Cette chronique est inspirée du dénouement du combat entre Jean Pascal et Sergey Kovalev, tenu récemment à Montréal, dont voici un petit résumé non exhaustif. Un duel à sens unique, sagement arrêté à l’appel du 8e round, pour préserver la santé du vaincu.
C’est un boxeur à la dérive. Sur le ring du Centre Bell, moins d’un an après y avoir été mis KO par le même homme, Jean Pascal donne le peu qui lui reste. Il encaisse, tant qu’il peut, tangue, au gré des coups. Il n’est plus là. Trop fier pour s’avouer vaincu, le seul KO dessine sa sortie. Il supplie son entraîneur, Freddie Roach, qui menace d’arrêter le combat. « Encore un round… » Il acquiesce, les larmes aux yeux, quand, trois minutes plus tard, ce dernier fait signe d’arrêter les frais. Lire la suite