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Anderlecht, rigoureux, repart de Giuseppe Meazza avec le point du nul. Milan, trop brouillon ou malheureux devant Proto, rate son départ dans cette Ligue des Champions. Les hommes d'Allegri peuvent nourrir des regrets au terme d'un match à leur portée.
Mexès subit un carton jaune dans une fin de match hachée par les petites fautes.
Trois minutes additionnelles sont annoncées.
Kanu est remplacé par Yakovenko pour Anderlecht. Tous les changements sont à présent effectués.
En passes courtes, Kanu et Mbokani s'échangent la balle à gauche. D'un coup de rein, Mbokani repique vers l'axe et frappe fort du droit pour un ballon qui s'en va fuser en tribunes.
Dans le rond central, Yepes défie encore Mbokani mais réussit cette fois à confisquer la balle dans les règles. Constant part ensuite percuter à gauche mais doit sortir en touche sous la pression de Wasilewski.
Biglia prend le meilleur sur Nocerino pour amorcer une montée de balle côté droit. L'Argentin, sans solution de passe vers l'avant, doit reculer.
Flamini prend un carton jaune pour une charge par derrière sur Praet.
Yepes concède une nouvelle faute sur Mbokani, aux abords de la ligne médiane. A dix minutes du terme, Milan reste en position de force (54% de possession de balle) mais ne trouve plus de décalages. Anderlecht défend avec abnégation.
Le match est retombé dans ses travers pour revenir à un faux rythme. El Shaarawy, à gauche, travaille son centre du droit vers Pazzini au second poteau mais c'est trop haut. Même Deschacht n'attrape pas la balle, malgré sa détente impressionnante.
Carton jaune pour Kljestan (Anderlecht).
Bruno est remplacé par Juhasz pour le RSC Anderlecht.
Kouyaté est remplacé par Praet pour Anderlecht.
Emanuelson est remplacé par Constant pour l'AC Milan.
Kanu provoque à droite mais est bien pris au marquage par Antonini et El Shaarawy. La sortie de but donne l'occasion à Anderlecht d'effectuer deux changements.
Biglia fait parler son pied droit pour trouver Wasilewski dans la surface qui n'arrive pas à redresser son coup de tête. C'est une sortie de but.
A peine entré, Yepes, commet une faute dans le dos de Mbokani, à trente mètres d'Abbiati pour un coup franc très excentré à droite.
Bonera est remplacé par Yepes pour l'AC Milan.
Les Diavoli (Diables) de Giuseppe Meazza mettent la pression sur le but adverse. Anderlecht n'arrive plus à s'extraire de sa moitié de terrain.
Démarqué au second poteau sur un centre délivré de la droite, El Shaarawy s'enflamme et cherche à reprendre du droit sans contrôle l'offrande de De Sciglio. Le tir, complètement dévissé, part dans les nuages.
Antonini, d'un centre court depuis l'aile gauche, alerte Flamini au point de penalty dont la tête piquée passe de peu à côté du but de Silvio Proto !
Quel dommage ! El Shaarawy, à gauche, sert Emanuelson dans l'axe d'une passe très appuyée. Le Batave réalise un contrôle trop long qui prend la défense à revers mais qui ne lui permet pas de redresser sa frappe puissante du gauche en déséquilibre.
De Sciglio est de plus en plus sollicité pour sa qualité de passe aérienne. Le centre du latéral droit milanais est repoussé de la tête sous les yeux de Pazzini, placé en embuscade dans la surface.
Milan domine à présent et pousse fort, à l'image de De Sciglio, à droite, dont le centre au cordeau vise Pazzini au premier poteau. L'attaquant dépasse Wasilewski mais ne peut prolonger la balle dans le but.
C'est la neuvième participation d'Anderlecht en Ligue des Champions. Sa dernière performance remonte à la saison 2006/2007.
