Vlad III dit "l'Empaleur" a régné sur la Valachie à la fin du XVe siècle. Il a inspiré le personnage de Dracula à l'écrivain Bram Stoker et son adaptation officieuse au cinéma par Murnau avec "Nosferatu" en 1922.
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Ne pensez-vous pas qu'il y a des choses qui, même si vous ne les comprenez pas, existent cependant ? [...] Ah ! c'est bien là le défaut de la science : elle voudrait tout expliquer ; et quand il lui est impossible d'expliquer, elle déclare qu'il n'y a rien à expliquer.
"Sans doute les larmes font-elles du bien parfois; sans doute rafraîchissent-elles l'atmosphère comme le fait la pluie..."
Nul homme ne soit, tant qu'il n'a pas souffert de la nuit, à quel point l'aube peut être chère et douce au cœur.

Aujourd'hui, il fait gris et, au moment où j'écris, le soleil est caché par de gros nuages amassés au-dessus du promontoire. Tout est gris, absolument tout, sauf l'herbe qui est d'un vert émeraude... Gris sont les rochers et gris les nuages, dont le soleil éclaire faiblement les bords et qui s'étendent lugubrement au-dessus de la mer grise dans laquelle les bancs de sable, qui émergent çà et là, ressemblent à de longs doigts gris. Les lames se jettent sur le rivage dans un grand fracas, assourdi pourtant par les paquets de brouillard qui sont chassés en même temps vers la terre. Et ce brouillard, gris comme toutes choses, voile l'horizon. Tout donne une impression d'immensité; les nuages sont amoncelés les uns les autres comme d'énormes rochers et une rumeur monte sourdement de cette nappe infinie qu'est la mer, comme quelque sombre présage. Çà et là, sur la plage, on distingue des silhouettes enveloppées de brouillard et l'on croirait voir « marcher des hommes ressemblant à des arbres ».
Un homme - et ils sont tous pareils - aime que les femmes, et surtout la sienne, soient sincères ; mais les femmes, je le crains, ne sont pas toujours aussi franches qu'elles devraient l'être.
Je m'étais préparé à une éventualité terrible ! Si nous découvrons un jour que Mina doit devenir vampire, elle n'entrera pas seule dans ce terrible pays d'horreurs et d'infamies. J'imagine que ma pensée explique comment un seul vampire a pu se multiplier : de même que leur corps hideux ne pouvait trouver le repos qu'en terre consacrée, de même l'amour le plus pur servait d'excuse à accroître leurs monstrueux rangs.
Les merveilleuses couleurs s'étaient retirées du visage, les yeux paraissaient jeter des étincelles infernales, les sourcils se rejoignaient, laissant sur le front des rides semblables aux serpents de Méduse et la bouche vermillon, naguère si adorable, s'ouvrit presque jusqu'à former un carré, comme ses masques représentant la colère chez les Grecs ou chez les Japonais.
Ma douce Mina, pourquoi les hommes sont-ils si nobles et pourquoi nous, les femmes, sommes-nous si peu dignes d'eux ?
[le narrateur s'adresse à un ami qui vient de perdre un être cher]
Je le consolai de mon mieux. Les paroles, en de telles circonstances, sont inutiles. Une poignée de main, ou une main fortement appuyée sur l'épaule de l'ami dans l'affliction, ou encore un sanglot se mêlant aux siens, ce sont là des expressions de sympathie que le cœur reconnaît tout de suite.
Je regarde autour de moi, dans cette chambre où j'ai tant affronté la peur. Elle forme à présent une espèce de sanctuaire, même si j'y ai connu des épouvantes sans pareilles : rien ne pourra jamais me sembler plus horrible que ces femmes, ces femmes si belles qui attendaient - qui attendent ?- l'occasion de me sucer le sang.