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Histoire des Juifs à Vesoul

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La synagogue de Vesoul

L'Histoire des Juifs à Vesoul débute au XIIIe siècle. C'est à cette époque que l'histoire de cette communauté locale débute quand des commerçants juifs s'installent dans la ville. Plus tard, une épidémie de peste noire tue de nombreux habitants de Vesoul. Les Juifs sont accusés d'avoir empoisonné les puits de la ville et sont par la suite expulsés.

À la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, de nombreux juifs émigrent dans toutes les villes de l'est de la France, dont Vesoul. Sa proximité avec l'Alsace fait de la ville de Vesoul l'une des principales terres d'accueil pour les Juifs. Une communauté s'installe et s'agrandit. A la fin du XIXe siècle, la ville est le siège du Consistoire de l’Est de la France et accueille un grand-rabbinat. Toutefois, au début du XXe siècle, les actions antisémites à Vesoul se multiplient, ce qui amènera la ville à être l'un des principaux bastions de l'antisémitisme dans la région.

Le cimetière juif acquis dès 1832 et l'ancienne synagogue d'architecture mauresque, inscrite à l'inventaire des monuments historiques, sont les principaux vestiges de la communauté juive de Vesoul.

Au Moyen Âge

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Vesoul au centre d'une importante place bancaire

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Le comté de Bourgogne

Au Moyen Âge, la ville de Vesoul se trouvait dans le comté de Bourgogne, qui est la partie de la Bourgogne qui relevait du Saint Empire romain germanique, et qui ne devient française qu'au XVIIe par le Traité de Nimègue.

La communauté juive de la ville est l'une des plus ancienne et l'une des plus importantes du comté de Bourgogne. Elle compte, au XIVe siècle, près d’une centaine de membres. Les Juifs de Vesoul sont à cette époque réputés pour leurs activités financières et commerciales. Parmi eux, Héliot de Vesoul, banquier et changeur dont les activités de commerce s'étalent au moins de 1296 à 1318. Héliot se joint également à des chrétiens pour transporter leurs productions et particulièrement les vins de leurs vignobles[1].

Début des hostilités et expulsion des Juifs

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En 1324, la comtesse Jeanne renvoie les Juifs de la ville et garde leurs biens. Elle donne, par ailleurs, à une de ses dames d’honneur, Mademoiselle de Lambrey, la maison du juif Elias (Héliot), qui est alors situé près de la synagogue. Certains Juifs échappent à l’ordre de quitter le territoire de la comtesse et restent dans le comté tout en payant une caution au seigneur. Les grands barons désapprouvent ces accusations aveugles contre les Juifs, mais à cette époque, à la suite de la trop grande importance de leurs dettes envers les Juifs, les barons ferment les yeux sur cette expulsion[2].

Les Juifs résidaient à Vesoul depuis déjà quelques siècles. Possédant plusieurs commerces, ils étaient très prospères, cependant le peuple de Vesoul les haïssait car ils attiraient l’attention. Tous les juifs du Comté détenaient leur chef principal à Vesoul[Quoi ?]. Une synagogue était anciennement située dans la Grande-Rue (actuellement rue Alsace-Lorraine), non loin de l’impasse de la Charité, où on pouvait apercevoir sur l’édifice des caractères hébraïques.

En 1347, la peste noire, comme ailleurs, se répand sur le comté et y tue presque la moitié de la population de la ville. Certains habitants accusent les Juifs d'avoir empoisonné l’eau des fontaines. Le peuple se révolte contre les Juifs. Par la suite, quatre-vingt Juifs du bailliage d'Amont sont capturés et fait prisonnier au château de Vesoul pendant 120 jours, du 31 octobre 1348 au 27 février 1349[3]. Deux versions coexistent sur le sort des Juifs de la ville : la première déclare qu'on tortura puis tua 80 Juifs de la ville ; la deuxième, plus plausible, avance qu'ils ont simplement été expulsé de la région[4],[5].