Quel arrêt ! Silvio Proto se couche bien sur une tête piquée d'El Shaarawy, bien servi depuis la gauche par Emanuelson !
A l'angle gauche de la surface de Proto, Nocerino délivre une frappe tendue à rebonds du droit vers la base du poteau adverse, non cadré. Puis Kouyaté subit un choc avec Pazzini lors d'un duel aérien. Le milieu des Mauves reste sonné quelques instants.
A l'heure de jeu, Milan contient mieux les offensives belges, à l'image d'un Mbokani muselé. L'entrée d'El Shaarawy devrait dynamiser une attaque italienne qui manque de spontanéité.
Boateng, sévèrement pris en grippe par le public de Giuseppe Meazza, est remplacé par El Shaarawy pour l'AC Milan.
De Sciglio, de sa zone, pique sa balle en profondeur vers Emanuelson à droite qui réalise un contrôle orienté de la poitrine. Deschacht, vigilant, s'en sort bien.
Wasilewski écope du premier carton de la rencontre pour un tacle par derrière sur Pazzini.
Boateng récupère le ballon dans l'axe et s'exile sur le côté gauche, avant de perdre la sphère au profit de Gillet, sérieux dans sa tâche défensive.
Les débats se sont équilibrés, les hommes d'Allegri réussissent à garder davantage la balle et à construire leurs initiatives.
Emanuelson, à l'entrée de la surface dans l'axe, frappe d'instinct du gauche un ballon traînant. Son effort est trop croisé en plus d'être écrasé.
Biglia s'échappe à droite et parvient à repiquer vers le poteau droit d'Abbiati. La frappe lourde de l'Argentin à bout portant, dans la surface, est trop dévissée ! Abbiati avait levé les bras pour sécuriser sa lucarne.
Le déchet technique reste visible du côté des Rossoneri. Antonini joue une touche côté gauche dans les 15 derniers mètres et s'appuie sur Nocerino qui rate totalement sa remise sur son latéral.
Proto, à la relance, passe par Biglia qui progresse librement dans les 25 derniers mètres. Du droit, le capitaine argentin d'Anderlecht frappe fort du droit mais Bonera place son corps en opposition.
Les Milanais se font plus incisifs au pressing, quitte à se jeter à trois sur Kanu qui tentait une talonnade difficile.
De la tête, Nocerino, démarqué aux six mètres, reprend un centre court de De Jong depuis la droite. Silvio Proto est battu mais voit la balle passer de peu au-dessus de la transversale. Milan a redémarré le match sur de bonnes bases.
Anderlecht a bien joué le coup en première période et gère le match (54% de possession de balle), seulement inquiété par des éclairs individuels de Boateng, Flamini et Emanuelson. Les Mauves relancent la partie.
L'AC Milan inquiète par le jeu terne qu'il développe. Sous les sifflets des tifosi, Milan bloque à 0-0 devant une équipe d'Anderlecht qui a pris l'ascendant par une meilleure occupation du terrain.
Boateng est dépité. Servi dans la surface, excentré à droite, le Ghanéen s'y prend à trois reprises pour essayer de frapper au but du droit mais s'incline devant la rigueur de Deschacht. Une minute de temps additionnel est annoncée.
Kljestan et Deschacht ont la place d'élaborer leurs mouvements à gauche. Mbokani est quant à lui systématiquement pressé dans son dos par Flamini ou Bonera. On se dirige vers un score de parité à la pause.
Anderlecht se satisfait du faux rythme dans lequel s'est installée la rencontre. Les deux équipes ont jusqu'à présent réalisé 104 passes chacune.
Les difficultés de Milan à conserver la balle font froncer les sourcils de Massimiliano Allegri, mécontent de la première demi-heure de équipe.
Anderlecht joue calmement, n'hésite pas à garder la balle dans sa moitié de terrain. Milan récupère le ballon par l'entremise de Boateng. Le Ghanéen se manque ensuite sur sa tentative de passe en profondeur.
