Jean Dupuy (homme politique)
Jean Dupuy | |
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Fonctions | |
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Ministre d'État, membre du Comité de guerre | |
– (2 mois et 4 jours) |
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Élection | 4 janvier 1891 |
Président | Raymond Poincaré |
Président du Conseil | Paul Painlevé |
Gouvernement | Painlevé I |
Ministre des Travaux publics | |
– (4 jours) |
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Élection | 28 janvier 1900 |
Président | Raymond Poincaré |
Président du Conseil | Alexandre Ribot |
Gouvernement | Ribot IV |
Prédécesseur | Fernand David |
Successeur | René Renoult |
Ministre des Travaux publics, des Postes et Télécommunications | |
– (1 an, 2 mois et 8 jours) |
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Élection | 3 janvier 1909 |
Président | Armand Fallières |
Président du Conseil | Raymond Poincaré |
Gouvernement | Poincaré I |
Prédécesseur | Jean Augagneur |
Successeur | Joseph Thierry (Travaux publics) Alfred Massé(Postes et Télécommunications) |
Ministre du Commerce et de l'Industrie | |
– (1 an, 7 mois et 6 jours) |
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Président | Armand Fallières |
Président du Conseil | Aristide Briand |
Gouvernement | Briand I et Briand II |
Prédécesseur | Jean Cruppi |
Successeur | Alfred Massé |
Ministre de l'Agriculture | |
– (2 ans, 11 mois et 16 jours) |
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Président | Émile Loubet |
Président du Conseil | Waldeck-Rousseau |
Gouvernement | Waldeck-Rousseau |
Prédécesseur | Albert Viger |
Successeur | Léon Mougeot |
Sénateur des Hautes-Pyrénées | |
– (28 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 4 janvier 1891 |
Réélection | 28 janvier 1900 3 janvier 1909 |
Président du Syndicat de la presse parisienne | |
– (22 ans) |
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Vice-président du Sénat | |
– | |
Élection | 24 mars 1911 |
Réélection | 17 juin 1913 15 janvier 1914 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Palais, France |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Paris 9e, France |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Dupuy |
Nationalité | Française |
Parti politique | Alliance démocratique |
Enfants | Pierre Dupuy, Paul Dupuy |
Profession | Homme politique, patron de presse |
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Jean Dupuy, né le à Saint-Palais (Gironde) et mort le à Paris, est un homme politique et patron de presse français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est issu d'un milieu très modeste : son père, Jacques Dupuy, est "sergier", marin, colporteur et cultivateur dans la Gironde ; sa mère Magdeleine Thérèse est illettrée[1].
Huissier de profession, il exerce à Paris et s'intéresse rapidement à la presse et à la politique. Il prend la direction du Petit Parisien à la mort de Paul Piégut, en 1888 et renouvelle la formule du journal, dont le tirage ne cesse alors d'augmenter, atteignant 1 million d'exemplaires lors de l'affaire Dreyfus.
En 1891, Jean Dupuy est élu sénateur des Hautes-Pyrénées et s'inscrit au groupe de la gauche républicaine. Il défend alors, dans les colonnes de son journal, le régime de libre-échangiste que veulent abolir la quasi-totalité des chefs d'entreprise français (sur 115 Chambres de commerce françaises réportoriées, seules deux - Marseille et Reims - sont favorables à la conservation du libre-échangisme commercial).
Nommé ministre de l'Agriculture du gouvernement de Pierre Waldeck-Rousseau, du au , il organise le Crédit agricole et crée l'Office des renseignements agricoles. Il défend aussi à l'assemblée les producteurs français de blé lors du débat de 1900 sur l'importation et l'exportation des blés et farines. Il fait primer la préférence nationale, ce qui constitue une inversion complète de ses précédentes prises de position doctrinale - à la fin des années 1880 - favorables aux thèses libre-échangistes.
Il occupe par la suite d'autres postes dans différents gouvernements, notamment en tant que ministre du Commerce et de l'Industrie, puis des Travaux Publics, et ministre d'État. Il était membre de l'Académie d'Agriculture et du comité supérieur de l'Agriculture. Il est vice-président du Sénat en 1911.
Jean Dupuy devient avec Raymond Poincaré, un élu de l’Alliance républicaine démocratique, une formation de centre, laïque et libérale.
Réélu sénateur le , il meurt le après avoir lancé le magazine La Science et la Vie en 1913. Le Petit Parisien dépasse alors les deux millions d'exemplaires, ce qui constitue le plus fort tirage au monde de cette époque. Ses fils Pierre et Paul Dupuy prendront sa succession à la tête du quotidien avant de créer d'autres groupes de presse.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (95e division)[2].
Décoration
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Les papiers personnels de Jean Dupuy sont conservés aux Archives nationales sous la cote 434AP [3]
- « Jean Dupuy (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Site généalogique Roglo
- ↑ Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 306
- ↑ Notice Archives nationales
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français de l'Agriculture
- Ministre français des Transports
- Sénateur des Hautes-Pyrénées
- Personnalité de l'Alliance démocratique
- Patron de presse français
- Ministre français du Commerce
- Candidat à une élection présidentielle en France (Troisième République)
- Ministre d'État (France)
- Vice-président du Sénat français
- Naissance en octobre 1844
- Naissance à Saint-Palais (Gironde)
- Décès en décembre 1919
- Décès dans le 9e arrondissement de Paris
- Décès à 75 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 95)
- Commandeur du Mérite agricole