Dans le royaume de France, les Juifs sont expulsés et leurs biens confisqués en 1394 par Charles VI[6]. La communauté juive de Vesoul disparaît avant de se reformer au XIXè siècle.

De la Révolution au XXe siècle

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Retour des Juifs à Vesoul

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Par décret du , la citoyenneté française est octroyée aux Juifs en France[7]. Le XIXème siècle marque ansi le retour progressif des Juifs dans la ville de Vesoul, qui est devenue française en 1678 par le traité de Nimègue[8]. En 1808, le Consistoire central israélite de France, une organisation centralisée du culte juif, est créée par Napoléon Ier. Les différentes communautés juives françaises locales ont l'obligation d'en faire partie[9].

Le grand-rabbin Isaac Lévy officia à Vesoul de 1872 à 1887.

En 1832, la communauté juive de Vesoul fait l'acquisition d'un terrain situé à l'écart de la ville et y construit un cimetière israélite, le premier recensé dans l'histoire de Vesoul. Le 25 novembre 1852, un décret autorise la construction d'une synagogue dans la rue du Breuil[10]. En 1854, la communauté juive fonde une société de bienfaisance a destination des pauvres à Vesoul[11] et en 1855, on fait l'acquisition d'un nouveau terrain pour agrandir le cimetière. Par décret du 23 novembre 1859, le consistoire de Colmar est autorisé à créer une synagogue dans la maison située 27 rue du Breuil à Vesoul[12].

Accueil des réfugiés et création du consistoire

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Après la guerre franco-prussienne de 1870, beaucoup de Juifs émigrent d'Alsace vers l'Est de la France pour garder la nationalité française et certains choisissent Vesoul. En 1871, la ville accueille un grand-rabbin, Isaac Lévy, qui avait quitté l’Alsace à cause de l’annexion de sa région. Le gouvernement français accepte la proposition du consistoire central de remplacer les rabbinats de Colmar par Vesoul. C’est alors qu’est créé en 1872 un nouveau consistoire de l'Est, dont le siège est à Vesoul et auquel sont adjointes les communautés des régions alentour (vosgienne, franc-comtoise, bourguignonne...). Vesoul est alors l'un des huit consistoires israélite français, avec notamment Lyon et Bordeaux[13]. En 1872, trente-trois à trente-quatre familles juives sont recensées à Vesoul, ce qui constitue entre 120 à 180 personnes, pour une population vésulienne d'environ 8 000 habitants[14].

Au début des années 1870, une nouvelle synagogue est construite sur un terrain donné par la ville situé rue du Moulin-des-Prés, en dehors de l'enceinte historique de la cité[14]. Le 17 septembre 1873, l'édifice est inauguré en présence notamment du maire de Vesoul Alphonse Noirot et du rabbin Isaac Lévy[15],[16]. En 1886, le cimetière juif de Vesoul est agrandi[17].

Le , le grand-rabbin Moïse Schuhl est nommé à Vesoul. C'est en , que Moïse Schuhl part à Épinal car le siège du Consistoire de l'Est y est déplacé. Ce consistoire aura tout de même siégé pendant 24 ans à Vesoul[18]. En 1897, Isaac Schwartz devient rabbin de Vesoul[19].

Antisémitisme vésulien

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À la fin du XIXe siècle, la mouvance antisémite prend de plus en plus d'ampleur à Vesoul[20], favorisé par l'affaire Dreyfus qui résonne dans le pays. Les attaques contre les Juifs s'enchaînent : en , les vitrines d'un magasin appartenant à un commerçant juif sont brisées[21]. En janvier 1899, un journal antisémite du nom de Vesoul antijuif , qui paraît à 500 exemplaires, voit même le jour dans la cité. Ce mensuel publie notamment des chansons et poèmes antisémites. Après 19 numéros parus, le journal disparaît en juillet 1900. Ce fut alors le seul périodique franc-comtois consacré à l'antisémitisme[22],[23]. De plus, un « comité antisémite de Vesoul », menant des actions ouvertement anti-juifs, est créé[24].