Bruno se démène à l'angle droit de la surface d'Abbiati, s'écarte à droite et centre une première fois. Mexès repousse avec autorité. Kouyaté prend ensuite sa chance sur une frappe tendue mais le Français se met sur le chemin du tir pour contrer.
Mbokani, victime d'un choc dans la surface adverse, sort brièvement au bord du terrain. Milan est trop timoré, Pazzini est encore invisible en pointe.
Lancé par un ballon de Nocerino au-dessus de la défense, Boateng devance la charnière centrale d'Anderlecht pour tirer au point de penalty d'un pointu vif ! Silvio Proto reste solide sur ses appuis et s'illustre à nouveau !
Mexès allonge ses relances pour gagner du temps. Mais le ballon est perdu au profit de Kanu qui s'appuie sur Massimo Bruno. Le jeune Belge, fébrile, ne peut continuer l'action.
Le pressing des Milanais se fait parcimonieux. Anderlecht a les coudées franches pour s'approcher du but d'Abbiati.
Silvio Proto protège son but sur une belle frappe enchaînée du droit de Boateng près du poteau gauche ! Ce dernier avait joliment contrôlé de la poitrine une offrande piquée d'Emanuelson.
Anderlecht fait le siège de la surface adverse. Tout le bloc milanais est recroquevillé. Deschacht finit par centrer du droit depuis l'aile gauche mais Abbiati sort dans le bon timing pour capter la balle dans les airs.
Emanuelson se charge d'un corner côté droit pour Milan. Le centre au second poteau est repris par le haut du crâne de Boateng mais Kouyaté était présent pour gêner le meneur des Rossoneri.
Gillet met le feu sur l'aile droite, dépose un premier adversaire avant d'éviter la sortie de but pour regarder le but, crocheter de l'intérieur et tirer fort du gauche à la base du premier poteau. Le ballon finit sa course dans le petit filet.
Antonini prend le jeu à son compte sur l'aile gauche. D'un grand pont, le latéral s'ouvre du champ avant de chercher le centre qui est finalement contré par Guillaume Gillet.
La densité physique de Mbokani lui permet de bouger sérieusement la défense de l'AC Milan. En deux temps, l'attaquant finit par tenter la frappe lourde aux vingt mètres dans l'axe mais son tir est contré d'emblée.
A l'angle droit de la surface adverse, Boateng se débat mais finit au sol, impuissant. Les décalages offensifs sont à créditer au profit d'Anderlecht, là où Milan a du mal à se montrer tranchant à l'avant.
Anderlecht n'a gagné qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches de Ligue des Champions. C'était contre le Bétis Séville en décembre 2005.
Kouyaté confisque la balle à De Sciglio pour renverser le jeu à droite vers Biglia. Bruno est ensuite trouvé dans la profondeur mais son centre à ras de terre ne donne rien.
A bout portant, Flamini perd son duel face à Proto ! En angle fermé près du poteau droit, le Français tire à ras du sol avant de voir le portier belge détourner la balle avec réussite !
Mexès, à la lutte avec Mbokani, est rappelé à l'ordre par M. Collum. Milan attaque ensuite par la gauche pour Nocerino qui se précipite trop et centre trop haut pour Pazzini qui avait pourtant fait le saut dans les six derniers mètres.
De Sciglio est lancé à droite par Flamini. En deux temps, le latéral droit de Milan trouve finalement Boateng dans la surface dont la talonnade ambitieuse débouche sur un corner.
Kljestan, avec l'aide de Deschacht à gauche, ne voit pas de solutions et cherche le renversement de jeu face à un bloc italien qui joue très bas. Sa transversale est malheureusement complètement ratée et finit en sortie de but.
Wasilewski s'érige devant Kevin Prince Boateng et le dépossède de la balle. Puis Mbokani, à gauche, sert Kljestan qui repique dans l'axe pour lâcher une frappe tendue du droit aux 20 mètres ! Abbiati dévie de justesse en corner.
