Camou stoïque

N'importe quel homme politique vous l'expliquerait très bien. Faire campagne quand on est le «tenant», et encore plus quand on vous a promis une voie royale jusqu'à la réélection, n'est pas si confortable. On voit tout ce qu'on pourrait perdre à entrer dans les joutes verbales avec les challengers ; beaucoup moins ce qu'il y aurait éventuellement à y gagner. Le risque, c'est l'endormissement. La campagne molle. Le danger, c'est de se faire déborder par plus mordant que soi. On ne sait pas si Pierre Camou, qui brigue un troisième mandat, sent ces menaces se rapprocher de lui, mais on peut s'interroger. Dans son édition de lundi, Midi olympique a publié les résultats d'une consultation menée auprès de 156 présidents de club. Les conclusions ont fatalement interpellé, ébranlé, voire inquiété le...

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