Au début du XXème siècle, la ville élit un maire antidreyfusard à la tête de sa municipalité : le républicain Harold Fachard, ancien député de Haute-Saône[25].

Graffitis antidreyfusards sur la synagogue de Vesoul (1909)

En 1903, Justin Schuhl, frère du grand-rabbin Moïse Schuhl, est élu rabbin de Vesoul. En 1908, il quitte son poste de rabbinat à Vesoul[26]. Le rabbinat de Vesoul semblerait avoir été dissout après le mandat de Justin Schuhl, accentué par la loi de séparation de l'Église et de l'État de 1905[27].

Le 31 janvier 1904, le journaliste Hubert Bailly, originaire des Vosges mais établi à Vesoul depuis 1890, fonde La Brigade de fer, journal du nationalisme intégral[28]. Apparenté à l'Action française, cet hebdomadaire est également ouvertement antisémite. La Brigade de fer fut finalement supprimé en 1914[29].

Dans la nuit du 11 au 12 juin 1909, la synagogue est victime de graffitis antydreyfusard[30],[31]. Ces graffitis mentionnent « À bas Dreyfus », « Vive le Roi » ainsi que le nombre « 445 », qui est le numéro de l'article du Code d'instruction criminelle que les anti dreyfusard prétendaient qu'il avait été violé lors de la seconde révision du procès Dreyfus en 1906. L'auteur de ce vandalisme n'est d'autre que Victor Dubuisson, journaliste au journal conservateur Le Réveil de la Haute-Saône.

Du XXe siècle à nos jours

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Seconde Guerre mondiale

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En , les Allemands occupent Vesoul. Le maire de la ville de Vesoul est de confession juive : il s'agit de René Weil qui dirige la ville depuis 1934. Le conseil municipal de Vesoul lui propose de quitter son poste de maire le . Un recensement de tous les Juifs des communes du département est ordonné par la police allemande à Vesoul, le . Ce recensement départemental est réalisé par le préfet de la Haute-Saône. La police allemande ordonne également d'installer sur toutes les façades des entreprises et commerces juifs une affiche jaune avec l'inscription en lettres noires « Judisches Geschäft » (ce qui signifie « Entreprise juive »).

À cette époque, de nombreux Juifs quittent la zone occupée pour échapper à la menace et se cacher[32]. La première arrestation dans la ville d’un Juif a lieu le . Il se nommait Steffens Simmons et résidait 45 rue Gérôme. Cent sept Juifs seront déportés de Haute-Saône par les Allemands pendant la guerre. En 1944, René Weil retrouve son poste de maire jusqu'en 1945.

En raison du régime de Vichy et de la Shoah, la communauté juive de Vesoul diminue considérablement à la fin de la guerre. La synagogue est notamment désaffectée.

Depuis la Libération

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Une association communautaire est créée le [33].

En 2011, l'ancienne synagogue est mise en vente[34]. En 2023, le cimetière juif de Vesoul, qui était laissé a l'abandon depuis plusieurs années, est restauré par la mairie de Vesoul. Les tombes sont alors défrichées et un recensement des sépultures est effectué par des lycéens du Belin[35],[36].

Aujourd'hui, la communauté juive de la ville est quasiment éteinte. Aucune mention n'est faite d'eux dans le cadre d'activités confessionnelles ou même non confessionnelles. Des enterrements ont épisodiquement lieu au cimetière juif local.

L'histoire de la communauté juive de Vesoul fait occasionnellement l'objet de recherches historiques locales[37] ou de visites guidées de son patrimoine bâti[38].

Patrimoine israélite vésulien

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Patrimoine architectural

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La synagogue de Vesoul, construite rue du Moulin dès-Prés

Au Moyen Âge, une synagogue se situait dans l'historique Grande-Rue (qui est l'actuelle rue Alsace-Lorraine), non loin de l’impasse de la Charité. On pouvait encore apercevoir au XVIe siècle sur l’édifice des caractères hébraïques[2].

