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École des beaux-arts de Bordeaux

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École des Beaux-Arts de Bordeaux
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Siège
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Carte

L’École supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux est un établissement public de coopération culturelle français[1].

L'école prépare aux diplômes nationaux reconnus par l'État en art et communication visuelle. Depuis 1889, elle a ses locaux dans le couvent des bénédictins de l'église Sainte-Croix.

  • 897-970 : reconstruction de l’abbaye Sainte-Croix, sous Guillaume le Bon, duc d’Aquitaine.
  • 22e jour du mois d’, avant midi. Michel de Montaigne signe, un siècle avant le reste de la France, le « traité en Jurade de l’ouverture de la 1re École municipale pour l’enseignement de la peinture, à la façon de l’Académie de Florence » (emplacement indéterminé).
  • 1691 : L’Académie royale de peinture et de sculpture étant réunie le , M. d'Estrehan est venue à l'assemblée de la part de l'archevêque de Bordeaux pour recevoir de l'Académie royale les lettres pour l'établissement de l'École académique de peinture et de sculpture de Bordeaux qui lui sont remises par Pierre Mignard[2]. Les membres de l'École Académique de Bordeaux se réunissent le , en présence de l'archevêque de Bordeaux, vice-protecteur, pour procéder à « la nomination et l'élection des professeurs et adjoints de laditte Académie »[3]. Le , l'École académique s'étant qualifiée Académie de peinture et de sculpture, il est ordonné au secrétaire qu'elle doit « se refermer dans la qualité d'École académique ». L'archevêque de Bordeaux le confirme à l'Académie royale le [4] Le , des poursuites sont ordonnées contre ceux qui se qualifient indûment de peintres et sculpteurs du roi[5].
  • 1735 : édification probable de la fontaine Sainte-Croix, adossée au 3e mur d’enceinte crée pour protéger la ville dans le courant du XVe siècle.
  • 1768 : transformation de l’Académie royale en Académie de peinture, sculpture et architecture civile et navale.
  • 1789 : nationalisation des biens du clergé.
  • 1790 : vente des biens de l’abbaye.
  • De 1794-1887 : utilisation de l’abbaye en tant qu’hospice.
  • De 1810 à 1880 : prise en charge de l’école par la Municipalité et installation au Jardin public, à la caserne municipale, puis rue Ravez. La création pédagogique est alors privilégiée : peinture, anatomie, architecture, dessin, sculpture d’ornement, statuaire. Préparation aux métiers des arts décoratifs et au prix de Rome. Le Corbusier collabore avec l’école, ainsi que René Buthaud, professeur et céramiste renommé, qui produit des objets de grande consommation vendus à La Samaritaine.
  • 1890 : l’abbaye abrite désormais l’École des beaux-arts et des arts décoratifs et accueille provisoirement l’École d’architecture. Le réfectoire des religieuses devient la galerie des plâtres, qui conserve encore des statues créées par les élèves et vandalisées lors des évènements de 68).
  • 1896 : entrée des jeunes-filles à l’école, tout particulièrement pour des cours de dessin, cette discipline semblant avoir été inventée par Paléas Athéna lors de la guerre de Troie. La jeune fille aurait immortalisé son fiancé, qui partait à la guerre, à l’aide d’un morceau de charbon.
  • 1968 : cette année déclenche un nouvel enseignement. L'expression personnelle, la démarche individuelle et les approches conceptuelles sont encouragées.
  • Dans les années 1970 : restructuration interne du bâtiment.
  • 1980 : construction du Centre Malraux et du Conservatoire et travaux de réhabilitation à l’École des beaux-arts.
  • 2004 : la caserne des pompiers, bâtie au XIXe siècle place Sainte-Croix, transformée en annexe des Beaux-Arts à une période indéterminée, est réhabilitée par le cabinet d’architectes Flint.

Le jardin de l’école abrite le groupe Bacchante et Chèvre en marbre créé par Félix Soulès en 1896, ainsi que Saint Sébastien, bas-relief en marbre réalisé par Louis Bottée. Ces œuvres datant du XIXe siècle appartiennent au Fonds national d'art contemporain. On peut également voir à droite de la façade, une « colonne molle » et, près de la fontaine Sainte-Croix, un magnolia, le plus vieil arbre de Bordeaux, planté probablement au XVIIIe siècle.

Professeurs

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XVIIIe siècle

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XIXe siècle

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XXe siècle

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Élèves célèbres

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Depuis 1960

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Notes et références

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  1. Les instances statutaires sur ebabx.fr.
  2. Anatole de Montaiglon, Procès-verbaux de l'Académie Royale de peinture et de sculpture, t. 3 1689-1704, Paris, J. Baur libraire, (lire en ligne), p. 56
  3. H. de la Ville de Mirmont, « Les origines de l'École des beaux-arts de Bordeaux », Revue internationale de l'enseignement, no 36,‎ , p. 303-313 (lire en ligne)
  4. Montaiglon 1880, p. 65-66
  5. Charles Braquehaye, « Les peintres de l'hôtel de ville de Bordeaux. Antoine Le Blond dit de Latour : Sommaire des procès-verbaux de l'Académie royale relatifs à l'École académique de Bordeaux », dans Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, t. 22, Paris, Typographie de E. Plon, Nourrit et Cie, (lire en ligne), p. 916-918
  6. Patrimoine de la Gironde, t.1, éditions Entre Deux Mers, 2008.
  7. À la mémoire d'Albéric Dupuy, par M. Henri de La Ville de Mirmont.
  8. Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube : Charles Louis Braquehaye.
  9. « Pierre-Albert Bégaud : Le Cœur et la Raison | Le site officiel du musée des Beaux Arts », sur www.musba-bordeaux.fr (consulté le )
  10. Jacques Raymond Brascassat - Fonds régional d'acquisition pour les musées (FRAM).
  11. « René Rodes : sa vie | Le site officiel du musée des Beaux Arts », sur www.musba-bordeaux.fr (consulté le )
  12. Biographie de Sandrine Revel, sur le site de son éditeur Des ronds dans l'O.

Liens externes

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