Au départ, Paris-III avait misé sur lâalliance formée par les universités Paris-II, Paris-IV et Paris-VI. Mais très vite elle ne sây est pas sentie à lâaise. Elle lâa alors quittée et a rejoint le pôle rival, autour de Paris-V et Paris-VII. Paris-I, elle, figurait à lâorigine dans cette dernière alliance. Mais le ministère de lâEnseignement supérieur a jugé que ça faisait trop de monde et quâelle devait partir. Paris-I, lâune des plus grosses universités de la capitale, a alors fondé sa propre alliance avec plusieurs grandes écoles. Paris-X, elle, nâa rejoint aucun pôle. Comme Paris-VIII, lâautre grande esseulée, toujours très rétive à la politique gouvernementale.
Les universités parisiennes - au nombre de 13 depuis lâéclatement de la Sorbonne en 1970, dont 9 intra-muros - connaissent un grand chambardement. Dans le cadre du Plan campus qui promet des fonds pour des projets de rénovation immobilière, la ministre de lâEnseignement supérieur, Valérie Pécresse, leur a demandé de se regrouper en Pres (pôles de recherche et dâenseignement supérieur). Trois (voir ci-contre) sont prévus. Un quatrième groupement, qui ne sera pas un Pres, rassemblera les grandes écoles de la montagne Sainte-Geneviève, au cÅur de la capitale, autour du Collège de France et de Normale Sup.
Chaos. Au total, la ministre leur a réservé 700 millions d'euros dont 200 ont déjà été alloués au premier Pres lancé le 9 février, université Paris-Cité. En réalité, les universités ne toucheront que