En 1873, une synagogue est inaugurée dans l'actuelle rue du Moulin des Prés sur les plans de l'architecte Charles Dodelier[39]. Désaffectée en 1945, elle est utilisée comme local commercial de 1986 à 2011. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du . D'architecture mauresque, elle est de forme rectangulaire, avec une abside, à l'arrière de l'entrée. Les deux côtés disposent de tribunes[40].

Cimetière juif

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Le cimetière juif de Vesoul, acquis dès 1832.

Le cimetière juif de Vesoul est situé dans l'Est de la ville, à un kilomètre du centre historique. Il abrite environ 350 sépultures, sur une superficie de 18,5 ares[35],[36].

Acquis dès 1832 par la communauté israélite locale, le cimetière a par la suite été agrandi en 1845, puis en 1886[41]. Par la suite, la communauté juive de Vesoul perdit de l'ampleur et demanda à la mairie de se charger de l'entretien du cimetière, en échange de rétribution financière. Au XXIe siècle, le cimetière est fermé au public, bien que des inhumations y aient encore occasionnellement lieu.

Patrimoine mémoriel

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Quelques témoignages et traces relatives à la communauté juive locale subsistent tels que le monument de la place du Moulin des Prés, situé a proximité de la synagogue de Vesoul, qui est orné d'inscriptions hébraïques[42].

A Vesoul, le passage du banquier Hélie commémore le nom du commerçant juif local[43]. En péripherie de Vesoul, dans la commune d'Échenoz-la-Méline, une voie urbaine porte le nom de Rue des Juifs[44].

Personnalités juives de Vesoul

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Raymond Aubrac

Parmi les principales figures juives vésuliennes, se trouvent Raymond Aubrac, illustre résistant sous l'Occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Né le au numéro 29 de la rue d'Alsace-Lorraine à Vesoul[45], il est scolarisé dans les classes du lycée Gérôme. Fils de commerçants juifs vésuliens aisés et propriétaires d'un magasin de confection à Vesoul[46],[47], il restera jusqu'à l'âge de neuf ans à Vesoul[48]. En 1992, il est nommé citoyen d'honneur de la ville de Vesoul[49],[50].

Le résistant Juif Georges Dreyfus (1901-1944) et l'artiste peintre Laurence Lévy-Bloch (1874-1955) sont eux également natifs de Vesoul. Maire de Vesoul de 1934 à 1940, René Weil (1884-1955), né et décédé à Vesoul, était également de confession juive. Il repose désormais dans le cimetière juif de la ville. Né le 9 octobre 1870 à Balbronn et décédé le 26 juillet 1918 à Vesoul, Isaac Schwartz a été rabbin de Vesoul de 1897 à 1902. Il est aujourd'hui enterré au cimetière juif de Vesoul[51]. La romancière et artiste Myriam Ben, juive d'Algerie, est décédée à Vesoul en 2001[52]. L'ancien préfet de la Haute-Saône Eugène Léon Sée, de confession juive, fréquenta la synagogue lorsqu'il travaillait à Vesoul[53].

Historiquement, les premières personnalités juives de Vesoul sont les Juifs qui ont habité la ville au Moyen Âge, dont Héliot de Vesoul, banquier influent qui conduit des opérations bancaires dans une multitude de territoires. Probablement né vers 1265-1270, les activités bancaires de Héliot s'étalent au moins de 1296 jusqu'à 1318, voire plus tard[54]. En 1315, Héliot de Vesoul fait partie des syndics des Juifs de la langue d'oïl qui négocièrent le retour en France des Juifs qui avaient èté expulsés en 1306[55]. D'autres personnalités historiques sont liées a Vesoul tels que Manessier de Vesoul, responsable et porte-parole juif. Certainement né entre 1300 et 1320, il est notamment receveur principal royal pour les Juifs en langue d'oïl[56],[57]. Savant juif du Moyen Âge, Hacquin de Vesoul est médecin des ducs de Bourgogne, notamment de Philippe le Hardi et Jean sans Peur[58],[59].