Les premières réelles velléités offensives sont pour Anderlecht dont le jeu penche à gauche. Silvio Proto est sollicité par sa défense pour relancer au loin.
Kanu et Deschacht combinent à gauche. Le Brésilien passe à Mbokani dans la surface qui ne peut se mettre en position de tir.
La rencontre a débuté sur un rythme assez calme où les deux équipes se jaugent. Mbokani presse fort, gêne Flamini pour récupérer le ballon avant de subir le retour de Bonera.
L'AC Milan n'a gagné que cinq de ses vingt-trois derniers matches en Ligue des Champions.
Anderlecht décroche son premier corner, côté droit. Biglia s'en charge d'un centre sortant. Le ballon tombe en plein milieu de la surface, occasionnant un léger vent de panique dans la surface milanaise. Nuytinck veut tirer en pivot mais doit reculer.
Dieumerci Mbokani, à la tombée au point de penalty d'un bon centre court venu de la droite, prend le meilleur sur Mexès pour accrocher la balle de la tête. Mais l'effort de l'attaquant part en cloche sur le filet supérieur du but d'Abbiati.
Le ciel est nuageux à Milan ce soir, avec une température d'environ 24°C.
L'Ecossais William Collum est l'arbitre désigné pour cette belle soirée européenne. L'AC Milan engage... et c'est parti à Giuseppe Meazza !
La pression est donc sur l'AC Milan qui joue ce soir son 150ème match en C1 (en comptant à partir des matches de poule jusqu'à la finale) et compte sérieusement lancer sa saison sur son terrain.
Anderlecht préfère miser sur un 4-4-1-1. Silvio Proto est le dernier rempart. La défense comprend Deschacht, Nuytinck, Wasilewski et Gillet. Kljestan, Kouyaté, Biglia (cap.) et Bruno évolueront au milieu. Le Brésilien Kanu alimentera la pointe Mbokani.
Milan s'articule en 4-3-1-2. Abbiati (cap.) est au but, derrière le quatuor Antonini - Mexès - Bonera - De Sciglio. Nocerino, De Jong et Flamini occupent l'entrejeu. Kevin Prince Boateng jouera en meneur, en soutien de l'attaque Emanuelson - Pazzini.
En Coupe d'Europe, Anderlecht n'a jamais gagné en Italie (cinq nuls, neuf défaites). De plus, les Belges n'ont plus atteint les huitièmes de finale de C1 depuis la saison 2000/2001.
A noter qu'à chaque fois que Milan a rencontré Anderlecht en poules de C1, le club s'est imposé en finale (1994, 4-0 contre Barcelone ; 2006, 2-1 contre Liverpool).
C'est la 5ème confrontation entre l'AC Milan et Anderlecht en C1, à chaque fois en phase de groupes. Les deux premières eurent lieu en 1994 (deux 0-0), puis encore deux en 2006 (deux victoires milanaises, dont la victoire 4-1 en Italie, triplé de Kaka).
Anderlecht, de son côté, est invaincu en Ligue Jupiler (2ème après sept journées, trois victoires, quatre nuls). John van den Brom, coach en poste depuis mai dernier, a déjà accroché un titre en juillet, la dixième Supercoupe de Belgique des Mauves.
L'AC Milan, 10ème de Serie A, n'aborde pas la C1 le plus sereinement possible. Défaits deux fois à domicile (Sampdoria et Atalanta, deux fois 0-1) pour une victoire 3-1 à Bologne, les Rossoneri, en pleine reconstruction, se méfient des Mauves belges.
Bonsoir et bienvenue dans l'enceinte de Giuseppe Meazza pour la première journée du groupe C de la Ligue des Champions 2012/2013. L'AC Milan affronte le RSC Anderlecht.
Ligue des Champions, AC Milan 0-0 Anderlecht : Terminé ( 1re journée Gr. C )
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