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François Weyergans

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François Weyergans
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Fonction
Fauteuil 32 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
François Marie WeyergansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activité
Période d'activité
Père
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

François Weyergans, né le [N 1] à Etterbeek (Bruxelles) en Belgique et mort le [1] à Paris, est un écrivain et réalisateur franco-belge francophone[2], membre de l'Académie française.

Il est le deuxième auteur après Philippe Hériat à avoir reçu à la fois le prix Renaudot (pour La Démence du boxeur en 1992) et le prix Goncourt (en 2005 pour Trois Jours chez ma mère).

Jeunesse et formation

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Son patronyme vient d'un grand-père paternel forgeron allemand qui vécut à Cologne et qui, travaillant en 1914 à Liège dans la construction ferroviaire, prit la nationalité belge « en 24 heures », évitant ainsi l'internement.

Fils de Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère avignonnaise[3] (qui a vécu plusieurs années à Forcalquier), François Weyergans est scolarisé à Bruxelles, au collège Saint-Michel puis à l'institut Saint-Boniface-Parnasse. À 20 ans, il cesse de fréquenter la messe[4].

Il suit à Paris les cours de l'IDHEC et se passionne pour Robert Bresson et Jean-Luc Godard.

Il écrit des critiques aux Cahiers du cinéma de décembre 1960 à juillet 1966.

En 1961, il réalise un premier film sur Maurice Béjart.

À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman Le Pitre, remarqué par la critique, et qui obtient le prix Roger-Nimier.

En 1981, Macaire le Copte est consacré par le prix Victor Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots en France. Dès lors, il se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi.

Le Radeau de la méduse, en 1983, reçoit le prix Méridien des quatre jurys et La Démence du boxeur obtient le prix Renaudot en 1992. Il écrit aussi La Vie d'un bébé ainsi que Franz et François, allusions à son père et à lui-même. Son roman Trois Jours chez ma mère obtient le prix Goncourt le [5] au terme d'une intense compétition avec le roman La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq.

Il est élu le à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims, laissé vacant par le décès d'Alain Robbe-Grillet. Il est reçu sous la coupole le  ; le discours d'accueil est prononcé par Erik Orsenna ; de son côté, il se livre à un double éloge[N 2] de ses deux prédécesseurs au fauteuil 32[3].

Vie privée

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François Weyergans est le père de la comédienne Métilde Weyergans[6].

Il meurt le [1] à Paris à l'âge de 77 ans, de causes demeurant inconnues. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 14) dans la même ville.

Décorations

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Œuvre littéraire

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Filmographie

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Courts métrages
Longs métrages

Récompenses et distinction

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Prix littéraires

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Distinction

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Notes et références

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  1. Le 2 août 1941 selon le site de l’Académie française, mais le 9 décembre 1941 selon le site Internet Movie Database.
  2. Alain Robbe-Grillet refusa en effet sa réception à l'Académie, par « costumophobie », et de fait ne prononça jamais l'éloge de son prédécesseur.
  3. « Un roman érotique, qu'il a écrit en , mais qu'il n'avait jamais soumis à un éditeur, pour ne pas prendre le risque de fâcher son père, catholique rigide, et encore vivant à l'époque. » in Daniel Garcia, Coupole et dépendances : Enquête sur l'Académie française, Éditions du Moment, (ISBN 978-2-35417-264-0), p. 100.

Références

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  1. a et b « François Weyergans est mort », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  2. « Le blog des Lettres belges francophones », (consulté le ).
  3. a et b « François Weyergans en habit vert » dans Le Monde du 16 juin 2011.
  4. Anne Diatkine, « François Weyergans. Point de final », sur Libération.fr, (consulté le ).
  5. « Prix Goncourt », sur prix-litteraires.net (consulté le ).
  6. Alexandre Demidoff, « Profession : enchanteur », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  7. Décret du 13 juillet 1998 portant promotion et nomination.
  8. Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  9. « François Weyergans in Quarto », sur Le Carnet et les Instants. Le blog des lettres belges francophones, .
  10. « Ouverture du Festival de Venise », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Article connexe

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Liens externes

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