Rabbins de Vesoul

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Bibliographie

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  • Abbé Morey, Les Juifs et l'Église de Vesoul, Note de Chronique de l'Église de Vesoul, 1886, 221-224 p, 4 pages (lire en ligne)
  • Les Juifs et la peste noire à Vesoul en 1349, Mémoires de la SALSA de Haute-Saône, , 27 p. (lire en ligne)
  • La banque d'Élias (Hélyot) de Vesoul au XIVe siècle, Mémoires de la SALSA de Haute-Saône, , 24 p. (lire en ligne)
  • Isaac Lévy, Un manuscrit hébreu de la Bibliothèque de Vesoul, Revue des études juives, 1884, p.283-284 (lire en ligne)
  • Léon Gauthier, Les Juifs dans les deux Bourgognes, Revue des études juives, 1904, 48-96 pp. 208-229 (lire en ligne)
  • Abbé Morey, Les Juifs en Franche-Comté au XIVe siècle, Revue des études juives, 1883, 7-13 pp. 1-39 (lire en ligne)
  • Joseph Pinard, Antisémitisme en Franche-Comté : de l'affaire Dreyfus à nos jours, 1997, édition Cêtre, 309 pages

Articles connexes

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Notes et références

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  1. « Banque Héliot de Vesoul », sur archive.org (consulté le ).
  2. a et b Gevrey 1865, p. 65
  3. Joseph (1830-1895) Auteur du texte Morey, La chronique de l'église de Vesoul / composée d'après les titres originaux par l'abbé J. Morey,..., (lire en ligne)
  4. Histoire de Vesoul, Partie 1, Livre II, Chapitre Ier, p. 64 : de Alfred Gevrey, 1865
  5. Joseph (1830-1895) Auteur du texte Morey, La chronique de l'église de Vesoul / composée d'après les titres originaux par l'abbé J. Morey,..., (lire en ligne)
  6. « DATES Il y a six cents ans Charles VI expulse les juifs de France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « 1791, les juifs de France deviennent citoyens français - ici », sur ici, le média de la vie locale, (consulté le )
  8. Éditions Larousse, « traités de Nimègue - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  9. Éditions Larousse, « Consistoire israélite - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  10. Louis (professeur au lycée de Vesoul) Auteur du texte Monnier, Histoire de la ville de Vesoul : avec de nombreuses reproductions de monuments et de portraits. Tome 2 / par Louis Monnier,..., (lire en ligne)
  11. L'Univers israelité, (lire en ligne)
  12. « Archives départementales de la Haute-Saône - 1PJ2 - Journal_Haute-Saone 1859 trimestre 4 - 1859 », sur Archives départementales de la Haute-Saône (consulté le )
  13. Louis Vivien de Saint-Martin, Juifs: extrait du Dictionnaire universel de géographie de Vivien de Saint-Martin, A. Lahure, (lire en ligne)
  14. a et b L'Univers israélite: journal des principes conservateurs du judaisme, (lire en ligne)
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  16. L'Univers israélite: journal des principes conservateurs du judaisme, (lire en ligne)
  17. Archives de Vesoul, Archives communales déposées, 550E dépôt (1242-1954), Cimetière israélite : affectation d'un terrain pour établir le cimetière des israélites (1832) ; acquisitions de terrains pour l'agrandissement du cimetière (1845-1886)
  18. « Le grand rabbin Moïse Schuhl », sur le site du judaïsme d'Alsace et de Lorraine (consulté le ).
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  21. Pierre Birnbaum, Le moment antisémite: Un tour de la France en 1898, Fayard, (ISBN 978-2-213-65121-7, lire en ligne)
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  59. Gilbert Dahan, Les intellectuels chrétiens et les juifs au Moyen Age, Editions du Cerf, (ISBN 978-2-204-04165-2, lire en ligne)
  60. Isaac Lévy
  61. Dictionnaire biographique des rabbins et autres ministres du culte israélite: France et Algérie : du Grand Sanhédrin (1807) à la loi de Séparation (1905). Page 538 à 540
  62. Moïse Schuhl
  63. Justin Schuhl

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