frappe est cadrée mais Tzorvas sort le cuir des deux poings.
Malgré le besoin impérieux de points, les deux équipes peinent à se livrer, à jouer.
Ryazantsev prend le couloir et centre. Seul Boumsong est la retombée. Le Français s'appuie sur Karagounis qui rate son contrôle, se met en danger et doit dégager en catastrophe.
Cissé n'a toujours pas marqué à domicile cette saison. Il aimerait profiter de la Coupe d'Europe pour débloquer son compteur.
Sans être disputée sur un rythme effréné, cette rencontre commence à se décanter. Les occasions sont plus franches.
Les Tatars combinent au coeur en triangle. Natcho remise de la tête pour décaler Kornilenko qui reprend comme cela vient. Tzorvas s'emploie pour garder sa cage inviolée.
Le Pana pousse, met la pression sur l'arrière-garde tatare qui a du mal à se dégager. Les Grecs obtiennent un coup-franc sur la gauche. C'est très chaud dans la surface mais la défense se dégage.
Les Russes connaissent une bonne période. Ils obtiennent un corner sur la gauche. Kornilenko est au point de penalty et prend le meilleur sur Sarriegi. Sa tête frôle le montant opposé.
Kasaev déborde sur la gauche. Il centre en bout course pour Noboa qui contrôle de la cuisse et enchaîne la frappe. Son ballon va se perdre dans le ciel grec.
Simao fait une faute dans le rond central où l'essentiel du jeu se fait.
Kornilenko part dans le dos de la défense. Il est servi mais signalé hors-jeu.
Marinos est encore au débordement sur la droite. Il centre au point de penalty où Cissé peut mettre le pied mais il est contré en corner. Ce dernier ne donne rien.
Karagounis tire directement un coup franc depuis les trente-cinq mètres. Ses grands étaient montés mais il a préféré l'option individuelle. Le portier russe capte le cuir sans problème.
Vyntra a pris son couloir, il est servi dans le tempo et enchaîne le centre. La défense russe concède un corner tiré à deux et qui ne donne rien.
Le niveau de ce début de match n'est pas extraordinaire tant au plan technique qu'au plan physique.
Les Tatars commettent beaucoup de fautes. Le choix de laisser le ballon à l'adversaire a ses inconvénients.
Les Russes ne pressent pas, laissent venir et compte, à priori, procéder par contres mais les Grecs monopolisent la sphère.
Cissé fait un bon appel dans la profondeur et le dos de la charnière centrale. Le cuir lui vient par les airs. Il tente de reprendre de volée à la Van Basten mais rate le ballon.
Marinos déborde sur la droite. Il centre en bout de course. Bocchetti intervient comme il peut et met en difficulté son gardien qui se couche bien.
Gökdeniz est averti pour un gros tacle. Cela fait surtout suite à une accumulation de fautes des Russes.
Les Grecs commencent à mettre les crampons sur le cuir. Le ballon circule bien mais cela manque de mouvement, d'engagement.
Le premier corner est pour les Tatars. Il est tiré au second poteau mais la défense intervient sans difficulté. Le rythme de ce début de rencontre est plutôt tranquille car les Russes alignent une équipe assez défensive.
Le public a répondu présent à ce rendez-vous continental malgré la mauvaise entame européenne du Pana. Il y a plus de 30 000 spectateurs.
C'est la première confrontation entre ces deux équipes en coupe d'Europe. Les Russes sont en grenat et les Grecs en vert.
Les Russes donnent le coup d'envoi de la rencontre.
Tatars et Grecs doivent absolument marquer des points car une partie de la remise en Ligue Europa peut se jouer ce soir.
Les Russes ont de légitimes ambitions dans ce groupe malgré leur défaite à Copenhague. Ils viennent avec la volonté de ramener trois points au Tatarstan, république de la fédération de Russie dont Kazan est la capitale.
Les deux équipes ferment la marche de la poule D, les Grecs n'ont pas encore marqué de point et les Russes ne comptent qu'une unité acquise contre le Barca à domicile. La victoire est impérative pour les deux formations si elles veulent garder espoir.
Le fêtard des Gaules a écopé d'une amende de 50 000 et ne joue pas ce soir. Cissé et Boumsong seront, quant à eux titulaires, respectivement en pointe et à droite de la charnière.
Sydney Govou est le grand absent de cette rencontre. L'ancien Lyonnais est en délicatesse avec son staff à cause de sorties nocturnes répétées au-delà du couvre-feu de trois heures du matin décrété par le club grecque.
La légion tricolore du Pana reçoit l'armée rouge du Rubin Kazan pour le compte de la troisième journée du groupe D de la Champions League.
Ligue des Champions, Panathinaïkos 0-0 Rubin Kazan : Terminé ( 3e journée Gr. D )
Les buteurs :